Gér@rd a écrit :
Alain.g a écrit :
Pour mener une vie pareille et rencontrer tous les grands nom d'europe, il a fallu qu'on le recherche.
Ce n'est pas vraiment l'impression que je ressens en lisant Casanova... Je pense que c'est surtout lui qui cherche à rencontrer les "grands"
Je voulais dire que la rencontre avec Casanova des grands de ce monde, était recherchée, puisque que souvent, sitôt faite la demande, il était reçu par des souverains. Mais ils ne faisaient pas la demande.
Simplement, Casanova était très connu, par son évasion, il l'explique, et je crois aussi par sa personnalité et ses dons de conversation. A Paris, on lui confie la mise en place d'une loterie.
Si l'ambassadeur de Bernis s'est autant attaché à lui, il ne peut uniquement s'agir de connivence entre jouisseurs. Casanova devait être passionnant à écouter, il devait être un magicien de la parole.
Pour la phrase de Mitterrand, elle inclut tous les auteurs y compris français. Je le pense aussi, seul pour moi Chateaubriand est au dessus du vénitien pour la beauté de la langue française. Ne voyez vous pas qu'il y a là quelque chose d'unique et qui traduit une grande intelligence. Tout est si subtil, l'intelligence perce à chaque ligne.
Tout jeune, il est remarqué pour cette raison à Venise. Quelle autre ? Giacomo n'a pas reçu une éducation de prince.
Il y a de par le monde et depuis plus d'un siècle, des milliers et des milliers de casanovistes passionnés de leur grand homme, qui vont sur les lieux d'Histoire de ma vie pour retrouver un endroit qu'il a fréquenté, ses mémoires en main. Leur admiration tient à plus que d'avoir lu un bon roman, le personnage les fascine, pas seulement le séducteur de femmes. Il est bien plus que celà.