Voilà ce que donnent mes recherches :
Evelyne Lever évoque l'attirance du dauphin pour la comtesse de Choiseul-Beaupré dans sa biographie "
Madame de Pompadour" : " Ce dévot (le dauphin) ne se gênait pas pour cocufier la plus sage des épouses" (p. 200)
Simone Bertière et Monique de Huertas mettent aussi en évidence l'infidélité de l'héritier du trône :
Simone Bertière, "
La reine et la favorite" p.463-466 (édition poche)
Monique de Huertas, "
Marie-Josèphe de Saxe" p. 85-87
D'après d'Argenson "Le dauphin est bigot, mais la nature est bien forte et il a grand tempérament...Le piquant, c'est que le père et le fils sont parfois en même temps rivaux et font voile pour Cythère sur la même embarcation..."
Louis-Ferdinand convoite la femme d'un commis des Finances, du nom de Boudrey. Prénommée Marie-Geneviève, elle était d'une "rare beauté" et est convoitée en même temps par Louis XV et son fils en 1750-1751
Marie-Geneviève, épouse Boudrey par Nattier (1752) (si quelqu'un a le nom de jeune fille de celle-ci je suis preneuse)
En 1752-1753, Louis XV et le dauphin sont attirés par Charlotte-Rosalie de Romanet, comtesse de Choiseul-Beaupré. Louis-Ferdinand passe alors beaucoup de temps avec les Choiseul et se couche plus tard que d'habitude
Le dauphin aurait aussi courtisé Mme Du Châtelet-Lomont, la marquise de Belsunce et la marquise de Tessé (née Noailles). Si quelqu'un a des informations sur elles, merci de penser à moi
Marie-Josèphe de Saxe, fachée du comportement de son époux, écrit : « Il y a longtemps que je suis informée de la mauvaise conduite du Dauphin, et des visites matinales qu’il reçoit. Cela est scandaleux, et j’en suis tout à fait inquiète. Je ne l’en recevrai pas plus mal demain car il faut dissimuler. »
Bien que trompée, la dauphine ne fait pas de reproches à son époux car les apparences sont sauves : le dauphin n’affiche pas de maîtresse officielle. Ses petites maîtresses ne sont que des passades amoureuses et Marie-Josèphe n’est pas humiliée par ces femmes comme peut l’être Marie Leszczynska par les favorites du roi. Les amourettes de Louis-Ferdinand n’entachent en rien l’amitié qu’il a pour son épouse. D’ailleurs, si l’héritier du trône éprouve le besoin d’avoir des petites maîtresses, c’est en raison des nombreuses grossesses de la dauphine, durant lesquelles le dauphin doit s’abstenir.
J’ai également trouvé la trace d’un fils illégitime (et là franchement je suis perplexe
) : Auguste Dadonville né en 1758 et guillotiné en 1794. Il aurait pour mère Marie-Anne Vidal (religieuse)
Source :
http://www.genroy.fr/bourbon.htm