Basarab a écrit :
Je ne pose pas tant la question du "pourquoi", même si elle a un intérêt certain, mais celle du "comment".
Mais à cheval pardi
!
On dit qu'ils mangeaient et dormaient à cheval
. Derrière l'imagerie, on peut décrypter : des troupes de nomades, légères, extrêmement légères (rien à voir avec les armées romaines ou napoléoniennes, leur charroi, leur camp pour la nuit). Des
hussards au sabre court et à l'arc court plutôt que des
cuirassiers ou des
lanciers (pour prendre les termes de la cavalerie d'empire, et même ceux qui perdure dans l'arme blindée moderne). Une cavalerie faite pour l'attaque éclair, le harcèlement, la pénétration par surprise, l'expédition qui sème la terreur chez les
civils (un concept plutôt moderne en l'occurence). Cela rejoint l'idée de la grande plaine eurasienne qui va de Pékin à Vienne que j'évoquais un peu plus haut.
On pourrait aussi ajouter (j'assume l'anachronisme du concept) la
guerre psychologique, la terreur qui accompagne et parfois précède la vue du premier cheval sur l'horizon.
A la limite entre
pourquoi et
comment, la piste démographique mérite sans doute d'être creusée... Sur ce point, je ne me prononcerai pas.