Bonjour,
Si, pour vous les "commentaires de texte" sont difficiles, pour moi un plan est une véritable colique car tout m'apparait important, même les détails les plus infimes.
Je ne vois pas ce que cette missive a de tellement extraordinaire, d'innovant ni même ce qu'il y a à commenter dans cet échange qui se résume à un rappel de "l'ancien" et à "acter" du nouveau.
Rien donc que Stainville ne sache vu son cursus et celui de son frère.
444 a écrit :
Est-ce judicieux de faire un bref rappel de la rivalité France/Autriche ?
Ce peut être fait en quelques lignes afin de rappeler l'ordre de grands rois avant Louis XV.
C'est une missive qui évoque la diplomatie, je n'y ferais pas personnellement grande place aux batailles mais aux conflits et avec des périphrases : "l'ancien ordre qui vit les traités du tant et tant au mieux pour la grandeur de la France..."
Citer :
Néanmoins il rends les territoires occupés par la France à l'Autriche. Ne peut-on pas dire que cette volonté de paix de Louis XV prépare, certes inconsciemment le renversement des alliances ?
J'ai lu -mais où ?- que la politique de Louis XV, mal comprise, était de ne pas trop "humilier" les vaincus et ainsi de se positionner en éventuel médiateur. Ceci est tout nouveau et sera mal compris, il faut donc "choisir son camp".
Le choix des Habsbourg n'est pas fait "par défaut" : on y travaille des deux côtés. Il faut aussi tenir compte des politiques de Louis XV : l'officielle et l'officieuse.
Les deux vont se rejoindre à travers le "désamour" de Frédéric II face à la France.
Bernis présente le souverain comme traversé d'une illumination mais les faits plus que la politique vont pousser la France ouvertement et sans complexe dans les bras de l'Autriche (qui se montrera tout autant "ingrate").
Citer :
--> Ici on cite Bernis "les maximes de la France ... jusqu'à aujourd'hui (...)".
Ceci vous l'avez évoqué en introduisant la diplomatie française de François Ier/Charles Ier-Quint, de la psychose d'encerclement des monarques français par les Habsbourg qui sera reprise par Frédéric II face aux mêmes.
Citer :
--> Peut-on évoquer ici les rapprochements France/Autriche qui avaient eu lieu avant l'instruction de Bernis ? Je veux parler des négociations secrètes, ... et notamment évoquer la position de la France au départ réticente ?
Pour qu'il y ait "renversement d'alliances", il fallait des alliances. Entre qui et qui et pourquoi ?
Le "renversement" se fait-il par défaut ? Par volonté du monarque ? Les deux ?
Comment la France se trouve-t-elle au sein d'un conflit -au final- austro-prussien ?
Caesar Scipio a écrit :
Il faut aussi traiter les raisons de la fin de l'ancienne alliance.
Citer :
le but n'étant pas de faire un cours magistral :s
Allons, lisez Bernis et décomplexez-vous !
Il fait un cours à Stainville, ce qui est loin d'être "magistral" car nous connaissons la suite...