Bonjour, je me présente Madras pour ma part l'origine Africaine des Dravidiens est clair maintenant je recherche différentes contributions (livres ou sites internet) pour connaître leurs relations et leurs histoires.
Je vous cite içi l'intervention d'un internaute et la mienne sur un autre forum sur l'origine des Dravidiens :
D'après Cheikh Anta Diop
dans Nations nègres et culture :
"INSTITUTIONS ET MOEURS DU ROYAUME SABEEN
D'après le même auteur (Lenormant), le régime des casts, étrangers aux sémites, était la base de l'organisation sociale, comme à Babylone, en Egypte, en Afrique, au royaume de Malabar en Inde (1) :
" ... Ce régime est essentiellement koushite et partout où nous le retrouvons, il est facile de constater qu'il procède originairement de cette race. Nous l'avons vu florissant à Babylone. Les Aryas de l'Inde, qui l'adoptèrent, l'avaient emprunté aux populations populations de Koush qui les avaient précédés dans les bassins de l'Indus et du Gange" (Lenormant, Les Phéniciens, p384.)
(1) Bon pour la peine je reproduis le début de la note page 194.
Si je ne l'ai fait plus haut, c'est qu'il est un peu HS par rapport à notre sujet, mais voici :
"Les Aryas, loin d'avoir introduit le système de castes en Inde, semblent l'avoir adopté comme le remarque Lenormant. Si ce système reposait sur un ethnique, il y aurait, tout au plus, autant de castes que de races ; or il n'en est rien ; d'après les auteurs anciens, Strabon en particulier, le système émanait directement de la division du travail dans la société, comme c'est le cas chez tous les autres Kouschistes. Strabon énumère ainsi les 7 castes qui existent alors :
1 : Les Philosophes ; 2 : les cultivateurs ; 3 : les pâtres et chasseurs ; 4 : les artisans et ouvriers; 5 : les militaires ; 6 : les éphores (ceux qui parcourent le pays pour renseigner le roi sur tout ce qui s'y passe) ; 7 : conseillers et courtisans du roi. (Strabon : Géographie, Livre 15, chap. I, par.29 à 38.)
Strabon mentionne qu'il n'y avait pas de mélanges inter-castes, mais il n'est pas encore question de la caste des "parias". Cette dernière semble donc résulter d'une transformation récente de la société indienne avec le déclin de la suprématie dravidienne. Les textes sur lesqueslles on se fonde pour faire remonter la caste des parias à la plus haute antiquité sont probablement apocryphes.
Un dravidien peut être brahmane, c'est-à-dire qu'un Nègre peut appartenir à la plus haute caste ou classe de la société.
Et ceci reste vrai aussi loin que l'on remonte dans le temps. Il est donc absurde de vouloir donner une base ethnique au système de castes.
Note extraite de Nations Nègres et Culture, p.193.
Les koushites sont pour rappel originaires d'Ethiopie antique sont donc les ancêtres des Dravidiens (précisé dans des passages précédents, je n'ai plus penser à noter les pages en question, je vous reproduirais tout ça qu'en j'aurais relu Nation Nègres et Culture)
D'ailleurs pour l'anecdote, voici ce qu'on peut lire sur la première page citée lorsque l'on tape "dravidiens" sur le moteur de recherche de Google :
http://perso.wanadoo.fr/monique.vincent ... idiens.htmTout est à peu près exacte, mais l'on ne peut s'empêcher de sourire en apprenant que "la différence se fait facilement entre un Indo-Aryen et un Dravidien. Ce dernier a un teint très foncé, presque violacé"
Après les Egyptiens rouges-bruns voire Hamites (nègres à peau blanche), voici les indiens violacés.
C'est Cheikh Anta Diop qui doit en ricaner dans sa tombe.
Blague à part, voici un site néanmoins interessant sur le sujet, bien que pétris d'imprécisions et surtout d'un manque cruel de références bibliographiques, scientifiques et historiques.
Liens à lire sur le sujet :
- page Wikipedia consacré aux Dravidiens :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dravidiens + liens hypertextes sur la Théorie de l'invation aryenne et les langues dravidiennes.
- Le dossier consacré à la politique linguistique de l'Union Indienne disponibles sur le site de "L'Aménagement linguistique dans le monde" , le site de référence concernant la linguistique mondiale et les inplications contrètes des langues dans la vie et l'histoire des peuples.
J’avais déjà pris note de ses passages dans nation nègre et culture ainsi que dans unité culturelle de l’Afrique noire sur l’origine Africaine des Dravidiens , j’ai également pu le constater en lisant Hérodote sur les coutumes que les anciens Egyptiens pratiquaient je retrouve beaucoup de similitude (certitude) dans les traditions Tamoul de nos jours.
Hérodote livres II p191 (62)
Lorsqu’ils se rassemblent à Saïs pour sacrifier, tous allument pendant la nuit une multitude de lampes qu’ils disposent en plein air autour de leur maison. Ces lampes sont des coupelles remplies de sel et d’huile, avec une mèche qui flotte à la surface et brûle toute la nuit. Cette fête s’appelle la Fête des Lampes.
Je pense reconnaître là la fête des Lumières Dipavali
Hérodote livres II p227 (123)
Ce sont encore les Egyptiens qui ont, les premiers, émis l’idée que l’âme humaine est immortelle, qu’elle entre, lorsque le corps a péri, dans un autre être animé qui naît à son tour, et qu’après avoir passé par toutes formes qui peuplent la terre, la mer et l’air, elle pénètre de nouveau dans un corps humain à l’instar de sa naissance ; cette migration, disent-ils, demande trois mille ans.
La réincarnation est un pilier dans la culture Tamoul
J’avais aussi relevé des passages sur Apis qui donne la vache sacrée en Inde et sur les coutumes lorsqu’un proche meurt et que les membres de la famille doivent se raser le corps entièrement.