Je poursuis mon commentaire pour mettre en valeur, certains aspects du film que j'ai pu apprécier :
- Ravaillac, magnifique géant roux, très bien interprété.
- la musique
- les costumes qui sont passables
Sur les costumes, je me suis gargarisé de voir de très beaux vertugadins qui arrondissaient de manière très ample les jupes des dames. Sur ce point, le film vaut absolument le coup d'oeil.
C'était admirable. Malheureusement, j'ai encore trouvé les vertugadins trop petits pour l'époque. De plus, certaines dames dans l'entourage de la reine n'en portait pas. Grrrrrrr.
J'ai pu également appprécier de voir le roi porter une fraise quand il est en "fonction". La film a su éviter les écueils du débraillement si caractéristique des films historiques faits ces dernières années. Mention spécial pour les haut-de-chausses, notamment ceux portés par le maître danseur qui correspondait parfaitement à ceux portés en 1610.
Mention zéro pour les chapeaux. J'en ai vu dans le film qui dataient de François Ier.
Et je ne pense pas avoir vu le petit haut-de-forme d'Henri IV.
Mention zéro, pour certains décolletés des dames qui ne portaient pas de collerette mais une simpe guimpe comme sous Henri II.
Les anachronismes et les détais qui tuent :
- la fontaine XIXe dans le bassin duquel pisse le roi.
- la reine ne porte pas le deuil quand le roi meurt ?
- les cols romains des prêtres et leurs lourdes chaines
Mention zéro pour :
- Ravaillac cherchant la rue de la Ferronerie : n'importe quoi.
- la représentation des prêtres et de l'Eglise toujours aussi gnangan. Arretez avec ces croix débiles, ces discours débiles, comme d'habitude ça nuit à la crédibilité de la fiction ...
- le manger très peu protoclaire du roi
- l'absence de la cour
- l'épisode du cochon (mention spécial pour le vidage; mais bon, en général, quand on tue le cochon, c jour de fête)
Une question :
Pourquoi ne pas tourner dans la cour du Louvre et dans les appartements renaissance (dont le fameux escalier) ?