Alceste a écrit :
Les différentes parcelles de la seigneurie appartiennent à bien des propriétaires, on n'a nul besoin de s'adresser au seigneur pour y acheter une exploitation, sauf si on veut une parcelle de la réserve. A part cela quand il ne s'agit pas de seigneuries ecclésiastiques les seigneuries, c'est à dire les droits et la propriété éminente de la terre se vendent sans problème. Il faut seulement ensuite que le nouveau seigneur face acte d'aveu et dénombrement au suzerain.
C'est ce que j'ai du mal à comprendre.
D'une manière générale, les terres appartiennent à un seigneur (un noble, un évêque, une abbaye). Il en est bien propriétaire. Il en fait ce qu'il veut.
D'un autre côté, le roturier peut également acheter cette terre ? Ou bien n'achète-t-il que la maison qui est dessus et l'usufruit du terrain ?
Du coup, que se passe-t-il si un roturier achète une ferme et ses champs et qu'après, le seigneur décide de vendre la terre à un autre ? A-t-il le droit de virer les occupants pour en placer d'autres ? J'imagine que le fermier a des titres de propriété ?
Quant à ceux qui vivent sur des terres qu'ils n'ont pas achetées, ce qui doit être la majorité, versent-ils un loyer ?
Peut-on m'expliquer la différence entre ces deux types de propriétés, svp ?
Je sais, on dévie du sujet et ça mériterait de créer un topic spécial, qui existe déjà, si ça se trouve. On en a d'ailleurs déjà parlé sur un autre sujet auquel je participais, mais j'ai toujours pas compris, désolé.