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Message Publié : 07 Sep 2009 9:02 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

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Pour ce qui est de Hughes inspiration pour Kane, c'est Welles lui-même qui l'a dit: il a raconté qu'il a d'abord écrit un scénario intitulé "The American" qui est la première version de CK, et Hughes aurait été sa principale inspiration pour cette première version; voir:

http://www.brightlightsfilm.com/45/kane.htm

De plus, en 41, Hughes avait 36 ans, et avait déjà beaucoup de ses plus grandes réalisations derrière lui, tant en aéronautique qu'au cinéma: "Hells Angels", "Scarface" etc.


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Message Publié : 07 Sep 2009 10:14 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 04 Juin 2006 12:47
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Au sujet des magnats américains qui étaient pronazis, voir les ouvrages suivants:

Hersh,B. The Old Boys. 1992
Higham,C. American Swastika. 1985
Higham,C. Trading with the Enemy. 1984
Lisagor,N. Lipsius,F. A Law Unto Itself. 1989
Loftus,J. Aarons,M. The Secret War Against the Jews. 1994
Simpson,C. The Splendid Blond Beast. 1993
Vankin,J. Conspiracies, Cover-ups, and Crimes. 1991
Wallace,M. The American Axis. 2003

A ma connaissance, ce n'était pas le cas de Hearst, qui était simplement devenu plus conservateur mais avait exprimé publiquement et à plusieurs reprises son désaveu du nazisme.


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Message Publié : 17 Oct 2009 8:07 
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Jean Froissart
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Inscription : 28 Nov 2005 23:03
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J'ai vu Citizen Kane et je n'ai vraiment pas trouvé que c'était un chef d'oeuvre.

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"L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire". Winston Churchill.


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Message Publié : 17 Oct 2009 13:33 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 26 Juin 2006 20:03
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Disons que moi aussi j'ai été déçu la première fois, on en parlait tellement de ce film. Mais la deuxième fois j'ai analysé de fond en comble ce film, et pour moi c'est un grand film au minimum. Puis l'histoire n'est p-e pas vraiment original(encore que pour l'époque), mais elle est prenante, elle nous touche tous.


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Message Publié : 18 Oct 2009 10:19 
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Jean Froissart
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Inscription : 25 Juil 2007 21:37
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Theodose a écrit :
Disons que moi aussi j'ai été déçu la première fois, on en parlait tellement de ce film. Mais la deuxième fois j'ai analysé de fond en comble ce film, et pour moi c'est un grand film au minimum. Puis l'histoire n'est p-e pas vraiment original(encore que pour l'époque), mais elle est prenante, elle nous touche tous.
Je reprends le message que j'avais laissé et qui a disparu (les extra-terrestres ?) :

Moi aussi j'ai été déçu à la première vision du film : mais, après, j'ai pu le revoir et j'ai commencé à apprécier ses énormes qualités techniques et artistiques. Welles, à seulement 25 ans 8-|, maniait déjà l'écriture cinématographique (quelle maîtrise de la caméra !, des angles incroyables, une profondeur du champ).

A mes yeux, on a affaire à un génie : je pense notamment à cette capacité à créer avec peu de moyens (ce qui n'était pas le cas, je précise, de "Citizen Kane"). Pour l'adaptation de "Macbeth", tourné rapidement, il s'efforce de masquer les médiocres décors ; concernant "Othello", il doit tourner le film en plusieurs fois, faute de moyens.

Et Welles, c'est cet extraordinaire plan séquence de "Touch of Evil" :
http://www.youtube.com/v/Yg8MqjoFvy4
Image

Comme dirait Thierry Roland, "Après ça, on peut mourir !" :mrgreen:

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)


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Message Publié : 18 Oct 2009 22:47 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
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Inscription : 26 Juin 2006 20:03
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Pour l'anecdote, il me semble que dans la série Docteur House, on peut apercevoir l'affiche de Touch of Evil dans le cabinet du docteur Wilson.
Autre anecdote encore en rapport avec le Docteur House: le scénariste de la série John Mankiewicz, est le petit-fils du scénariste de Citizen Kane(Herman J Mankiewicz).

Sinon, ce qui est impressionnant dans Citizen Kane, ce sont les effets spéciaux, toujours utilisé de nos jours, tel que l'effet de la boule de cristal que Kane casse en mourant au début du film. Même si ça parait banal aujourd'hui, à l'époque ça faisait beaucoup d'effet.


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Message Publié : 10 Sep 2010 21:54 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 08 Déc 2009 18:21
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Je viens de voir Citizen Kane, après en avoir tant entendu parler. J'ai visionné la version sous-titrée sortie au début des années 2000 en DVD. Elle est tout à fait déplorable. Je parle des sous-titres, qui ne reprennent qu'une phrase sur trois des dialogues originaux! Franchement, était-ce utile ?

Pour le reste, il est certain que le film ne nous éclate pas à la figure comme un chef d'oeuvre transcendental. Mais il est vrai que la construction, le sujet tout est très intéressant à analyser, tout en considérant la jeunesse de Welles au moment de ce travail. A considérer aussi que ce film fut le seul pour lequel il n'eût aucune difficulté, pourquoi donc ?

- premièrement il avait signé un contrat pour réaliser trois films avec des studios, Citizen Kane sera le seul...
- deuxièmement, il faut dire que tout le film s'est fait sans les producteurs qui ont vigoureusement été écarté, on sait pourquoi...
- troisièmement, ce film a été un échec commercial cuisant, sûrement aidé par Hearst. Il faut donc considéré que le sujet brûlant, l'irrespect envers les producteurs, plus le flop, cela engage de mauvaise manière une réputation.
De même, ce film ne fut rentable et ne devînt mythique que bien après sa sortie.

Attention à ne pas lire pour ceux qui ne l'ont pas vu!

Le message final de ce film est la réponse à l'énigme de Rosebud. Qui est elle ? Sa luge d'enfant, associée à une boule à neige, symbolisant le point de départ de sa chute, et de sa gloire. C'est à ce moment là que tout a basculé. Au final, bien comme mal tout finit par partir en fumée!

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"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier


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Message Publié : 04 Oct 2010 11:42 
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Hérodote
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Inscription : 04 Oct 2010 11:03
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Citizen Kane, oui effectivement, la premiere fois, tout le monde est decu, il y a un tel tabas constant autour de ce film, qu'on y va le coeur plein d'espoir.

Mais Citizen Kane, c'est de la technique pure. C'est la revolution du montage morderne dans l'histoire du cinema.
Chaque prise de vue a éte très travaillée dans deux but : Raconter l'histoire (comme avant et toujours) et surtout ce qui est nouveaux ( Faire du cinema du cinema et plus juste du theatre filmé)
Citizen Kane, c'est le cinema morderne. En plus il faut lui ajouté toutes ces qualités dans l'humour, la dynamique et Welles, qui est une qualité a lui tout seul.


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Message Publié : 04 Oct 2010 18:17 
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Jean Froissart
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Inscription : 25 Juil 2007 21:37
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Polycarpe de M. a écrit :
Je viens de voir Citizen Kane, après en avoir tant entendu parler. J'ai visionné la version sous-titrée sortie au début des années 2000 en DVD. Elle est tout à fait déplorable. Je parle des sous-titres, qui ne reprennent qu'une phrase sur trois des dialogues originaux! Franchement, était-ce utile ?

Pour le reste, il est certain que le film ne nous éclate pas à la figure comme un chef d'oeuvre transcendental. Mais il est vrai que la construction, le sujet tout est très intéressant à analyser, tout en considérant la jeunesse de Welles au moment de ce travail. A considérer aussi que ce film fut le seul pour lequel il n'eût aucune difficulté, pourquoi donc ?

- premièrement il avait signé un contrat pour réaliser trois films avec des studios, Citizen Kane sera le seul...
A propos de "La Splendeur des Amberson", vu ce week end Image :

Le tournage est supposé être rapide, il durera en réalité trois mois. Welles en imputera la faute à ses techniciens, jugés trop lents, et ce même s’il était entièrement satisfait du travail du directeur de la photo Stanley Cortez, remplaçant de Gregg Toland, pris par d’autres engagements. Pourtant, peu habitué à ce rythme de travail, Cortez sera remplacé à la fin du tournage par le réalisateur de deuxième équipe Harry Wild. En vérité, il semble que Welles ait également sa part de responsabilité dans ce retard. Ainsi, pour la séquence du traîneau, au lieu d’utiliser le plateau de la RKO prévu à cet effet, il préféra filmer dans un décor recouvert de neige authentique. Le tournage dura 12 jours, les ampoules éclatant à cause du froid et les projecteurs de 4000 watts faisant fondre la neige. En même temps, Welles devait finir d’honorer son contrat de trois films avec la RKO et produisait Journey into Fear, en plus d’y jouer un rôle le soir - certaines photos le montrent même dirigeant La Splendeur des Amberson toujours vêtu de son uniforme de policier turc. La RKO plaçait de grands espoirs commerciaux dans ce thriller. Or survient le bombardement de Pearl Harbor.
http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd ... berson.htm

Je n'ai pas accroché au film. En fait, je suis plus intéressé par toutes les histoires autour de ce film, soit le deuxième de Welles, que par l'oeuvre elle-même.
Ce que j'aime bien avec Welles, c'est ce combat permanent pour imposer ses choix esthétiques... et sa "technique" pour pouvoir financer ses oeuvres.

Vraiment bien :wink: :
Image

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Message Publié : 23 Août 2012 11:09 
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Salluste
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Citizen Kane, c'est surtout les prouesses techniques, plus que l'histoire et la scénario que l'on doit retenir. Je m'y pencherai dessus dès que j'aurai le temps. :wink:


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Message Publié : 23 Août 2012 13:50 
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Hérodote
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Dans une interview de J. Benoist-Méchin (1977) par A. Harris et A. de Sédouy, on trouve cette histoire sur William Randolph HEARST (qui était "Citizen Kane") patron de presse américain, milliardaire. Benoist-Méchin fut son "employé", chargé de mission dans ses propriétés de Californie.

"...C'était le Jules II du journalisme contemporain. Son domaine de californie était une espèce de folie versaillaise.
Hearst avait acheté une cathédrale en Espagne pour y mettre sa salle à manger. Pourtant, en dépit des efforts de l'ambassadeur des Etas-Unis à Madrid, il n'arrivait pas à en prendre possession. Il m'a dit : "Occupez-vous-en". Je suis allé à Madrid; j'ai vu l'archiprêtre auquel appartenait la cathédrale, et l'archiprêtre passait son temps à faire monter les prix, ce que les Américains détestent. Il me dit : "Vous comprenez, c'est embêtant parce que j'ai une municipalité franc-maçonne qui m'accuse de faire commerce de biens de l'Eglise - ce qui était strictement vrai - je ne peux pas vous vendre la cathédrale entière; il faut qu'il y ait un endroit où mes ouailles puissent venir prier. Que préférez-vous, le devant ou le derrière ? On va la couper en deux..."
Alors je câble à Hearst pour lui demander ce qu'il faut faire. Il me répond : "achetez le journal, imbécile !". J'achète le journal et je m'aperçois que le principal actionnaire en était l'archiprêtre lui-même, qui se faisait attaquer par un journal soi-disant franc-maçon, pour pouvoir faire monter les prix. Enfin, le résultat : la moitié de la cathédrale part -chaque pierre enveloppée dans du papier de soie - à bord du "Rochambeau", emprunte le canal de Panama et est débarquée sur la côte du Pacifique, face à la propriété où elle devait être érigée. On la remonte, mais il n'y a qu'une moitié de cathédrale ! Elle reste ouverte aux buffles qui viennent mettre bas leurs veaux sur les prie-Dieu. Instructions de Hearst : "Trouvez un derrière pour la cathédrale". Je finis par découvrir, en Yougoslavie un palais dalmate en gothique vénitien qui pouvait, à la rigueur, aller avec le gothique espagnol. On envoie le palais dalmate et on l'accole à la cathédrale espagnole. Tout à coup, je reçois un télégramme me disant : "La cathédrale est triste, pourquoi ?" J'avais envie de lui dire : "Eh bien, vous croyez que vous seriez gai si on vous si on vous avait coupé le dos et mis un palais dalmate où je pense ?" Je n'ai pas eu besoin d'envoyer ce télégramme, il m'a dit :"J'ai trouvé, cela manque de cloches, commandez-moi un carillon de trente-deux cloches !" Je vais en Flandres, je commande les trente-deux cloches, on les expédie et il me dit : "C'est parfait, venez admirer le résultat", et me voilà parti pour faire le tour de l'Amérique. J'arrive chez Hearst. Son amie Marion Davis était là en tenue de cow-boy assez curieuse...Il lui dit : "Fais entendre les cloches à notre ami. Marion Davis, en costume de cow-boy se met à un piano électrique qui était raccordé aux cloches, au pied d'une gigantesque tapisserie des Flandres du XVIème siècle représentant "Le Triomphe de l'Eglise" et elle me joue quoi ? Madame Butterfly !
Les surréalistes français devaient apparaître comme de tristes conformistes à côté de Hearst."

_________________
"La philosophie est comme la Russie : pleine de marécages et souvent envahie par les Allemands."
Roger Nimier 1950


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Message Publié : 28 Août 2012 10:29 
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Jules Michelet
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Inscription : 29 Déc 2003 23:28
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Il me semble que le problème de ce genre de "classiques" c'est qu'ils ont tellement servi de références par la suite, que leurs apports ont été intégrés par plein de films qu'on a souvent vu avant l’œuvre de référence, et du coup celle-ci perd à nos yeux sa portée "révolutionnaire". Cela vaut par exemple pour les flashbacks de Citizen Kane, qui n'impressionneront guère le spectateur de nos jours. Il vaut donc mieux le comparer aux films de son temps pour en saisir la portée novatrice. Son statut actuel de "meilleur film de tous les temps" ne le sert pas vraiment. Mais n'empêche que, sans être un grand féru d'histoire cinématographique ou même un fin connaisseur des aspects techniques (plans, mouvements de caméra) je trouve ce film très plaisant à voir.


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