"La route des Indes" de David Lean (1984).
Je ne me lasse pas de ce film.

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"Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu à toutes les femmes...."
Extrait de "La Chanson de Craonne"

Joyeux Noël avec Guillaume Canet, Daniel Brühl (excellent dans Good Bye, Lenin !) et la sublime Diane Krüger.
Un très beau film.

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Le Dernier Royaume.

Ce film raconte l'histoire de deux génraux qui se dispute le pouvoir dans la Chine du IIIème siècle avant JC. Combat, trahison, double jeu, intrigue ... un régal.

Visible en français sur youtube.

Jacquou le Croquant, série des années 70
Le Clan Pasquier

Le train qui passe de nuit sur un immense pont au-dessus du Gange... Le genre de scène qui vous pousse à aller voir sur place

Moi, j'ai vu Dien Bien Phu de Pierre Schœndœrffer hier soir; vraiment bien foutu, sobre, pas manichéen, bien joué, émouvant... Du très beau travail.

Je viens de revoir le documentaire A l'ombre d'un doute, Qui était Jésus. Certains d'entre-vous l'ont-ils vu??

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Veni, Vidi, vici!

J'ai démarré ce "pavé" de 9 heures :

Partie 1 : Il n’y a pas de plus grand amour - 1943. Kaji (Tatsuya Nakadai) travaille pour une compagnie qui exploite des gisements de minerai. Il est envoyé à Lo Hu liang, dans le sud de la Mandchourie (état du Mandchoukouo), pour s’occuper des ouvriers chinois travaillant dans les mines de fer, qui sont bientôt rejoints par des hordes de prisonniers. Horrifié par les conditions inhumaines de travail, il tente de se battre pour améliorer leur sort mais rencontre l’hostilité de ses collègues et de sa hiérarchie. Alors qu’il s’oppose à l’exécution d’un prisonnier, Kaji est arrêté par la police, séparé de sa femme Michiko, torturé et mobilisé dans l’armée japonaise.



Si Kobayashi s’est entièrement dévoué à ce film, c’est que son sujet possède des résonances intimes avec sa propre histoire, Le cinéaste a été mobilisé au début de l’année 1942, envoyé en Mandchourie jusqu’en 1944, puis aux îles Ryukyu avant d’être fait prisonnier par les américains et interné dans un camp de prisonnier d’Okinawa pendant près d’un an.
http://www.dvdclassik.com/critique/la-c ... -kobayashi


Ce n'est pas le genre de film que l'on regarde en mangeant du pop-corn, c'est clair.
C'est intense, bouleversant, dérangeant (je pense notamment à cette scène poignante de l'arrivée du train des prisonniers chinois où ces derniers s'écroulent sur le sol une fois les portes des wagons ouvertes. Une fois debouts, ils avancent, affamés, tels des zombies vers un chariot contentant des sacs de riz).
Le coeur du film, c'est le conflit permanent de Kaji, avec les autorités militaires et aussi avec sa conscience.

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- "Heil Hitler !"
- "Heil Myself !"

"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Je viens de revoir

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Hitler : La Naissance du mal (Hitler: The Rise of Evil) est un téléfilm historique canadien réalisé en 2003 par Christian Duguay.

L'un des problèmes de ce téléfilm c'est d'avoir voulu montrer différents aspects de la vie et du parcours d'AH en si peu de temps. Les séances consacrées à l'enfance sont assez caricaturales : en gros, le jeune Adolf a été traumatisé ce qui eut pour conséquence, blablabla...
On peut imaginer le souhait des producteurs et réalisateurs de faire une oeuvre "commerciale" d'où l'importance de personnages secondaires sur lesquels les spectateurs peuvent se projeter comme la nièce Geli Raubal.
Bon comédien, Robert Carlyle a un peu de mal à endosser la carrure de Hitler. On le sent + hystérique que réellement méchant et il ne dégage pas cette "puissance" souvent associée à AH, ne possède pas le charisme/magnétisme de l'ex-peintre autrichien, spécialiste en natures mortes. D'ailleurs, il sera difficile de le rejouer après l'interprétation incroyable de Bruno Ganz dans "La Chute".
A propos des difficultés à jouer des personnages historiques, elles sont + importantes lorsqu'il est question d'individus "contemporains" dont nous connaissons les visages, les voix et les manières : quand l'interprétation dévie ou le physique ne colle pas, on y croit moins, forcément.
Un regret : l'édition avec uniquement une version en français.

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"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Quand même, je reste scotché par la performance de Jérémie Renier dans le rôle de Claude François dans "cloclo" et celle d'Éric Elmosnino en Serge Gainsbourg dans "Gainsbourg, vie héroïque". Désolé pour ce contre-exemple un peu trivial et hors cadre

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Lietz her heidine man. Obar seo lidan.
Thiot urancono. Manon sundiono.
(Il permit que les païens traversassent la mer, Pour rappeler aux Francs leurs péchés)

Je vous rejoins là-dessus (on peut aussi citer Val Kilmer/Jim Morrison ou Will Smith/Ali) mais j'évoquais les personnages "historiques" avec toute la "lourdeur" inhérente... Et quand je parle de lourdeur, c'est ce poids qu'est l'Histoire.
J'ai lu, dans la section "IIème Guerre Mondiale", un commentaire sur le très bon film télé "Conspiracy", sur la Conférence de Wannsee : effectivement, Heydrich, joué par Kenneth Branagh, a l'air d'un mec sympa !

En fait, l'acteur qui aurait pu jouer Heydrich est... Bourvil, ce génie :



Personnellement, je trouve que l'interprétation de Mitterrand par Michel Bouquet est une réussite.

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"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Bruno Ganz, l'acteur qui joue Hitler dans "la Chute", réussit une performance d'acteur exceptionnelle.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

Anthony Hopkins était convaincant dans


http://www.youtube.com/v/9b-OtSPJZjo

mais Bruno Ganz a, pour l'instant, délivré la prestation absolue.

A noter que dans "Le Bunker" Michael Lonsdale interprète Martin Bormann.

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"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

La liste de Schindler. Excellent.

Spielberg avait raconté que cela lui avait été difficile de donner des ordres aux acteurs et figurants jouant les prisonniers/déportés. En particulier lors des scènes tournées à côté du camp d'Auschwitz-Birkenau.

Arte avait diffusé le reportage "Mon Père, cet assassin" :

Soixante ans après, sur les lieux mêmes du crime, la fille du chef du camp de concentration de Plaszow rencontre une rescapée qui fut sauvée par Oskar Schindler.
http://www.arte.tv/fr/mon-pere-cet-assa ... 36934.html

En tout cas, pour en revenir au film, c'est une oeuvre intelligente et sensible... sans les excès (à l'exception peut-être de la petite fille en rouge).
Ce thème historique est toujours difficile à traiter (comme "La Rafle", tellement caricatural, et dont le but est raté, forcément), suffit de se rappeler le déchaînement autour du dernier plan de "Kapo" (Gillo Pontecorvo) :

http://www.youtube.com/v/8RmbIDWl4PI

Dans le numéro 120 des Cahiers du cinéma (juin 1961), Jacques Rivette rédigea une de ses critiques les plus connues De l'abjection : « Dans Kapo, le plan où Emmanuelle Riva se suicide, en se jetant sur les barbelés électrifiés : l'homme qui décide, à ce moment-là, de faire un travelling avant pour recadrer le cadavre en contre-plongée, en prenant soin d'inscrire exactement la main levée dans un angle de son cadrage final, cet homme-là n'a droit qu'au plus profond mépris ».

Ca rigolait pas...

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"To Be or not To Be" - Ernst Lubitsch (1942)

Ça ne m'étonne pas que ça été difficile, étant donné le lieu, la période où se passe le film...