Tonnerre a écrit :
On ne peut pas blâmer un individu pour taire certaines opinions hors normes dont l'expression publique , en certains lieux et à certaines époques, lui font risquer la mort (sociale voire physique).
Exactement. Continuer à écrire tout en tenant compte des balises morales et sociologiques de l'époque et en les détournant avec un style qui déjà choque certains est mieux qu'une "
mort sociale" ou il est de bon ton de tirer sur l'ambulance. Là l'écrivain ne sert plus à rien puisque, le ton donne la mode et la mode n'est plus à lire l'écrivain en question.
Il en est ainsi de nos jours, je n'ai découvert Montherlant et Céline que relativement tard ("La reine morte" excepté), ceci dû à un ostracisme en raison d'un passé condamnable au niveau des orientations mais pour les deux une plume magnifique. Je ne fais pas de parallèles, je donne un exemple. A chaque époque ses démons...