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Message Publié : 30 Déc 2004 19:38 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Localisation : village des Pyrénées
Je cite intégralement l'avant-propos d'un livre: "Hautefaye, l'année terrible", de Georges Marbek, éditions Robert laffont. Cette histoire est bouleversante. Je ne sais pas la résumer plus succintement.
Citation:

Le 16 août 1870, un mois après la déclaration de la guerre à la Prusse, quelques jours après l'annonce des premiers désastres sur le front de Lorraine, dans la chaleur d'un été torride, plusieurs centaines de paysans, venus comme chaque année à la foire d’Hautefaye, petit village de dix maisons perdu dans la campagne du Périgord, s'en prennent avec une violence inouïe à un homme jeune, connu et estimé dans la région, l'accusent à tort de souhaiter la défaite de la France, d'envoyer de l'argent à l'ennemi, d'avoir crié : Vive la République! L'homme qui. bien que réformé, vient de s'engager comme simple soldat et doit partir dans deux jours combattre les Prussiens, proteste de sa bonne foi, s'efforce de convaincre ses agresseurs qu'ils se méprennent. Mais la foule, échauffée par le vin, égarée par des rumeurs sans fondement, aveuglée par le désir de trouver à tout prix un responsable à ses malheurs, sourde aux protestations de celui qu'on a montré du doigt, l'invective de plus belle. Des menaces, elle en vient aux actes, attaque l'homme à coups de poing, à coups de bâton, à coups de pied. toute une population hargneuse se rue sur la victime désignée par quelques-uns, hurlant à la mort du « Prussien ». Des vieillards, des enfants s'acharnent avec une hallucinante férocité, sans se soucier de savoir si les accusations lancées contre cet homme sont le moins du monde justifiées. Faute d'avoir réussi à le pendre à une branche de cerisier, des enragés l'attachent à un travail à ferrer les bœufs, lui arrachent des ongles de pied, le martyrisent à coups de sabot, à coups de crochet dans la tête, le traînent en sang dans l'unique ruelle du bourg aux cris de : Vive l’Empereur! Vive la France! tentent de l'écarteler, dressent un bûcher, le jettent encore vivant sur le bois mort, demandent aux plus jeunes enfants de craquer l'allumette, dansent autour des flammes avec des déhanchements obscènes, triturent le « cochon qui grille », recueillent de sa graisse sur du pain, en mangent et se réjouissent à l’idée que le gouvernement va leur verser une paie pour les récompenser d'avoir accompli cet exploit héroïque!

Immédiatement colporté de bouches à oreilles le bruit des scènes de barbarie d’Hautefaye sème l'horreur et la panique dans la région. L'affaire est évoquée à la Chambre des Députés dans les fièvres des nouvelles désastreuses qui arrivent de la guerre. Le ministre de l’Intérieur fait hâter les poursuites, demande un châtiment exemplaire. Une soixantaine de personnes sont arrêtées. Entre-temps Napoléon III capitule à Sedan, l’Empire s'écroule. Le 4 septembre la République est proclamée. Vingt et un prévenus sont finalement inculpés et jugés aux assises de la Dordogne, le 21 décembre 1870 : tous paysans et artisans honnêtes de treize à soixante-douze ans, sans passé judiciaire. Au cours du procès, aucun d'entre eux n'a pu énoncer le moindre grief contre leur victime. « C'était un brave homme, disent-ils. On nous a trompés, nous étions ivres... »

Un brave homme écorché, torturé, brûlé vif par des braves gens. Telle est la physionomie singulière du crime d’Hautefaye, répétition « exemplaire » dans la France rurale de la fin du XIXe siècle d'un rite de violence sociale vieux comme le monde : le meurtre de la victime émissaire.

Quatre des accusés sont condamnés à mort et guillotinés sur la place minuscule du bourg, sous les yeux de la population.

Survenu dans les profondeurs du pays en pleine guerre, commis sous l'Empire au nom du souverain, jugé sous la République, à la veille de la Commune de Paris, au nom de la civilisation, le crime collectif d’Hautefaye n'a guère laissé de trace dans l’Histoire. A Hautefaye même et dans les environs le bûcher, puis la guillotine ont imprimé dans la mémoire collective le souvenir d'un tel cauchemar, que pendant trois générations, les gens ont préféré se taire et oublier.

Pourtant cet épisode dramatique de l’Année terrible qui en connut tant d'autres est beaucoup plus qu'une sombre affaire locale. C'est à l'échelle d'un hameau reculé l'irruption, fulgurante, à un moment critique de notre Histoire, de toute la « sauvagerie » contenue d'une société villageoise ordinairement paisible. Irruption que rien de précis ne donnait à prévoir et qui aurait pu se produire ailleurs, avec la même déconcertante soudaineté d'un phénomène volcanique né d'une fracture de l'écorce terrestre.

La tragédie d’Hautefaye a ceci de particulier que ses origines sont diffuses, ses circonstances fortuites, à la fois lointaines et proches, nationales et régionales, en tout cas indissociables des événements politiques qui ont secoué le pays dans les derniers mois du Second Empire. Evénements peu glorieux de notre passé récent - et, pour cette raison, volontiers méconnus. Evénements [qui] ont créé le climat qui a rendu possible la transe meurtrière des voraces d’Hautefaye, avivé leur délire de cruauté, nourri leur ivresse de sang et de feu.

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)


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Message Publié : 30 Déc 2004 19:51 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Localisation : Versant lorrain des Vosges
Cet événement stupéfiant a également été étudié par Alain Corbin dans son livre Le village des cannibales (Aubier).

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Message Publié : 30 Déc 2004 22:21 
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Eginhard
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Localisation : Paris
Le Périgord est une région qui avait un vieux sentiment anti-nobiliaire comme le Limousin, et qui comme le Limousin, s'était ralliée au bonapartisme. Cet épisode est le dernier avatar d'une culture de la peur et de la violence qui caractérisait la paysannerie française jusqu'à la moitié du XXè siècle où tout commence à changer. Il montre bien en quoi la fin du XIXè siècle est une période de transition entre un passé violent où la rumeur avait un rôle prépondérant (Corbin parle de "culture du tocsin") et la nouvelle ouverture des campagnes puisqu'on a ici l'amalgame avec un événement politique et une franche prise de position en faveur de Napoléon III.
Quoiqu'il en soit, cet épisode est saisissant...


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Message Publié : 31 Déc 2004 9:49 
le crime d'Hautefaye a fait l'objet d'un "feuilleton" dans le journal "La Charente Libre" il y a environ une trentaine d'année.
c'est à retrouver


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 Sujet du message : Publié en poche !
Message Publié : 31 Déc 2004 13:03 
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Polybe
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Localisation : virtuellement : Allassac (19) Manoir des Tours / Paris (75) 20 rue dauphine et 22 rue de l'arbre sec
"Le village des cannibales" consacré à cette tragédie est disponible en collection de poche, à un coût tres abordable !
Image
C'est un ouvrage de l'Historien toujours extrêmement pertinent Alain CORBIN qui connait bien la région... et surtout le Limousin voisin !
http://www.lire.fr/critique.asp/idC=317 ... =214&idG=6

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Message Publié : 04 Jan 2005 10:46 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 23 Oct 2004 9:14
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Localisation : village des Pyrénées
Avant d'acheter celui que vous me conseillez, j'ai relu le livre de Marbek.

Une grosse moitié du livre est consacré aux évènement politiques du début de l'année 1870, montrant l'utilisation (la manipulation? j'attends vos avis) des ruraux pour soutenir l'Empire, contre les républicains parisiens. dans ces campagnes, selon ce livre, les gens votaient OUI ostensiblement, sans secret ni isoloir, et donc à 100%.

On traversait le village avec le bulletin au ruban de son chapeau. (J'ai vu une tentative de vote ostensible en Limousin en 1974, par des socialistes. Mais heurusement, sous la 5eme, le passage dans l'isoloir est obligatoire, et le maire le leur a rappelé)

Il est remarquable qu'à Hautefaye on s'attaqua à un noble légitimiste, certes, mais pour l'heure loyal au pouvoir en place et à son pays (il était volontaire pour partir au front) , au prétexte (fallacieux) qu'il aurait crié "vive la république".

Avez-vous des documents ou des informations sur les différents plébiscites et élections sous le second empire, les arguments de campagne, les statistiques de participation et résultats à la campagne et à la ville?

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Dernière édition par Dédé le 04 Jan 2005 11:09, édité 1 fois.

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Message Publié : 04 Jan 2005 11:01 
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Philippe de Commines
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dédé a écrit :
Une grosse moitié du livre est consacré aux évènement politiques du début de l'année 1870, montrant l'utilisation (la manipulation? j'attends vos avis) des ruraux pour soutenir l'Empire, contre les républicains parisiens. dans ces campagnes, selon ce livre, les gens votaient OUI ostensiblement, sans secret ni isoloir, et donc à 100%.


Il vaudrait mieux dire les "républicains urbains", parce que -quand même- il n'y avait pas qu'à Paris que les grandes villes étaient républicaines... :lol:

De plus, certains départements donnaient la majorité aux républicains. Je n'ai pas la liste en tête.

Citer :
On traversait le village avec le bulletin au ruban de son chapeau. (J'ai vu une tentative de vote ostensible en Limousin en 1974, par des socialistes. Mais heurusement, sous la 5eme, le passage dans l'isoloir est obligatoire, et le maire le leur a rappelé)


Ceci ne se passait pas ainsi dans toutes les communes rurales (le bulletin au chapeau). Par contre, il est certain qu'il n'y avait quasiment pas d'isoloir, dans la plupart des petites communes...

Citer :
Avez-vous des documents ou des informations sur les différents plébiscites et élections sous le second empire, les arguments de campagne, les statistiques de participation et résultats à la campagne et à la ville?


Il faut que je remette la main sur le travail de Frédéric Bluche (que sais-je).


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Message Publié : 04 Jan 2005 11:12 
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Philippe de Commines
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Localisation : village des Pyrénées
Citer :
Il vaudrait mieux dire les "républicains urbains",

Entièrement d'accord.
Mais le livre (racontant une histoire vraie de façon romancée) ne parle que de Paris, et surtout de Belleville, et de Périgueux.

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Message Publié : 04 Jan 2005 12:53 
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Polybe
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Localisation : virtuellement : Allassac (19) Manoir des Tours / Paris (75) 20 rue dauphine et 22 rue de l'arbre sec
J'ai consacré une petite page de mon site :

http://perso.wanadoo.fr/eliedufaure1824-1865/cloche.htm

à deux temoignages, issus de correspondances privées, relatifs à des scrutins ou suite de scrutin à Allassac (19)... pas si éloigné d'Hautefaye que cela... mais les évènements sont loins d'être aussi dramatique !

:wink: Et merci encore à l'historien CORBIN pour la pertinence des éclairages qu'il peut livrer !

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Message Publié : 31 Jan 2005 14:48 
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Philippe de Commines
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Localisation : village des Pyrénées
Citer :
Et merci encore à l'historien CORBIN pour la pertinence des éclairages qu'il peut livrer !

je suis bien d'accord

voir l'Histoire du corps (seuil) , et un entretien de plusieurs pages dans "l'Histoire" de février 2005 (en fait très orienté sur l'histoire de la sexualité)

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Message Publié : 14 Fév 2005 8:42 
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Philippe de Commines
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Localisation : village des Pyrénées
je viens de lire le livre de Corbin le village des cannibales
c'est un bon compléménet de celui de marbek.

une idée que j'y ai découverte:
l"enthousiasme du milieu rural, lors des élections et du plébicite de la fin du second empire, est du à un réel enrichissement des campagnes sous l'empire.
Enrichissement mis en péril par deux sècheresses successives en 1868 et 1870.

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 Sujet du message : hautefaye - illustration
Message Publié : 14 Fév 2005 18:39 
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Polybe
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Localisation : virtuellement : Allassac (19) Manoir des Tours / Paris (75) 20 rue dauphine et 22 rue de l'arbre sec
vu sur le site : http://jeanlucmontant.free.fr/perigord6.htm

cette illustration :

Exécution à Hautefaye (Dordogne) de 4 des 21 condamnés pour l'assassinat d'Alain de Moneys d'Ordières.


Image

Le lundi 6 février à 8h31 à Hautefaye, quatre des vingt et une personnes condamnées pour l'assassinat le mardi 16 août 1870, d'Alain de Moneys d'Ordières, sont guillotinées.

Sur les rapports entre l'Histoire - politique - et la... météo... et les conséquences induites sur l'agriculture donc le niveau des subsistances
( ...ou alors sur la surmortalité des personnes âgées en cas de canicule (:8:) ) : il y a un champ immense d'investigation !!!

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Message Publié : 25 Juil 2005 17:24 
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Philippe de Commines
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Localisation : village des Pyrénées
Je reviens sur le sujet pour ajouter cette suite:
L'un des auteurs de ce suplice, Jean Campot, est libéré du bagne en 1913.
Une coutume du bagne voulait qu'on donne à un assassin le nom de sa victime, entre bagnards. Il s'est donc appelé "de Moneys" pendant 43 ans. A sa sortie, il a tenu à conserver ce surnom, qu'il a transmis à son fils. Ainsi, aujourd'hui, les "de Moneys" de Nouvelle Calédonie sont les descendants d'un des l'assassins d'Alain de Moneys, et doivent leur nom à cet assassinat.
Le 16 août 1970, 100 ans après, tous (descendants des familles de la victime et des assassins) ont assisté à une messe du pardon à hautefaye.

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Message Publié : 27 Mai 2009 11:08 
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Philippe de Commines
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Localisation : village des Pyrénées
Cette histoire revient dans l'actualité, avec un livre : Mangez-le si vous voulez, de Jean Teulé, Julliard.

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Message Publié : 27 Mai 2009 17:21 
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Salluste
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Ce livre fait l'objet de la critique littéraire du canard enchaîné de la semaine précédente.


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