Je pense qu'Arvernes a bien saisi une des inexactitudes véhiculées par le film. Quand on le voit, en effet, on ne comprend pas comment le dauphin Louis peut ne pas avoir envie de sa femme. Quel homme ne désirerait la Dunst, n'est-ce pas ?
Eh bien, voilà... erreur de casting ! Il aurait fallu une gamine, tout simplement, et les choses auraient pris un autre éclairage !
Comme le dit Chou d'amour, c'était des gosses qu'on avait fourrés dans un lit, 14 et 15 ans, et, surtout, 0 expérience...
Philippe Dean, je suis d'accord avec vous sur le fait que le romantisme avait bien peu à voir avec ces unions politiques. Marie-Antoinette était peut-être une rêveuse, elle le savait très bien. Sa soeur chérie Caroline venait de s'en aller pour épouser Naples...
L'Autriche se mariait maintenant avec la France, et le coeur n'avait pas son mot à dire.
D'ailleurs, à l'époque, dans l'aristocratie, s'aimer entre époux eût été du dernier ridicule. Les unions reposaient sur toutes sortes de contingences, hors les sentiments.