Je n'ai pas votre connaissance du côté "français" quant à "l'aventure mexicaine" mais il faut dire qu'à la Cour d'Autriche, chacun était bien portant et les concernés bien partant pour aller régner au Mexique...
Je ne connaissais Napoléon III qu'à travers le biais de ses pathologies. Pour l'Histoire, je ne l'avais abordé qu'à travers les politiques autrichiennes et italiennes. J'en avais l'image d'un homme léger, indécis, entouré de courtisans, physiquement pas même une copie de l'oncle (était-il bien un Bonaparte ?), aucune fulgurance tactique, obligé d'épouser une femme déjà "âgée" pour l'époque, très belle mais rongée d'ambition et au sens politique assez léger.
Bref, une sorte de période légère d'où les grands noms étaient Haussman et Offenbach, la vie de Cour une éternelle valse, les alliances politiques des éternels faux pas et la valse, tout comme les "cotillons" s'achevant dans un "galop" raté à Sedan.
Je connaissais la partie de natation devant la colonne surmontée de la statue impavide de l'oncle à Boulogne et le retour mouillé...
J'ai découvert un tout autre homme. Bien dans son siècle. Au fait des besoins de son peuple et je suis toujours étonnée lorsque l'on parle de la "situation intérieure" comme de quelque chose de "plombant". Pourtant pas de révoltes, pas de famines, une bonne approche des évolutions industrielles, une gestion d'une frange nouvelle de la société qui se reconnaitra au nom de prolétariat et avec qui il faudra désormais compter assez bonne.
Je cherche donc toujours cette fameuse "situation intérieure" qui parait calamiteuse au point d'obturer une vue assez positive d'un règne. Evidemment, il y aura 1870, mais outre Rhin, Bismarck avait déjà bien sévi et il paraissait inévitable qu'à un moment ou un autre, il se retourne vers la France.
Bismarck à lui seul mériterait un sujet...
Je reste donc étonnée de ce groupe de mot qui revient de manière constante et évoquée souvent avec consternation : "situation intérieure".