Ou les faits de Valdepeñas, un mois après ceux du 2 mai à Madrid.
Ou les habitants de Valdepañas après une action de la guérilla près d’un village a 15 kilomètres, Santa Cruz ou ils causent de graves pertes à troupes ennemies, les guérilleros se retirant vers Valdepañas, ainsi que les troupes impériales.
Les habitants de Valdepeñas, se préparent à recevoir l’assaut des ennemis, pas à parlementer avec eux pour expulser les guérilleros, mais à se battre contre l’ennemi.

L’auraient t ils faits si les guérilleros n’étaient pas en connivence avec la population ?

Passons outre aux combats pour finir avec le résultat : Le village détruit et de nombreux morts parmi les voisins. Mais pas de reproches contre les guérilleros.
Au contraire.

Mais nous nous perdons dans des détails.

La guérilla, et c’est un de ses principes, doit se mouvoir comme poisson dans l’eau parmi la population, chose qui arriva dans la guerre d’Espagne.
Pour cela il doit y avoir union et fusion entre eux, le status de guérillero pouvant être temporaire ou durable.
Combien de villages espagnol, étaient presque vides de males, les femmes, enfants, infirmes et vieillards occupants leurs postes, jusqu’ a leur retour.
Peu importe les idées politiques, religieuses des guérilleros, il y eut des groupes libéraux, d’autres fortement influences par l’église, d’autres mus par la haine causes par la destruction de biens ou familles… tous luttèrent pour l’idée qu’ils avaient de leur pays face à un envahisseur.
Les croire simples brigands est une réduction simpliste.

Rappelons que comme la Guerrilla, le FLN a aussi maltraité, et pire encore dans certains endroits, la population Algérienne, celà n'empêche celle-ci d'honorer de la même façon comme un mouvement de libération nationale sans la moindre remise en question, pourtant il est reconnu que la relation entre cette guerrilla et la population ne fut pas aussi idéalisée, pour le moins, que les plaques de rues et autres hommages en témoignent

le Duc de Wellington
trés difficile de savoir ce que l'on doit penser des guerrilleros, on ne peut nier que certains d'entre-eux ont été une grande utilité, toutefois les Espagnols ont dû nourrir les Français d'une main et les guerrilleros de l'autre, ils ont perpétré des pillages dans beaucoup de villes sans pitié, même dans celles où les Français les avaient précédé, ils emportaient tout ce qui restait avec l'excuse de la lutte contre l'ennemi, beaucoup d'entre-eux sont devenus brigands et se consacrèrent au pillage du pays

Pourriez-vous nous donner les sources primaires reprises par cet auteur, s’il vous plait ?




Il ne me semble pas que l’on soit arrivé à cette conclusion effectivement réductrice dans ce fil.

_________________
" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

García-Arista y Rivera, Gregorio
Secretaire du Congreso Histórico Internacional conmemorativo de la Guerra de la Independencia, de 1908.
Auteur entre autres de la Francesada, recueil de faits de la guerre dans la region d Aragon en 1809

Entre autres responsabilites ou places occupes par cet auteur, il faut faire mention a celle de responsable pour Zaragoza de la COMISIÓN PARA LA SELECCIÓN DE DOCUMENTOS HISTÓRICOS ENTRE LOS PAPELES DESTINADOS Á SU INVESTIGACIÓN EN LOS ARCHIVOS DE HACIENDA en 1915. Destine a faire un tri des documents utiles ou inutiles pour leur conservation.

Quant a dans quelle de ses œuvres j’ai lu l’histoire, il faudra replonger dans elles, pour retrouver la source, mais il me semble que ses credencielles sont suffisantes, non?

Le vice-consul russe a Malaga, I.K. Bichilly nous écrit dans ses mémoires en mai 1810 que ce fut le petit peuple le premier a passer a l a cation et qu’ il fut le groupe social le plus actif en prenant les armes, fruit du ressentiment et haine contre les français.

Effectivement, je l’ai déjà mis plus haut, un même village pouvait recevoir la visite et fournir des vivres soit à l’occupant, soit à la guérilla ou l’armée espagnole ou allie.
Ce sont les choses de l’époque, mais il y a aussi le fait que si bien lorsque il s’agissait de fournir l’ennemi, les villageois cachent la plupart de leurs biens, même aux britanniques en maintes occasions, ou a l armee espagnole, il est rare qu’ils le fassent a la guérilla, au contraire, les vivres en général, leur seront offerts sans avoir recours à la violence.


La comparaison avec le FLN est tout à fait contraire au fait que nous débattons.

Si un peuple est capable de souffrir contre un envahisseur comme le firent Zaragoza, a peu pres 60.000 morts, Gerona, plus de 10.000 morts, et d’autres, donner de l’aide materielle aux guérilleros est bien peu de chose, non ?

Francisco Espoz y Mina, qui fut poursuivi par pas moins de 20.000 soldats, tant étaient les maux de tête que ses actions causèrent a Reille, gouverneur militaire de Pamplona, bien, Espoz y Mina poursuivis les vrais brigands qui se faisaient passer pour guerilleros, déshonorant leur cause, serve comme exemple celui du groupe de Echevarria qui sera pris et fusil a Estella par Espoz y Mina.

Je renouvelle donc ma question : "Pourriez-vous nous donner les sources primaires reprises par cet auteur, s’il vous plait ?"

_________________
" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Reglamento de guerrillas de la Junta Central, de 28 de diciembre de 1808, fixe les lignes a suivre apr les guerillas.

Nous pouvons lire:
...por ello, ordenó a todos los españoles que «obren con aquéllos hostilmente, y les hagan todo el daño posible, según las leyes de la Guerra...
ou elle donne l ordre de causer tout le mal possible (a l envahisseur) selon les lois de la guerre.

L «Instrucción para el Corso Terrestre» emisse a Sevilla le 17 avril 1809 par accord de la Junta Suprema del Reino, donne couverture legale aux civils armes, de la meme façon que s ils etaient des corsaires de la mer.

" Todos los habitantes de las provincias ocupadas por las tropas francesas, que se hallen en estado de armarse, están autorizados para hacerlo, hasta con armas prohibidas, para asaltar y despojar siempre que hayen coyuntura favorable en particular y en común a los soldados franceses, apoderándose de los víveres y efectos que se destinen a su subsistencia; y en suma, para hacerles todo el mal y daño que sea posible; en el concepto de que se considerara este servicio como hecho a la nación y será recompensado en proporción de su entidad y consecuencias"

Ou tout les habitants des provinces occupees par l ennemi son autorisees a s armer meme avec des armes interdites pour faire face a l ennemi, leur prendre les vivres et autres materiels, pour leur faire tout le mal possible, considerant ce service comme service a la nation et il sera dument recompenser.

Les groupes de guerilleros recevront aussi une solde qu ils recevront la plupart du temps.

Non, sauf coup de chance, ( la oui je vous le passerez) je ne vais pas rechercher dans mes archives ou j ai ramasse ce fait, qui n est qu un detail dans la guerre.

si vous desirer vous en servir pour rabattre mes arguments, libre a vous.

Dommage...
Pourtant, à vous lire, dans votre premier message, cela paraissait un fait avéré.
En attendant les sources demandées, je m'en tiendrai à un évènement fort douteux honoré par un monument qui ne démontre rien...

_________________
" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Vous pouvez si vous avez un certain savoir du castillan, d apres les quelques references donnees cherchez par vous meme les faits en profondeur.
Je repete, sachant que cela vous interese, si je tombe sur les notes prises, mettre plus de references sur les faits.
Une autre reference peut etre Manuel Guallar, ecrivaint de la Historia de Muniesa, qui receuille les meme faits.
Je me rapelle que les troupes françaises etaient de Belchite, et comme j ai ecris il y avait des polonais.

Voir peut etre les recits des combats de la Legion Polonaise ou de la Vistule en Espagne.

Une hirondelle ne fait pas le printemps