"La Tunique" a un aspect historique évident, sur le plan cinématographique, puisque c'est le premier film en CinemaScope de l'Histoire du Cinéma.
Mais bon, c'est vraiment "cucul", notamment dans la manière de (sur)jouer, sans oublier l'aspect "propagande chrétienne" ultra lourdingue, notamment cette scène finale où le couple Burton-Jean Simmons se rend au sacrifice le sourire aux lèvres et entouré d'un halo de lumières :


Ils sont (presque) déjà au Paradis !

Personnellement, je trouve que le premier peplum "mature" (et pourtant il n'y a pas Victor (!)) c'est le "Ben-Hur" de William Wyler (1959).

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Pourtant Ben-Hur reste largement empreint de "propagande" chrétienne. Même si c'est bien évidemment plus subtil que La Tunique. D'ailleurs je trouve ce dernier vraiment très bon : le cinemascope est très exploité, visuellement le film est généreux, et l'histoire est quand même très bien mené avec un excellent rythme, en bref on ne s'ennuie pas. Le côté culcul est certes présent mais je trouve que ça va. Sa suite, les Gladiateurs, compense d'ailleurs un peu ce côté culcul. Une suite très intéressante d'ailleurs.

Bon, toujours pas vu la suite de 300. Ce film aura d'ailleurs toujours ses détracteurs, il a pourtant également fait date à sa façon.

Ben Hur a marqué les esprits par une course de chars mythique, qui a bien failli d'ailleurs laisser sur le carreau l'un des cascadeurs passé sous un quadrige ! Avant les effets spéciaux numériques, on n'a jamais fait mieux. 300 est un peu trop dans le registre images de synthèse à mon goût, et il y a des progrès à faire encore dans ce domaine...

Tout-à-fait. D'ailleurs, le titre complet du roman s'appelle

.

A ce sujet, une scène magnifique (qu'on y croit ou pas ) :

https://www.youtube.com/v/tVlf7OiiTJE

Superbe musique de Miklós Rózsa.

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"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Ouaip! c'est fort car on voit m^eme pas son visage, juste une présence filmée de dos et c'est dans les témoins de la scène qu'on voit la transformation. A la fin Ben Hur ne sent m^eme plus les coups de fouet. C'est cette subtilité dans l'élipse qui manque un peu dans 300.

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Lietz her heidine man. Obar seo lidan.
Thiot urancono. Manon sundiono.
(Il permit que les païens traversassent la mer, Pour rappeler aux Francs leurs péchés)

On ne voit pas son visage de tout le film.
Le voici, de face (Claude Heater, qui fit une carrière de ténor à l'Opéra (!)) :

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"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

300... Le seul avantage de ce film aura été de faire connaître au grand public une bataille qui a effectivement eu lieu. Ce film (ce n'est que mon avis) satisfait la demande d'une certaine tranche d'age (11-20 ans): Batailles au ralenti, rock assourdissant qui tient en haleine, geysers d'hémoglobine, créatures difformes... l'esprit BD est bien présent. Le réalisateur assume entièrement les inexactitudes historiques de son film, la fidélité à la BD au détriment de la réalité historique est assumée. Zack Snyder n'avait pas pour objectif de faire un documentaire historique, chose que ce dernier assume, et c'est bien. Pour cela, chapeau. Car, disons le franchement, la réalité historique passe au second plan dans ce film: Perses avec des masques en alu, trolls, Ephilatès qui ressemble à un quasimodo tétraplégique, Xerxès avec ses breloques sort tout droit de la gay- pride, bombes, rhinocéros... Evidemment, il est difficile voire impossible d’être fidèle à 100%. Mais là ça devient farfelu ! Certaines scènes virent carrément au ridicule : Sous un nuage de flèches, les spartiates se planquent sous leurs boucliers, sont bien protégés mais se mettent à discuter, à plaisanter. Mais même si les soldats de Léonidas sont à l'abri , ce n'est pas le moment de se marrer ! Un déluge de flèches, même quand on est sous un bouclier, bien protégé, ça doit faire un peu peur quand même non ?? Les Spartiates n'ont pas peur, certes, mais bon là on se demande s'ils ne vont pas jouer aux cartes ou boire un café !! On n'y croit pas une seconde! Le paroxysme du ridicule est atteint au moment où Léonidas demande à ses 300 spartiates leur profession. Et tous répondent en cœur: "AHOU !!! AHOU !!! AHOU !!!". Les soldats spartiates, premiers guerriers issus d'un croisement entre le chien et le chimpanzé. Et puis, les décors sont un peu sommaires et le filtre sépia gâche tout. Je n'ai vu que des extraits de Ben-Hur, ce que j'ai vu avait quand même l'air un peu plus fidèle et moins ridicule que 300. Mais, avant d'entendre parler de ce film, je n'avais jamais entendu parler de la bataille des Thermopyles. Ce film aura permis de préserver cet épisode de l'oubli, c'est déja ça. Un autre 300 est sorti cette année. La bande-annonce donnait envie (c'est le but me direz vous), mais cette suite à l'air mieux que le 300 de 2007.
En fait, Il ne faut pas voir ce film comme un film historique. il vaut mieux voir 300 comme un film comique, le cerveau reposé. C'est mieux !

Bonjour,

"300", c'est un peu comme les films "les trois mousquetaires". Ce n'est pas de l'Histoire, c'est l'adaptation en film d'une oeuvre de fiction qui déjà tripatouille l'Histoire - la fameuse citation d'Alexandre Dumas que je ne cite pas tellement tout le monde la connaît.
Ici c'est une BD avec un style graphique particulier que le film a essayé de respecter.

La valeur historique... Poulet a bien résumé la question : le principal est d'en mettre plein la vue aux spectateurs en leur prouvant que l'argent du film est bien à l'écran !
On a des "gueules", des stéréotypes, les méchants sont des monstres, les gentils sont... beaux (ça fait très crypto-gay, d'ailleurs... mais tout le monde sait que les Grecs anciens l'étaient, non , ). Le traître l'est car il est difforme, il aurait été beau gosse, Sparte aurait conquis la Perse avant Alexandre

Et comme toutes les batailles au cinéma, c'est n'importe quoi... J'ai déjà donné mon analyse sur un autre sujet, le but est de rendre clair et simple une action par définition confuse et complexe. Là, au moins, c'est simple : une armée fonce dans une autre qui tient un goulet.

Pour la suite, "la naissance d'un empire"... Alors en résumé, Eva Verte est vraiment charmante , et Salamine a eu lieu car Thémistocle est, pardonnez-moi l'expression, un "mauvais coup" - j'exagère à peine
Et Thémistocle, encore lui, est responsable du look bad-ass de Xerxès et de sa décision de brûler la Grèce.
...
En fait, la morale du film, c'est que les Athéniens sont vraiment de gros nuls !

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Le secret de la tactique, c'est dix contre un, et par derrière ! Tout le reste n'est que littérature.
(un professeur de l'Ecole Supérieure de Guerre, années 30)

Le problème c'est que tu adaptes un livre historique tu n'as pas 50 possibilités, c'est faire un documentaire ou un documentaire, il est bien trop compliqué de monter un film avec une bonne intrigue, une action qui plait, quelque chose qui va te faire palpiter. Quand on voit comment les trois mousquetaires ont été traité par les américains, cela me fait juste peur.

300 a eu le mérite de faire connaître une bataille, et deux rois de cette époque. La suite fait de même, par contre beaucoup trop d'incohérence historique, et y a toujours cette emprunte magique, notamment la transformation de xerxès en sortant d'un bain, mais j'ai aimé le regardé pour l'action qui s'en dégagé (mis à part la pseudo relation intime sans intérêt de l'histoire entre Artémise et thémistocle).

Ben si, on a de nombreuses possibilités et les exemples ne manquent pas. Surtout pour des évènements antiques qui ne sont connus que par quelques chapitres dans des œuvres diverses et parfois contradictoires. Sans trahir l'histoire, il y a largement de quoi faire une œuvre de fiction de qualité. Par exemple, concernent la bataille des Thermophyles, on peu abordé la question du sacrifice des combattants. Des gens qui veulent vivre, mais qui pour diverses raisons vont accepter de faire le sacrifice de leurs vies.

D'accord, cela aurait été peut-être une œuvre moins spectaculaire, mais il y a matière à faire une très beau film. Faut juste que les scénaristes utilisent ce qu'il y a entre leurs deux oreilles et qui s'use si on ne s'en sert pas. Avec un peu d'intelligence, il y a dans cette épisode historique de quoi gagner un oscar ou une palme. Mais, ce n'est plus pour le même public.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Avec ce film, il n'y a pas qu'avec l'Histoire que l'on prend des libertés, mais aussi avec l'orthographe...

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"Lisez, éclairez-vous, ce n'est que par la lecture qu'on fortifie son âme." - Voltaire
"Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae." De oratore - Cicéron

C'est vrai qu'il s'agit de la Bataille des Thermopyles

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Le nouveau 300 s'affranchit totalement de la réalité historique tout comme le premier. Il transpose juste les stéréotypes de la bataille terrestre sur mer. Personnellement, j'ai plus accroché à la bataille des Thermopyles.

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"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort" Alexandre le Grand

"Le meilleur moyen de tenir sa parole est de ne jamais la donner" Napoléon Bonaparte

J'ai beaucoup aimé l'ambiance du film malheuresement gâché par l'aspect trop esthétique qui enlève, je pense une once de magie au film ! À voir tout de même...

A mon avis, vous vous cassez la tête avec un film qui n'a jamais eu la vocation d'être historique... Autant regarder la série télévisée Xena, la guerrière pour parfaire sa connaissance des mythologies de l'Antiquité.
Je l'ai visionné fin janvier :
300 était un péplum à la Conan le barbare (celui de John Milius) : spectacle véhiculant une idéologie douteuse (peut-être) mais d'une violence chorégraphiée et jouissive.
Ici, on a tenté de reprendre la même recette mais sans le génie de Zack Snyder... Bref, on a capitalisé sur le succès du premier film pour tenter de gagner une nouvelle mise. Mais ni le scénario, ni le réalisateur ne sont à la hauteur.
Bilan, ça se laisse regarder mais ça ne fait pas oublier le 300 original. On regarde et on passe à autre chose...

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard