Il s'agit bien d'un roman historique Victoire-Adélaïde.
http://passion-histoire.net/phpBB3_Fr/v ... c&start=40

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Ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux...Avec délices!

Message déplacé. Je n'ai pas le temps de relire ces 8 pages, mais probablement y a-t-il des indications biographiques (P.M.).

Bonjour,
Je suis nouveau sur votre site.
Je suis à la recherche d"une biographie sur la comtesse du Barrry . Il en existe plusieurs .
La quelle pourriez vous conseiller ?.
merci
cordialement
dp longuet

Personnellement je suis en train de lire une biographie sur la Comtesse du Barry écrite par Jacques de Saint-Victor ("Madame du Barry"), que je trouve très complète et très agréable à lire

Ce n'est pas une biographie mais le catalogue de l'exposition de 1992 "Madame Du Barry ,de Versailles à Louveciennes" qui est fort interessant.(Flammarion).
Dans la bibliographie figurent :
A.Castelot "Madame Du Barry"
Duc de Castries "madame Du Barry"
Les Goncourt "La Du Barry"
J. Haslip " Madame Du Barry"
J.A Le Roy " Madame Du Barry"
J. Levron "Le destin de Madame Du Barry"
Cl. de St André " Madame Du Barry d'après les documents authentiques"
D'autres sont certainement parus depuis....

J'aime beaucoup l'argument de Jacques de Saint-Victor pour expliquer l'attitude de Madame du Barry avant de monter sur l'échafaud. Il est bien connu que l'ancienne favorite ne fit pas autant preuve de stoïcisme que la plupart des nobles dont on trancha la tête, et on a souvent comparé la dignité de Marie-Antoinette face à la mort avec le manque de courage de la comtesse...

Or, j'ai découvert dans la biographie Jacques de Saint-Victor, qu'on avait promis à la Du Barry de la laisser en vie à condition que celle-ci révèle les endroits où elle avait caché ses bijoux dans son château de Louveciennes. Jusqu'au dernier moment celle-ci a cru qu'elle aurait la vie sauve en raison de sa coopération, d'où son incompréhension au moment où on l'emmena au bourreau.

Je rajoute aussi cette question à mon message précédent : "Quel intérêt la Du Barry avait-elle à mentir sur son âge au moment de son procès ? ". Elle avait 50 ans et ne prétendait en avoir que 42...

Elle était une femme.............

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"De tous les legs du passé qui commandent notre présent, le legs du XVIII siècle est un des plus importants". Pierre Chaunu.

Mais n'était-il pas préférable au moment de son procès qu'elle se fasse passer pour une vieille femme à qui on aurait pu pardonner ses excès passés, plutôt que pour une jeune femme encore appétissante et pleine de vie ?

Je ne pense pas que cela aurait changé la sentence .
Est-elle la seule à s'être "mal conduit "(je ne sais comment m'exprimer...) sur l'échafaud ?

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"De tous les legs du passé qui commandent notre présent, le legs du XVIII siècle est un des plus importants". Pierre Chaunu.

Voici un passage d'Elisabeth Vigée-Lebrun qui tend à prouver que la plupart des femmes qui sont montées sur l'échafaud ont su faire preuve d'une certaine dignité face à la mort.

" Arrêtée, mise, en prison, madame Dubarry fut jugée et condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire à la fin de 1793. Elle est la seule femme, parmi tant de femmes que ces jours affreux ont vues périr, qui ne put soutenir l'aspect de l'échafaud; elle cria, elle implora sa grâce de la foule atroce qui l'environnait, et cette foule s'émut au point que le bourreau se hâta de terminer le supplice. Ceci m'a toujours persuadé que, si les victimes de ce temps d'exécrable mémoire n'avaient pas eu le noble orgueil de mourir avec courage, la terreur aurait cessé beaucoup plus tôt"

Mme Du Barry n'avait aucun fond de méchanceté, elle était d'ailleurs peut-etre un peu naîve face aux évènements car comment aurait-elle pû croire que la Révolution et ses acolytes l'auraient laissée tranquille ? Sa mort sur l'échafaud et l'horrible cri qu'elle poussa n'est pas le reflet de sa condition sociale d'origine, mais à mon avis une réaction tout à fait humaine...

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Dominique Poulin

La comtesse du Barry a-t-elle vraiment eu ces paroles "encore un petit moment M. le bourreau" ????

J'ai lu il y a quelques temps sur un site espagnol (disparu depuis) que Jeanne avait été enceinte avant sa rencontre avec Louis XV et aurait fait une fausse-couche qui aurait eu pour conséquence de la rendre stérile, d'où le fait qu'elle ne donna pas d'enfants au roi. Est-ce vrai ?

Selon mes sources, ces mots seraient apocryphes. En effet, l'opinion publique tournait en ridicule l'ancienne favorite. Elle manquait certes de courage et ne voulait pas mourir, mais n'alla sans doute pas jusqu'à supplier le bourreau.
Dans sa biographie de Mme du Barry, Gérard Doscot écrit :
Au long du trajet fatal, entre la Conciergerie et l'échafaud, Jeanne, les mains liées, se penchait vers la foule et suppliait : "Sauvez-moi, sauvez-moi ! Je n'ai jamais fait de mal à personne, je vous le jure..." Le plus admirable, le plus terrible, est qu'elle disait vrai.

Bonjour,
Je n'ai peut-être pas lu les 11 pages précédentes avec tout le soin nécessaire et vous prie de bien vouloir m'en excuser.
Le seul témoignage direct que j’ai trouvé sur l’exécution de la du Barry vient d’un livre édité en 1861 sous le titre Nouvelles à la main sur la Comtesse du Barry avec le sous-titre suivant Trouvé dans les papiers du Comte ***. Je ne suis pas en mesure de juger de son authenticité mais le témoin rapporte : « On a prétendu qu’elle a dit aussi : « Grâce, monsieur le bourreau, encore un moment ! » […] Mais je ne l’ai pas entendu. »

Quoiqu'il en soit, la plupart des ouvrages semblent attester, sinon la phrase, du moins l’énorme panique qu’elle n’aurait pas su maîtriser le jour de son exécution (ce que personnellement je comprends fort bien). Comme le dit plus haut Le chevalier d'Eon, il semble que son attitude face à la mort ait bouleversé l’assistance, pourtant endurcie, bien plus que les attitudes dignes de la plupart des autres femmes exécutées. Sa peur panique de mourir parlait peut-être davantage aux coeur des spectateurs qu'une attitude résignée ?

Ce qui mène à ma question : existe-t-il des témoignages directs attestés de l’exécution de la du Barry ?

A noter pour finir que Lamartine dans son Histoire des Girondins ne semble pas avoir été touché : « Seule de toutes les femmes suppliciées, elle mourut en lâche parce qu’elle ne mourait ni pour une opinion, ni pour une vertu, ni pour un amour mais pour un vice. Elle déshonora l’échafaud, comme elle avait déshonoré le trône ».

Cordialement

Alphonse a la dent dure mais.....
J'admire les futures guillotinées qui s'exerçaient à monter les marches sans se servir de leurs mains pour relever leurs jupes.....

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"De tous les legs du passé qui commandent notre présent, le legs du XVIII siècle est un des plus importants". Pierre Chaunu.