Alain.g a écrit :
Je me demande si les nombreux établissements d'enseignement tenus par certains ordres religieux, notamment les Jésuites , par exemple, ne comportaient pas certaines classes de ce qu'on nomme actuellement une "école". Ces établissements étaient indépendants des "curés" . Un ordre religieux ne reconnait jamais à ma connaissance une quelconque autorité sur son activité au desservant paroissial. Il devait y avoir des "écoles", par ailleurs, dépendant de certains ordres voués à l'enseignement dit aujourd'hui primaire. Il me semble que les écoles de curé caractérisent les communes rurales. Mais je connais mal ce sujet!
D'abord les élites sont toujours séparées du peuple. Pour les nobles et les riches les rudiments (lecture et écriture) sont en général enseignés à la maison puis, la suite des études se fait dans des collèges ou couvents (pour les filles).
Pour ce qui concerne les petites écoles ouvertes au peuple il y a plusieurs solutions dont aucune n'est dégagée de l'autorité de l'Eglise. Par exemple dans les grandes villes comme Paris ou Lyon, il y a un véritable système d'enseignement primaire. Les maîtres et les maîtresses peuvent très bien être des laïcs, mais surveillés par l'Eglise. Par exemple à Paris, c'est curieusement le chantre de Notre Dame qui surveille les écoles. Certains couvents aussi ont des classes pour des externes pauvres.
Dans les paroisse rurales l'école est de la responsabilité de la communauté d'habitants et de son curé, il y a des maîtres laïcs payés (il y a même des foires à l'embauche des maîtres). Il y a aussi des ordres séculiers qui envoient des religieux ou religieuses enseigner dans les campagnes. Il ne faut pas non plus oublier les protestants qui, du temps de l'Edit on leur propre système scolaire.