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Message Publié : 30 Oct 2023 14:48 
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Polybe
Polybe

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Bonjour à tous,

En regardant le film « major Dundee » et en s’intéressant à la bataille de Palmito Ranch, je constate que des incidents frontaliers entre les troupes impériales françaises au Mexique et les troupes de l’Union semble avoir du lieu à la frontière Américano-Mexicaine , est-ce que vous pouvez m’en dire sur ces événements ?

Merci d’avance pour votre réponse.


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Message Publié : 01 Nov 2023 14:59 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Inscription : 23 Déc 2004 18:02
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
Bonjour

il ne s'agit que d'un "western"
western et Français au Mexique
https://www.passion-histoire.net/viewto ... 69&t=42887

sur la forme :
la faculté qu'ont les Etatsuniens à travers le prisme du cinéma raciste et xénophobe de Hollywood d'alors (en voie de politiquement correct wôkisation all inclusive désormais) de se réserver le bon rôle et se donner bonne conscience vis-à-vis d'un pays et population qu'ils ont très largement agressé de 1836 à 1917 au bas mot, y compris sous des motifs de supériorité raciale anglo-saxonne, qu'ils ont dépouillé et spolié jusqu'à l'hémiplégie de la moitié de son territoire...
le même principe que les 7 Mercenaires les gentils Américains libérateurs et sauveurs de ces crasseux stupides ignorants fainéants et peureux peones Mexicains

sur le fond
il s'agit plus d'une réécriture de l'Histoire avec le bon alibi et bonne excuse de l'Intervention Française, soit dit en passant il n'y a jamais eu de "Lanciers" Français au Mexique sinon au mieux des Lanciers Mexicains et Uhlans Autrichiens plus exactement Polonais

à Bagdad fin 1865 début 1866 des Mexicains (Impériaux) avec le renfort de quelques Autrichiens (et le soutien naval de la Marine Française, donc des Marins, pas des soldats) se sont produits des événements qui pourraient ressembler à un affrontement avec des Etatsuniens, voilà tout

l'Armée Française n'a pas occupé tout le Mexique, loin s'en faut, aussi sur toute la frontière avec le Mexique, elle n'a été que très peu au contact direct des Etats-Unis
...et encore à partir de 1865, puisqu'avant cette date, excepté la Californie il s'agissait des Etats Confédérés du Texas jusqu'en Arizona
Image


petite anecdote personnelle, nos grand amis Etatsuniens sont toujours heureux de me parler sur leurs forums du "Cinco de Mayo" qui célèbre la défaite de Puebla, c'est bien commode pour oublier le Texas de 1836 et le traité de 1848, pour s'imaginer quelque injustice et rancœur du Mexique envers d'autres qu'eux

or cette fête bien connue aux Etats-Unis, et pour cause, est surtout celle des chicanos, des familles Mexicaines immigrées ou descendantes d'hispaniques du quart sud-ouest des Etats-Unis spolié au Mexique en 1848,
au Mexique à part à Puebla cette fête n'est pas célébrée, c'est surtout celle plus connue des Morts Día de Muertos justement on y'est, qui est autre chose que notre triste Toussaint
et celle de l'Indépendance en septembre face aux Espagnols, il n'y a pas de haine ni rancœur vis-à-vis de la France, Juarez en 1870 voulait envoyait une Légion à notre secours

Pobre México, tan lejos de Dios y tan cerca de Estados Unidos
Pauvre Mexique si loin de Dieu si prés des Etats-Unis!

_________________
"A moi Auvergne"


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Message Publié : 06 Nov 2023 22:05 
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Thucydide
Thucydide

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Loïc a écrit :
à Bagdad fin 1865 début 1866 des Mexicains (Impériaux) avec le renfort de quelques Autrichiens (et le soutien naval de la Marine Française, donc des Marins, pas des soldats) se sont produits des événements qui pourraient ressembler à un affrontement avec des Etatsuniens, voilà tout

Bagdad est un village de pêcheurs situé à l'embouchure du Rio-Grande.
Ce fut le seul affrontement direct, quoique limité, entre des militaires américains et français durant cette sorte de « guerre froide » que se livrèrent les deux pays entre 1860 et 1867.
La marine française fut constamment sollicité dans la région puisque l'Empire ne possédait pas de navires.
C'est le 4 janvier 1866 qu'eut lieu l'affrontement décisif.



Ma référence : "La campagne du Mexique (1862-1867)" de Jean Avenel.


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Message Publié : 10 Nov 2023 22:27 
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Jean Froissart
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Inscription : 23 Déc 2004 18:02
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
Il est difficile de voir dans cet événement un affrontement décisif et exclusivement Franco-Etatsunien de ce qui fut plus un pillage et mise à sac de soudards, une grande tradition étatsunienne quand ils passent la frontière Mexicaine de 1836 à 1917 et qui impliqua bien plus des Mexicains contre des Mexicains

en confrontant et remontant aux sources Françaises Mexicaines et Etatsuniennes

la charge héroïque des chevaliers blancs américains contre les méchants cavaliers Impérialistes Français sans doute pour faire oublier l'impérialisme Yankee en deçà du Rio Grande pour réécrire l'Histoire façon Hollywood fait pschitt...

Un nouveau personnage parut en scène, à la fin de décembre 1865, c'était le général Crawford. Il se présentait avec une commission du major général de l'armée républicaine du Mexique, ayant pleins pouvoirs pour lever une division de volontaires au nom de Juarez. Il avait pour chef d'état-major le colonel Reed.
« République mexicaine; division américaine, près de Matamoros, Mexique. Le gouvernement mexicain ayant dûment autorisé le major général Crawford à lever et équiper une division de troupes pour le service mexicain »

Les rapports devinrent si tendus que le commandant mexicain arma des retranchements en face de Brownsville , en menaçant de canonner cette ville à la première agression. De son côté, Weitzel ordonna de préparer des pontons, de reconstruire le vieux fort Brown et d'y placer des pièces de Parrott de 32.
Quant à Crawford, il réunit à Clartsville (Texas) environ 400 hommes, la plupart nègres ou mulâtres, dont une partie traversa le Rio-Grande dans la soirée du 4 au 5 janvier 1866 à minuit.
Ce premier détachement, sous les ordres de Reed, surprit et désarma les gardes du bac, s'empara des embarcations les plus légères et alla chercher du renfort sur la rive texienne.
Dans la matinée, les flibustiers envahirent et pillèrent la ville de Bagdad, dont ils firent la garnison prisonnière; ils attaquèrent la canonnière impériale Antonia, mouillée près de la rive droite; mais elle répondit à leur feu par deux bordées qui les dispersèrent.
Dans la matinée du 6, la corvette à vapeur le Chaptal, ayant à bord le capitaine de vaisseau Clouet, commandant la subdivision navale du Mexique, et la canonnière la Pique, arrivèrent devant Bagdad, dont Escoledo avait pris le commandement.
Un détachement du 118e régiment fédéral* partit alors de la rive gauche, avec la mission de protéger les citoyens américains résidant à Bagdad;
mais ce fut une précaution inutile, les vainqueurs d'un jour, comprenant qu'ils ne pourraient conserver leur conquête, évacuèrent volontairement la ville.
Le passage et le stationnement momentané des troupes régulières des États-Unis sur la rive mexicaine
a donné lieu à des protestations officielles du Mexique (Impérial) et de la France

*le 118th US Colored Infantry Regiment c'est à dire un régiment de soldats noirs

Le 23 janvier 1866 , M. de Montholon, ministre de France aux États -Unis, donnait en ces termes, au ministre des Affaires Etrangères, des renseignements sur les suites de l'affaire de Bagdad :
« D'après les dépêches télégraphiques reçues ici avant-hier, 60 hommes d'un régiment de nègres stationné sur le bas du fleuve auraient quitté leur camp pendant la nuit du 5 au 6 janvier 1866, et, traversant la rivière, seraient parvenus, grâce aux intelligences qu'ils avaient sans nul doute dans la place, à s'emparer de Bagdad, qui aurait été immédiatement livré au pillage par les soldats faits prisonniers qui se seraient déclarés libéraux, et par les nègres venus du Texas.
« Un bâtiment ancré dans le fleuve aurait en même temps été attaqué, mais sans succès . Instruit de ces faits, le général commandant a immédiatement envoyé des troupes à Bagdad ,
dont la soi-disant garnison s'était réfugiée dans le haut de la ville, et en aurait fait prendre possession momentanément pour empêcher la continuation du pillage. Il avait en outre donné
un ordre de ne remettre la place qu'à l'autorité impériale. quand elle se présenterait.
« Aussitôt que ces faits m'ont été signalés , je me suis rendu chez M. Hunter, faisant fonctions de secrétaire d'État , pour lui demander compte de la conduite des troupes chargées de maintenir l'ordre sur la frontière et d'empêcher, ainsi qu'il me l'avait souvent répété, toute infraction aux lois de la neutralité. Le département d'Etat n'avait encore reçu aucune nouvelle officielle ; mais, sur le bruit qui s'était répandu de la prisé de Bagdad par les flibustiers

Histoire de la guerre du Mexique, 1861 à 1866
Emile de la Bédollière 1866


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Message Publié : 10 Nov 2023 23:18 
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Jean Froissart
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
maintenant une source Etatsunienne moderne qui décrit l'affaire de Bagdad en ces termes:

l'incident de Bagdad débute par la capture de la garnison Mexicaine impériale de cette ville par un parti de flibustiers Américains venant de Clarksville au Texas sous le leadership de deux anciens officiers renvoyés Reed et Crawford, et consistait à environ 60 à 120 hommes incluant une trentaine de soldats de couleur du 118th US Colored Infantry
après la prise de Bagdad ce gang organisé de voleurs a commencé à piller et ravager la ville
entre-temps le Général Escobedo des forces Juaristes investissait la ville et demandait que l'US Army envoie 200 hommes du 118e pour arrêter le pillage et restaurer l'ordre
apparemment le pillage ne cessa pas immédiatement et le Général Escobedo demanda 100 hommes de plus
Plus tard les hommes du 118e furent remplacés par ceux du 46th US Colored Infantry puis par le 2nd US Colored Cavalry Regiment, le 22 janvier 1866 les troupes US se retiraient

la Cie D du 118th US Colored Infantry fut hautement félicitée pour sa conduite à Bagdad, pourtant le Régiment fut dissous peu de temps après on ne sait pas si cela était lié à sa conduite à Bagdad

The Civil War on the Rio Grande, 1846–1876
Roseann Bacha-Garza, Christopher L. Miller, Russell K. Skowronek (2020)


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Message Publié : 10 Nov 2023 23:38 
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Jean Froissart
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
et pour compléter une source Mexicaine

https://relatosehistorias.mx/nuestras-h ... ro-de-1866

Citer :
Le 5 janvier 1866, entre trois et quatre heures du matin, des dizaines de soldats noirs soi-disant sympathisants de la cause républicaine, portant des uniformes de l'armée américaine et menés par un lieutenant nommé Linscott, attaquèrent le port de Bagdad et déclenchèrent une offensive contre les forces impérialistes. Selon le colonel républicain Enrique Mejía, un groupe de bandits est entré avec eux et a semé le chaos. Cependant, selon le témoignage d’un habitant du quartier, « les militaires se sont précipités comme des bêtes sauvages dans les rues, déchargeant leurs fusils et leurs pistolets pour intimider le quartier ».

Les « flibustiers » – comme les qualifiait déjà la presse – ont tiré « à gauche et à droite et se sont dirigés dans le plus grand désordre vers la place où se trouvent la douane et le siège » ; Puis ils s'emparèrent de la garnison défendue par les impérialistes mexicains, qui la rendirent sans résistance, même si apparemment la sentinelle et deux soldats moururent sur le coup ; les autres furent faits prisonniers. Ensuite, les envahisseurs se sont dirigés vers la caserne et l'ont prise par surprise, non sans avoir tué le clairon qui s'apprêtait à annoncer l'assaut.

De même, le bateau à vapeur Antonia, défendu par les Français et un détachement autrichien, fut également victime de l'artillerie nord-américaine et deux soldats périrent dans l'attaque. Peu après, suivis par une partie de la population locale, les Américains libèrent de prison un certain M. Foster, accusé de vol et de meurtre, qui aiguisait les soldats et dirigeait les pillages.

Au final, l’invasion a entraîné plusieurs meurtres et viols de femmes, dont plusieurs citoyens français – comme un certain Roque et son épouse –, sans compter des pillages aveugles d’habitations et de commerces. Un journal a commenté les événements : « Des homicides, des viols et des pillages ont été perpétrés dans toute leur horreur. Depuis la côte texane, on entendait les imprécations des vandales et les cris des victimes, et pas une main ne se levait pour leur défense.

Crawford et Reed, considérés comme des aventuriers restés inoccupés après la guerre civile américaine, prirent le contrôle de la situation, fortifièrent les places prises avec des balles de coton qui abondaient sur place et légalisèrent même le produit du vol en le déclarant pillage de guerre dans la lutte contre les impérialistes. En fait, la presse a rapporté que, pour traverser la frontière, les envahisseurs signaient des laissez-passer avec la phrase : « Quartier général des États-Unis à Bagdad ». Compte tenu de cela, Escobedo a demandé le soutien du général Weitzel pour contrôler Crawford et ses forces, de sorte que les Américains ont envoyé un autre groupe de soldats noirs (entre 140 et 200) qui, au lieu de collaborer pour ramener la situation à la normale, se sont également livrés au pillage.

La prise de Bagdad par des membres de l'armée américaine ne s'est pas terminée même avec l'arrivée d'Escobedo et de ses troupes, qui ont d'abord échoué dans leur tentative de rétablir l'ordre. Bien que le général républicain ait nommé le colonel Enrique Mejía comme commandant de Bagdad, son autorité n'a pas suffi à normaliser la situation et pendant quelques jours encore, les pillages et le chaos ont continué, mis à part le fait que Crawford prétendait être le chef de la place et ignorer le colonel Mejía, dans la mesure où Reed a emprisonné ce dernier et Escobedo pendant une brève période, même si tous deux ont finalement été libérés.

Peu de temps après, Escobedo a demandé plus de soutien à Weitzel, qui enverrait une centaine d'hommes supplémentaires des forces américaines « de couleur » (comme on les appelait), à la fois de l'infanterie et de la cavalerie, qui, bien qu'elles représentaient de l'aide, ne cessaient d'être vues que comme partie d'une invasion de troupes étrangères sur le territoire mexicain. Cependant, le chaos a continué : la nuit, on a vu des bateaux de toutes sortes traverser les États-Unis et revenir chargés du produit du pillage vers les entrepôts de Bagdad, sans que les autorités mexicaines puissent faire grand-chose pour l'empêcher.

Face aux événements, les commerçants de la région ont lancé une protestation pour exiger des États-Unis une compensation pour les dommages causés ; Cependant, ils n’ont reçu aucune réponse.



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Message Publié : 19 Nov 2023 4:14 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Inscription : 23 Déc 2004 18:02
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
Comme on le voit le point de vue Mexicain est bien loin de célébrer "l'aide" hypocrite de leurs voisins Yankees

d'aucuns vont même plus loin

Quelques griefs et des faits avérés d'aide nord-américaine aux troupes Françaises qui ont envahi le Mexique, ils sont les suivants:

- Le général Forey fournit à l'Armée Française - des trains de transport à la Nouvelle-Orléans

- Exportation de 35 000 fusils et 15 millions de cartouches, de plusieurs villes aux Etats-Unis, pour l'Armée Française d'occupation au Mexique

- Le navire de guerre français « Rhin » est approvisionné en vivres et engage des "volontaires" dans le port de San Francisco, Californie, pour le siège et le débarquement dans les ports mexicains du Pacifique (22 Novembre 1864)

- Transport, à travers l'isthme de Panama, sous la protection de la Marine et Armée Américaines des troupes Françaises qui allaient envahir les côtes mexicaines du Pacifique (Décembre 1864)

- Embargo sur les armes acquises par des agents mexicains dans le magasins et ventes aux enchères officielles aux États-Unis, le gouvernement nord-américain prétextant l’accomplissement de sa "neutralité" dans la guerre contre la France.
Dans l'une de ses communications au ministère des Relations, Matías Romero a écrit ce qui suit :
Il n'y a donc aucun espoir, dans les circonstances actuelles, d'obtenir des armes dans ce pays pour la lutte du Mexique contre les envahisseurs, si leur extraction doit se faire à la connaissance, même indirecte, de l'administration actuelle. Cette situation n'a pas changé sous Lincoln ou sous son successeur Andrew Johnson

- Le chef du Département d'État, Seward, a dirigé une communication au général E. B. Brown, commandant des forces américaines à Brownsville, au Texas, qui avaient sous son commandement, en outre, toute la ligne du Río Bravo, les instructions du gouvernement, également délivrées au commandant du Département du Golfe :
les troubles civils et la guerre étrangère au Mexique produit une confusion qui sert d’incitation aux entreprises militaires. Pour cette raison, je suis obligé de vous imposer l'état exact de nos relations avec cette République dans ce moment. Nous sommes en termes d'amitié et de relations relations diplomatiques avec la République du Mexique. Nous considérons ce pays comme le théâtre d'une guerre étrangère compliquée avec la discorde civile. Dans ce conflit, nous ne prenons aucune part ; Au contraire, nous pratiquons le principe non-intervention absolue. En tant que chef de la frontière, vous avez le devoir d'interdire, dans la mesure du possible et compatible avec son autorité, l'aide et les munitions des États Unis pour toutes les parties belligérantes.

Las invasiones norteamericanas en México
Gastón García Cantú


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Message Publié : 19 Nov 2023 6:17 
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Marc Bloch
Marc Bloch

Inscription : 10 Fév 2014 7:38
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Localisation : Versailles
Ne devons nous pas imaginer un double langage des États-Unis : officiellement neutres pour éviter un conflit avec l'Empire français (surtout pendant la guerre de sécession?)...et effectivement pro républicains par application de la doctrine Monroe (surtout après la capitulation du sud? ) ?


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