A ce que j’ai compris, certains candidats étaient contre le fait de nommer Marie-Thérèse comme succeseur la sachant faible et ils voulaient la remplacer sur le trone. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi la France a soutenu la Bavière plutôt que les autres et aussi pourquoi la France ne voulait que chasser les Habsbourg des états non-héréditaire alors que ce n’était même pas les Habsbourg qui devaient régner sur le saint-empire mais le mari de Marie-Thérèse. De plus je ne comprend pas comment Mari-Thérèse a sut faire élire son mari comme chef du Saint-empire. Aussi Charles-Albert a-t-il régner sur la bohême et l’Autriche?

Aussi pourquoi le roi d'espagne et de Sardaigne ont arrêté de vouloir remplacer Mari-Thérèse au trone et ont accepté l'élection de Francois de Lorraine?

Il faut en revenir à la Pragmatique Sanction. Charles VI veut par là empêcher que les filles de son frère Joseph 1er (leurs père étant Léopold 1er) soient les héritières mais que ce soient les siennes, à défault d'héritier male bien entendu. Il va à l'encontre de ce qu'avait prévu Léopold 1er (Disposition Leopoldine).
Ainsi les 2 filles de Joseph 1er, Marie-Josèphe mariée à l'electeur de Saxe et Marie-Amélie mariée à l'electeur de Bavière, se trouvent lésées.
Charles VI va tout faire pour faire reconnaître la Pragmatique Sanction auprès des cours européenne en faisant des concessions.
Vous aurez compris que ni la Saxe ni la Bavière ne la reconnaisse afin de gardeur leur droits sur les états héréditaires.
Le SERG c'est encore autre chose puisqu'il faut les voix des Grands Electeurs.

Vous parlez de Charles Albert Electeur de Bavière élu Empereur et mort en 1745 ? Le mari de Marie-Thérèse est François-Etienne de Lorraine qui est effectivement élu Empereur à la suite mais c'est bien Marie-Thérèse qui détient l'Autriche, la Hongrie et la Bohême.

Charles VI, le père de Marie-Thérèse est empereur romain germanique de 1711 à son décès (1740). Sous le nom de Charles III il est aussi roi de Hongrie, de Sardaigne, de Naples, de Sicile et duc de Parme et Plaisance.
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Au décès de Charles VI (1740), tout les électeurs sont appelés pour un vote car absence d'héritier mâle, il n'y a donc pas de "roi des Romains" en stand by.
Est élu le beau-frère de Charles VI, l'époux de sa soeur M-Amélie. Il est électeur de Bavière depuis 1726. Il devient empereur sous le nom de Charles VII. Il est né Charles-Albert et appartient à la Maison de Wittelsbach. Il sera empereur de 1742 à 1745.
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La Bohême et la Hongrie "choisissent" leur souverain et il se trouve que c'est toujours l'héritier Habsbourg (pour faire court).
L'archiduchesse Marie-Thèrèse prend la suite de son père en 1740 et devient par là reine de Hongrie et de Bohême, duchesse de Parme et Plaisance en plus de mener l'Autriche.
La "pragmatique sanction" impose à l'archiduchesse héritière d'épouser une personne de "moindre rang" (pour faire court). Marie-Thérèse épouse en 1736 son cousin François III duc de Lorraine et du Bar.
En 1737, François devient grand duc de Toscane.
En 1745, au décès de Charles VII, il pose sa candidature comme empereur. Il est élu sous le nom de François Ier.
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La guerre de succession d'Espagne a amputé les Habsbourg de la Sardaigne, Naples et la Sicile, Parme et Plaisance. En sort un royaume Bourbon : le royaume des Deux-Siciles et un duché Bourbon : celui de Parme et Plaisance.
Marie-Thérèse marie une de ses filles au roi des Deux-Siciles.
Un de ses fils épousera la duchesse héritière d'Este-Modène.
Habsbourg est devenu "Habsbourg-Lorraine" et les enfants du couple ouvriront par leurs unions ou leur titulature des branches comme : Modène, Este, Teschen, Méran, H-Hongrie.
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M-Thérèse et l'empereur François Ier ayant des garçons, l'ordre est repris et Joseph nommé roi des Romains puis élu ESERG sous le nom de Joseph II. En seconde noces il épousera Josépha de Bavière, fille de feu Charles VII. Les relations sont donc au mieux mais stériles niveau descendance.
Joseph II n'a pas de descendance mâle, son frère Léopold (grand duc de Toscane) aura le titre de roi des Romains et sera empereur sous le nom de Léopold II.
Ainsi Marie-Thérèse d'Autriche et François Ier, empereur du Saint Empire sont donc les bisaïeux de l'impératrice Marie-Louise et trisaïeux de François-Joseph Ier...

J'espère que vous avez trouvé votre réponse, du moins au niveau généalogie et place de Charles-Albert de Wittelsbach.

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)

Pour continuer une politique anti-Habsbourg qui n'a plus lieu d'être puisque sur le trône d'Espagne est un Bourbon. Le problème est que la "pragmatique sanction" doit être reconnu par tous les royaumes et certains se font tirer l'oreille dont la France, la Prusse et la Bavière. Ce qui amène la guerre de succession d'Autriche.
Lorsque Marie-Thérèse succède à son père, beaucoup de royaumes dont la France voient avec cette femme la fin des Habsbourg.
Frédéric II est prince électeur. Il fait savoir à l'archiduchesse que contre la Silésie, François de Lorraine aura sa voix lors de l'élection à venir. Elle refuse. Il entre en Silésie et propose le duché de Teschen en échange. Nouveau refus de l'archiduchesse d'Autriche. Elle va se battre tout en sentant que d'autres attendent le moment propice pour la curée.
Frédéric II s'approprie la Silésie et chacun d'envisager le dépeçage de la Maison Habsbourg et le morceau à en tirer.
Le Duc de Bavière Charles-Albert (futur Charles VII et cousin par alliance de Marie-Thérèse) lorgne le Tyrol, la Basse Autriche et la Bohême. La France est prête à appuyer un tel voisin pour de telles demandes.
Cependant M-Thérèse par le traité de Nymphenbourg s'engage à appuyer la candidature du duc de Bavière au trône d'Empereur et reconnaît les droits bavarois sur la Bohême. La France a déjà un contingent prêt à aider le duc pour la conquête de ce trône. Aux franco-bavarois viennent s'ajouter la Savoie et l'Espagne. L'Angleterre offre sa neutralité. Les princes allemands attendent pour certains et prennent part contre l'Autriche pour d'autres (Saxe).
Marie-Thérèse se tourne vers la Hongrie. En moins d'un mois l'archiduchesse d'Autriche est couronnée reine de Hongrie à qui elle demande aide et protection, l'assurant d'une bienveillance sans borne et d'une politique très ouverte. 20 000 hommes rejoignent l'armée autrichienne. François de Lorraine est nommé "corégent du royaume" et prête serment aux institutions.
Prague tombe aux mains de Charles-Albert qui est élu empereur du Saint-Empire et Frédéric II -après un traité passé avec l'Autriche- remue de nouveau en Silésie. L'armée austro-hongroise change la donne et entre dans Munich le jour même du couronnement de Charles VII. Les Anglais offrent une médiation qui est acceptée : Frédéric II garde la Silésie et le comté de Glatz, l'Autriche trois duchés dont celui de Teschen. La Saxe n'obtient rien et tourne les talons.
Ce traité permet à Marie-Thérèse de souffler. En juin 1742, Prague est assiégée par l'armée austro-hongroise. Les occupants quittent la place. Marie-Thérèse fait preuve de clémence face aux révoltés et est couronnée reine de Bohême en mai 1742.
Les Anglais de George II ainsi que l'Electeur de Hanovre chassent les Français d'Allemagne en 1743. Les troupes autrichiennes poussent jusqu'au Rhin. Frédéric II passe alliance avec Louis XV mais les Saxons se rangent cette fois du côté autrichien. Le décès de Charles VII, la recherche de paix de son fils en proposant de donner sa voix d'Electeur à l'époux de Marie-Thérèse voit le retour de ses possessions bavaroises.
Afin que la France reconnaisse la "pragmatique sanction" les duchés de Parme et de Plaisance seront offerts au gendre de Louis XV, don Philippe (pour faire moins court).

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)