Il me semble que les jardins municipaux en France, ouverts à tous ne sont apparus qu'au 19e siècle, notamment avec l'équipe du baron Haussmann à Paris. Avant, la population avait accès à quelques prés, quelques champs, notamment dans les zones inondables, qui n'étaient pas entretenus autrement que par le bétail que les gens amenaient pour les nourrir. Donc, le sujet sera probablement restreint aux jardins privés.
Les riches voulaient montrer leur statut, en évitant d'avoir un potager, ou en le mettant à l'écart, et en plantant principalement des végétaux exotiques, venant parfois d'aussi loin que l'Amérique ou le Japon.
Les plantes médicinales tenaient un rôle important. L'ouvrage de référence était celui du grec Dioscoride, avec ses éditions complétées et dérivées.
Le potager était omniprésent dans tous les jardins des particuliers pas très riches.
Les plantes d'agrément n'étaient pas exclues. Coupées en bouquet, elles parfumaient l'intérieur des maisons. Elles constituaient également un élément de prestige, car plus les bouquets étaient jolis, plus les visiteurs pouvaient penser que la maitresse de maison avait une place importante.
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