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Message Publié : 06 Juin 2003 21:41 
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Eginhard
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Inscription : 22 Mai 2003 16:34
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A la veille de la révolution de 1789, le tableau des rois de l'Europe est contrasté par la situation socio-politique des royaumes en présence et par les capacités personnelles de chaque souverain.

Qu'on en juge !

- Louis XVI, roi de France, est dans l'impossibilité de régler le conflit politique qui va balayer son trône en 3 ans. Il est taxé à l'époque de faiblesse et d'irrésolution.

- Charles IV, roi d'Espagne, sur le trône depuis 1788, est selon toute apparence un niais dominé par sa femme et par le favori de celle-ci Godoy. Le roi d'espagne ne gouverne pas réellement.

- La reine de Portugal (il n'y a pas de roi en titre) va sombrer dans la folie.

- Le roi d'Angleterre, Georges III, sombre également dans la folie en 1789 mais la puissance du royaume est incontestable (l'empire colonial, la flotte, le commerce...).

- Le roi de Naples est sous l'influence de sa femme, Marie-Caroline, une soeur de Marie-Antoinette.

- Le roi de Piemont-Sardaigne fait exception : c'est une monarchie modèle.

- l'empereur d'Autriche Joseph II a fait de profondes réformes, une des principales constituant la confiscation des biens de l'Eglise. C'est un des despotes éclairés par excellence.
Pourtant une révolte couve dans les Pays-Bas autrichiens qui éclatera en 1789.

_ L'impératrice de Russie Catherine II a renforcé le caractère absolutiste du régime : le servage s'est aggravé. Elle règne directement, elle n'est pas taxée de faiblesse, loin de là !

- Le successeur de Frédéric II mort en 1787 : pas d'infos.

Voila le tableau citant les souverains principaux de l'Europe en 1789. On constate que la France, l'Espagne, le Portugal, l'Angleterre et Naples sont gouvernés par des monarques réputés faibles ou empêchés pour maladie.

L'Autriche et la Russie sont gouvernés par des souverains reconnus pour leurs capacités. L'Angleterre jouit d'un prestige déjà immense.

Au regard de ces informations, un risque d'implosion populaire ne vous parait pas t-il inéluctable à plus ou moins long terme ?

La France représente le cas particulier car c'est le plus caractéristique. Mais assez rapidement les souverains de l'Europe craignent la contagion révolutionnaire et les idées nouvelles vont se répandre dans toute l'Europe.

Ne pensez-vous pas que la situation de l'Europe monarchique en 1789 est menacée, les royaumes qui la constituent n'ayant pas fait les réformes nécessaires à leur pérennité ?

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Dominique Poulin


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Message Publié : 07 Juin 2003 2:11 
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Plutarque
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Inscription : 06 Fév 2003 17:36
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Localisation : N France / Paris
Mais quelles étaient les réformes nécessaires à leur perennité?
Le renforcement du servage comme en Russie? La confiscation des Biens de l'Eglise comme en Autriche? 8O 8O 8O

Tonio.

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"La République? Elle est perdue : les brigands triomphent!"
Robespierre.


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 Sujet du message : Tableau des rois de l'Europe
Message Publié : 11 Juin 2003 15:54 
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Eginhard
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Inscription : 22 Mai 2003 16:34
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Le tableau des rois de l'Europe à la veille de la Révolution est contrasté car la situation de chaque pays est différente.

Vous parlez de l'Autriche et de la Russie.

Dans ces deux pays, le trône n'est pas menacé. Malgré le caractère absolutiste de ces deux empires, l'Autriche sort renforcée de la confiscation des biens de l'Eglise et la Russie compte seulement sur la scène européenne depuis moins de 50 ans.
A ce titre, le servage représente une des têtes de pont du caractère autocratique du régime. L'instruction, est absolument inexistante dans le peuple : la religion la remplace .

En proposant ce tableau, il fallait bien que je cite l'Autriche et la Russie. Mais que dire de l'Espagne, le Portugal, le royaume de Naples... Ces royaumes sont faibles car dirigés par des rois faibles avec des économies assez rudimentaires et en retard sur leur temps.

Lors des guerres de la Révolution et de l'Empire, l'Espagne sera une proie de choix. Le Directoire et l'Empire ont font un vassal de la France. En 1808 c'est l'annexion pure et simple à l'Empire Français.

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Dominique Poulin


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Message Publié : 23 Juil 2003 9:45 
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Hérodote
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Inscription : 22 Juil 2003 22:22
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Il faut aussi compter le vieil empire ottoman qui est en déclin depuis la mort du grand sultan Soliman le Magnifique au XVIème siècle. Proie facile pour Catherine II de Russie qui voulait envahir l'Empire turc pour rétablir l'empire byzantin dans les Balkans et au Moyen-Orient. Mais elle choisira plutôt la Pologne.

Dominique Poulin, vous avez dit que le Royaume de Piémont-Sardaigne (seulement fondé en 1814, et qui jusque là s'appellait le Piémont ou la Savoie) était un état modèle en Europe. Il a très vite cédé à la République française en 1793.

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" [...] Monsieur Victor Hugo est devenu un peintre en poésie; Delacroix [...] est souvent à son insu, un poète en peinture. "

Ch. Baudelaire


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Message Publié : 23 Juil 2003 10:34 
Le royaume de Piémont-Sardaigne se forme vers 1763, quand le duc de Savoie et Piémont annexe la Sardaigne et s'octroie par conséquent la couronne royale de Sardaigne (ce n'est vraiment là que l'on commence à parler de Royaume de Sardaigne ou d'états Sardes, même si le centre reste à Turin)


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Message Publié : 04 Sep 2003 20:08 
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Plutarque
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Inscription : 31 Août 2003 18:34
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Il est étrange de constater que le seul royaume où la Reine "reste à sa place" par rapport aux modes françaises est celui... de Madame Clothilde, qui avait été élevée dans une cour habituée à l'effacement de Marie-Thérèse puis de Marie Lezcynska au milieu des frasques des rois et de leurs maîtresses.

Toutes les autres, ayant eu pour modèle des femmes de politique, que ce soit Marie-Thérèse, la grande Catherine ou Elisabeth de France (on en parle moins mais la politique européenne est malheureusement son sport de prédilection :cry:) rêvent d'être des Impératrices avec ou sans le titre qui va avec.
Et le pire, c'est que pour la plupart, elles n'en sont sans doute même pas conscientes...

Maialen, de l'art de ne rien dire.


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Message Publié : 06 Sep 2003 15:32 
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Eginhard
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Vous parlez de Madame Elisabeth de France ? s'agit-il de la fille de louis XV, mariée à un infant d'Espagne et devenue par la suite duchesse de Parme ? il est vrai que cette princesse s'est beaucoup interessée à la politique et aurait souhaité mieux que le trône souverain du duché de Parme.

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Dominique Poulin


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Message Publié : 06 Sep 2003 17:31 
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Oui oui c'est bien d'elle dont je veux parler; mille excuses, j'aurais du préciser.

Maialen


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Message Publié : 29 Juin 2004 11:04 
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Il est étrange de constater le triste destin de cette fille de Louis XV, Elisabeth de France, Duchesse de Parme, Plaisance et Gaustalla...
Louis XV a fait le malheur de sa fille, et ne se l'est sans doute jamais pardonné, aprés lui avoir déniché le modeste duché de Parme, il fallut encore payer la rénovation du Palais princier, plus bon nombre d'envois de meubles et autres présents...
Madame Infante, comme on l'appelait, avait pour modèle la cour de Versailles, et elle ne pouvait se résoudre à vivre autre part que dans cette cour somptueusement magnifique, auprès d'une famille adorée.
Ce sera le malheur de sa vie... Elle cherchera toujours à reconstruire ce qu'au fond elle ne s'était jamais résolue à quitter. La preuve elle mourra à Versailles là où elle était née.


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Message Publié : 29 Juin 2004 11:29 
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Localisation : Colmar
Petite correction :wink: :

Citer :
- l'empereur d'Autriche Joseph II


Il possède l'Autriche à titre personnel, mais est en réalité empereur du Saint Empire, qui englobe l'Autriche. Il mourra en 1790 et ne connaîtra donc pas grand chose de la suite des événements révolutionnaires d'Europe. Lui succèdera Léopold II (1790-1792) puis François II (1792-1806), qui sera le dernier empereur du Saint-Empire, et empereur d'Autriche (1804-1835).

Citer :
- Le successeur de frédéric II mort en 1787 : pas d'infos.


Frédéric II est mort en 1786 (le 17 Août). C'est Frédéric-Guillaume II qui lui succéda à la tête du royaume de Prusse (1786-1797).
Il lutta contre les idées des Lumières et ne montra que peu d'intérêt pour les affaires militaires, les confiant au duc de Brunswick et à un collège suprême. Il abandonna également la gestion du royaume à ses favoris et son pays en resortit fortement affaibli.
Frédéric-Guillaume III lui succédera et relevera le royaume en en faisant un des plus puissant d'Europe (la future Allemagne).

Amicalement,


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Message Publié : 12 Août 2004 8:53 
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Grégoire de Tours
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Dominique Poulin a écrit :
- Le roi de Piémont-Sardaigne fait exception : c'est une monarchie modèle.


Pourriez-vous, nous préciser en quoi, svp, Dominique ? Sur quoi étayez-vous cette affirmation du point de vue politique, social ou économique ?
Je sais que vous aimez beaucoup la cour de Turin... :roll: :wink: mais cela ne me suffit pas. :lol: :wink:


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Message Publié : 12 Août 2004 21:45 
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Eginhard
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Sire je vais préparer à Votre Majesté un rapport sur la situation du royaume de Piémont-Sardaigne en 1789. Je pense vous le remettre d'ici quelques jours. Vous savez Sire que je tiens à conserver vos bonnes graces...

Revenons sur terre. Non je n'aime pas la cour de Turin. L'excès de dévotion m'est insupportable. Je préfère de loin la cour de Versailles et en deuxième position les cours de Vienne et de Saint-Petersbourg. :wink: :

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Dominique Poulin


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Message Publié : 22 Sep 2004 16:47 
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Eginhard
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Au XVIIIe siècle, le royaume de Piémont-Sardaigne représente un Etat nouveau dont l'esprit d'initiative et de développement n'est pas négligeable. Son rang royal lui a été accordé au terme du traité d'Utrecht en 1713, avec la donation de la Sicile, finalement cédée à l'Autriche en 1718, puis de la Sardaigne. Son histoire est déja ancienne et se confond avec celle de la Savoie depuis 700 ans.

A l'opposé des autres monarchies européennes, le Piémont-Sardaigne fait figure de parent pauvre. Il ne peut se mesurer avec la France, l'Espagne ou l'empire des Habsbourgs sur les plans économiques ou militaires par exemple. Mais sur le plan de la politique diplomatique, les ducs de Savoie ont toujors fait figure de "fins renards" en préservant leurs interets et en nouant et en défaisant leurs alliances au gré d'une politique de bascule notamment sous Louis XIV.

Au sein de la péninsule Italienne, le Piémont-Sardaigne est l'un des Etats les plus puissants avec le Grand-Duché de Toscane et le Milanais, possessions de l'Autriche. Les souverains de la dynastie des Savoie, à l'instar des despotes éclairés renforcent la monarchie dans le but d'instaurer les réformes nécessaires à la création d'un Etat moderne. Victor-Amédée II renforce l'administration en créant un conseil d'Etat et par la nomination d'intendants dans les provinces. La noblesse est appelée à jouer un role de premier plan. Elle tient une place prépondérante et le roi lui confie volontiers des responsabilités administratives, diplomatiques ou militaires. De nombreux fonctionnaires d'origine bourgeoise sont anoblis.
Comme dans tous les royaumes italiens, le clergé possède la plus grande partie des biens fonciers. Le Piémont-Sardaigne entend limiter l'influence du clergé et diminuer sa puissance. En 1727, il signe un concordat avec Rome garantissant le controle du souverain sur le clergé. L'élaboration d'un cadastre permettant la réduction des domaines exonérés d'impots va dans ce sens.

Cependant, malgré des atouts en matière bureaucratique, la situation du royaume n'est pas sans handicaps.
L'ensemble des provinces sont des régions rurales. La Sardaigne, trés pauvre, possède une économie essentiellement pastorale. Les villes sont petites en comparaison avec les autres grandes métropoles européennes comme Londres ou Paris. Toutefois, leur démographie progresse mais lentement, Turin passe de 44 000 habitants en 1702 à plus de 92 000 habitants en 1791. La bourgeoisie marchande ou artisanale est peu présente, meme si l'on note un développement notable de la soie, destiné à l'exportation surtout en France.

La fin du XVIIIe siècle, avec le règne de Victor-Amédéee III de 1773 à 1796, est marquée par la fin de l'esprit de réforme. Le roi accentue le caractère bureaucratique et militaire du régime. La noblesse sert toutefois fidèlement le roi, elle est obéissante.
Avec le tournant de 1789 en France, et la coalition des rois de l'Europe contre le régime révolutionnaire, le Piémont-Sardaigne est le plus menacé. A la fin de 1792, Nice et la Savoie sont perdues.
Mais déja un sentiment authentiquement national est palpable et cela à l'opposé de la plupart des autres Etats de la péninsule. Cette situation permettra en 1860 la mainmise de la dynastie des Savoie sur toute l'Italie.

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Dominique Poulin


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Message Publié : 12 Fév 2005 12:54 
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Hérodote
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Inscription : 28 Jan 2005 11:45
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Excusez moi de troubler ce concert de bonnes grâces aux monarques de 1789, il apparait si j ai bien compris les proses exposées que le despotisme éclairé tel qu'on a coutume de présenter les rois d'Autriche, de Russie, du Portugal et autres, soit en votre faveur.
N'est il pas au contraire la démonstration des difficultés rencontrées par un Etat ? Une réforme imposée par le haut alors même que la base sociale de la monarchie la conteste (noblesse entre autre), n'est-elle pas l'aveu de problèmes graves ?

Finalement, avec l'avénement de la Révolution française, tous arrêtent cette politique percevant justement ce qu'elle doit engendrer : soit le succès de la réforme et la précipitation d'un courant libéral; soit l'échec et le renforcement de privilèges source des difficultés des royaumes.
Un cas peut être a part, la Russie.
Deux ou trois exemples à l'appui de ce propos :

1) la Pologne, réforme de 1791 par Stanislas, renforçant le roi, révolte une partie de la noblesse qui finit par appeler Catherine.

2) Russie, politique d'ouverture jusqu'en 1773; puis réaction brutale à la révolte de Pougatchev, création d'une noblesse (c'est ce qui différencie la Russie des autres royaumes)

3) Politique de Joseph II dans les Pays Bas autrichiens, révoltes contre les réformes, qui favorisent la genèse du groupe vonckiste, base des patriotes de 1793.


Sur les jugements portés sur Georges III et Frédéric-Guillaume III, il faut reconnaitre pour le premier l'aide indispensable de son premier ministre (Pitt pour une part importante de son règne) ce qui lui a permis de tenir son pays. Pour la Prusse, le succès des réformes est effectivement grandiose, écrasement par Bonaparte, invasion complète du pays, maintenu selon les bonnes volontés de l'empereur...
Le problème majeur des monarchies à la veille des bouleversements de 1789 semble bien d'être arrivées au terme de leurs principes : renforcement des Etats, mainmise par l'un sur ces constructions qui ne lui sont plus personnels. A force de vouloir créer des Etats, ils finissent par perdre l'élément moteur d'une monarchie, le caractère personnel du pouvoir. :lol:


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Message Publié : 13 Fév 2005 11:32 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 04 Jan 2005 16:28
Message(s) : 485
Dominique Poulin a écrit :
Charles IV, roi d'Espagne, sur le trône depuis 1788, est selon toute apparence un niais dominé par sa femme et par le favori de celle-ci Godoy. Le roi d'espagne ne gouverne pas réellement.


Il n'a pas la valeur de son prédécesseur, qui a eu un règne positif. Mais sans l'intervention militaire de Bonaparte, il n'est pas sûr du tout que le régime aurait changé .

Citer :
Le roi d'Angleterre, Georges III, sombre également dans la folie en 1789 mais la puissance du royaume est incontestable (l'empire colonial, la flotte, le commerce...).


Mais l'influence des rois a cessé d'être décisive en Grande-Bretagne... depuis Cromwell, et encore plus après la Glorieuse Révolution.

Citer :
L'empereur d'Autriche Joseph II a fait de profondes réformes, une des principales constituant la confiscation des biens de l'Eglise. C'est un des despotes éclairés par excellence.
Pourtant une révolte couve dans les Pays-Bas autrichiens qui éclatera en 1789.


Ici, il faut parler de réaction plutôt que de révolution ! Et encore une fois,
sans l'intervention des armées de la Révolution, cela n'y aurait rien changé.
"La Révolution Brabançonne (1789-1790) est une révolte menée contre les mesures de rationalisation imposées par Joseph II (empereur d’Autriche 1765-1790), surnommé l'Empereur-Sacristain. Ces réformes sont mal acceptées par les pouvoirs traditionnels et locaux (église, justice, Etats provinciaux, corps de métiers) et une réaction ne se fait pas attendre. Malgré leurs dissensions internes, divers opposants vont s’unir et ils vont dominer le courant réactionnaire. Les révolutionnaires gagnent une première bataille, mais l’armée des Patriotes (bras armé de la révolution brabançonne) doit finalement céder."

Citer :
Au regard de ces informations, un risque d'implosion populaire ne vous parait-il pas inéluctable à plus ou moins long terme ?


Pas nécessairement.
La France de la Révolution et de l'Empire exporte ses problèmes...Et la sympathie qui pouvait exister au départ (notamment en Angleterre ) cède devant le spectacle des troubles de la Révolution puis des invasions napoléoniennes.


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