Un premier article relate et résume les premières découvertes de composants de "nicotiana L" c'est à dire du tabac dans la momie royale de Ramsès II dont le corps fut apporté en France il y a juste 30 ans, en 1976, grâce à l'initiative de l'historienne Chritiane Desroches-Noblecourt.
Lire l'article paru dans "
Science et Avenir" de Novembre 1983 N° 441, sous le titre "
L'affaire Ramsès II" Pages 38 à 42.
Biensûr d'autres articles ont paru dans la presse de cette époque. J'ai déjà mis deux jours pour retrouver chez moi cette archive...
J'ai le souvenir que "Science et Vie" et même "La recherche" avaient également publié sur ce sujet d'Histoire et de Science.
Quand à la presse quotidienne, il serait intéressant de consulter les archives du "Figaro" et du "Monde" de 1976 et 1977 pour relire leurs articles d'actualité de cette époque. La découverte de tabac puis de coca dans cette première momie, avait étonné plus d'un historien.
Des doutes furent émis et c'est bien naturel, mais d'expertises en contre-expertises la confirmation d'éléments constitutifs de tabac américain dans les baumes de la momie de Ramsès II fut confirmé dans les mois et les années qui suivirent, d'autant plus que furent découvertes les mêmes composants de tabac et même de coca dans des dizaines d'autres momies égyptiennes.
je pourrai m'étendre encore, mais nous sortons du sujet qui est la présence d'amérindiens blancs en Amérique.
Peut-être que ce sujet trouverait mieux sa place dans la rubrique "Antiquité et civilisation égyptienne".
Pour en revenir au peuple Mandan qui vivait autour des Grands-Lacs, les premiers trappeurs et coureurs de bois ainsi que les découvreurs français du Mississippi, en 1673, Jolliet, Marquette découvrirent un peuple métissé...
Hélas avec l'accentuation des échanges avec les Européens, les Mandans seront comme bien d'autres tribus amérindiennes décimées par les maladies inconnues d'eux.
Ce peuple Mandan était-il métissé de sang Viking ? La question reste posée car le site archéologique de l'Anse-aux-Meadows et les découvertes de pierres aux inscriptions runiques en Amérique du Nord-Est confirmerait la présence réelle des Viking et de leurs descendants dans cette immense région du Vinland.
comme je l'écrivais précédemment :
Les recherches les plus poussées, sur les sagas et l'épopée des vikings au Groenland et plus généralement en Amérique du Nord, sont essentiellement conduites en Scandinavie, au Canada-Québec et aux Etats-Unis. Ces nations sont très sensibilisées à l'histoire de la diaspora Vikings. (Et pour cause, ils vivent sur les lieux même de ce peuple de courageux navigateurs).
En France nous avons également de sérieuses études universitaires à ce sujet je pense par exemple au travail de Danièle Vazeilles, professeure d'ethnologie à l'université de Montpellier.
Au 14e siècle, la papauté était très demandeuse d'information et d'évangélisation auprès de ces fils perdus de la chrétienté. (dixit la papauté).
Le pape Clément VI envoie une mission au Groenland en 1345 pour obtenir des renseignements sur le dépeuplement du Groenland et les migrations de sa population d'ascendance Viking vers les îles du Nord-Atlantique, Helluland, Markland et Vinland.
Le pape Nicolas V nomme un nouvel évêque pour le Groenland et les dépendances Atlantiques en 1448, car les marins irlandais, bretons, normands, basques et portugais sillonnent déjà, depuis le 14e siècle, ces contrées lointaines pour la pêche à la morue. (On paye la dîme au roi sur les pescheries des terres-neufves dès le milieu du 14e siècle).
Bref la papauté s'informe de près sur ces mouvements de population afin de retrouver ces "brebis égarées" que personne en Europe du Nord ne voit ombre.
Il faut cependant rester vigilant comme le sont tous les historiens sur les découvertes archéologiques nordiques au Vinland.
La fameuse et célèbre "pierre runique de Kensington" (trouvée en 1989 en Alabama) est toujours à l'étude tant en Amérique qu'en Scandinavie.
Dans un rapport commun au cours d'une importante exposition consacrée à la pierre de Kensington, à Stockholm en Suéde en 2004, deux grands historiens scandinaves de réputation internationale Nielsen et Henrik Williams, prudents au sujet de cette pierre runique de Kensington affirment la nécessité de poursuivre l'étude de cette pierre runique et de procéder à de nouvelles analyses d'autentification afin d'obtenir une conclusion solide sur le sujet.