Bonjour,
Peu de choses concernant ces trois dames, mais comme point de départ possible pour consulter le Dictionnaire du Second Empire (Jean Tulard) ou des sites généalogistes :
Comtesse PONS de WAGNER Nommée le 7 février 1853 Lectrice de l’Impératrice
La Dame lectrice venait au Palais vers midi, écrivait quelques lettres pour l’Impératrice, mais ne remplissait jamais ses fonctions de Lectrice. L’Impératrice lisait beaucoup, mais ne se faisait jamais faire la lecture. A l’arrivée des Dames, la Lectrice pouvait se retirer.
In : Duc de Conegliano, La Maison de l’Empereur, Calmann Lévy Ed. , Paris 1897, p349.
Madame Pons de Wagner, Dame Lectrice, jouit pendant d’assez longues années de cette agréable sinécure. Elle venait tous les jours aux Tuileries vers une heure, se tenait dans le salon de service de l’Impératrice où elle écrivait quelques lettres jusqu’à l’arrivée des Dames du Palais. Elle mourut peu de temps avant la guerre.
La bonne et si aimable Madame Lebreton-Bourbaki, sœur du général Bourbaki, Aide de Camp de l’Empereur, la remplaça (…)
In : Duc de Conegliano, La Maison de l’Empereur, Calmann Lévy Ed. , Paris 1897, p357.
Comtesse de RAYNEVAL Nommée Dame du Palais de l’Impératrice le 29 janvier 1855
La Comtesse de Rayneval, Chanoinesse, était la fille du Comte de Rayneval, Ambassadeur à Rome, sœur du Comte de Rayneval, ministre plénipotentiaire, de l’abbé de Rayneval et du Comte de Rayneval, ancien Officier de marine qui avait fait partie de la Maison du Prince Napoléon, et qui fut, en 1870, nommé Chambellan de l’Empereur.
Madame de Rayneval, qui avait été remarquablement belle, avait conservé de beaux traits et une taille superbe ? Elle était aussi charitable, aussi pieuse que spirituelle et intelligente.
In : Duc de Conegliano, La Maison de l’Empereur, Calmann Lévy Ed. , Paris 1897, p. 354.
Mme Edouard THAYER (Epouse du Sénateur)
Nommée Dame d’Honneur de la Princesse Marie Clotilde le 9 février 1859
Dimanche 30 janvier 1859. (Mariage du prince Napoléon avec la princesse Marie Clotilde).
La composition de la maison de la princesse rencontre de grands obstacles, jusqu’à présent, presque tout le monde refuse d’en faire partie. On ne veut s’exposer ni aux galanteries du prince Napoléon, ni à ses boutades de mauvaise humeur, ni à ses mauvaises façons.
Enfin on est parvenu à décider Mme E. Thayer (Mlle de Padoue) à être grande maîtresse !
On ne connaît encore ni les noms des dames pour accompagner, ni celui du chevalier d’honneur, ni ceux des autres officiers.
Mme Emile de Girardin et Mme de la Roncière sont inscrites sur la liste proposée à l’approbation de l’Empereur au nombre des dames qui devraient faire partie de la maison de la nouvelle princesse.
Jeudi 10 février 1859. Les dames de la princesse Clotilde sont nommées :
Dame d’honneur : Madame E. Thayer. Dames pour accompagner : Mesdames de Clermont Tonnerre, de la Roncière, vicomtesse Bertrand.
Flamarens avait accepté d’être chevalier d’honneur, il avait même remercié l’Empereur et l’Impératrice ; mais sa famille lui a signifié qu’elle cesserait de le voir s’il entrait dans la maison du prince Napoléon, et Flamarens est venu retirer ses remerciements.
Vendredi 19 août 1859. Madame Thayer, grande maîtresse de la princesse Clotilde, a reçu une verte réprimande de S.A.I. pour s’être montrée à la cérémonie de la rentrée des troupes. L’Empereur devrait comprendre quel mauvais effet produit cette opposition et ce blâme du prince Napoléon.
(In Horace de Viel Castel : Mémoires sur le règne de Napoléon III. Robert Laffont, 2005).
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