L'édition étant devenue impossible, je fais une nouvelle publication, que voici.
Narduccio a écrit :
En ce qui concerne Alésia, le vrai problème n'était pas qu'ils ne soient pas d'accord. D'ailleurs, comment avoir une discussion intéressante si tout le monde est du même avis.
En l'occurrence il ne s'agissait pas tant d'une divergence d'avis, que de la confrontation de quelqu'un qui imposait sa
Vérité au moyen d'un "argument unique" qui se voulait exact et vrai, définitivement et sans appel, et de quelqu'un qui questionnait cet argument unique et qui questionnait encore l'histoire, et qui s'efforçait de le faire "dans les règles de l'art".
Narduccio a écrit :
le gros problème est que certains ne savent pas dire simplement : je ne suis pas du même avis que vous, voilà les arguments qui me permettent d'être d'un avis différent ...
Justement, dans cette "bataille d'Alésia" sur Passion Histoire, nous en avons eu un parfait exemple où un intervenant a imposé son avis unique d'emblée et définitivement ; et de quelle manière ! Sa
vérité était fondée sur un raisonnement à rebours.
D'abord était posé -imposé- un "dogme" tiré de la science militaire actuelle du quidam (en substance : "il est impossible qu'une coalition des nations gauloises ait pu mobiliser et mettre en route vers Alésia plusieurs centaines de milliers d'hommes, car on n'a jamais vu ça par la suite").
Ensuite, cette
Vérité étant posée, tout argument permettant d'être d'un avis différent était ipso facto disqualifié par ce même "algorithme militaire", suprême argument unique et définitif, répété ad nauseam : "c'était impossible parce qu'on n'a jamais revu ça par la suite".
Ainsi la discussion et l'échange d'avis différents étaient verrouillés, avec eux, la réflexion et la recherche.
En somme, c'était : discutez-pas ; c'est-moi-la-science ; circulez-y-a-rien-à-voir ; rompez.