Hugues de Hador a écrit :
Si je ne m'abuse pas, les queues doivent être des queues de cheval et en effet, c'est un type d'enseigne qui remonte à loin.
Les premières musiques militaires ( càd, tout un orchestre qui joue des airs militaires) sont apparues chez les Türks Ottoman (Le Mehter).
Les armées occidentales ont copié ce tyep de formation. Les Methers ont repris une enseigne qui était fort utilisée par les Türk Ottoman (en particulier) et même par les Türks (en général) -> le Tugh
Une hampe décorée d'une (ou plusieurs queues de cheval). N'oublions pas que les Türks furent des peuples cavaliers d'Asie centrale !!
Merci pour toutes vos réponses et de votre article sur le Tugh. En fait le chapeau chinois ressemble vraiment aux enseignes du Mehter
https://www.youtube.com/v/drUV5r5qntA (parade, on voit bien ces curieux instruments-étendards à clochettes). Celui de la Légion étrangère demeure très proche de ceux du régiment ottoman tandis que celui des allemands en diffère quelque peu au niveau de la forme mais tous les éléments restent bien présents.
Pour revenir au sujet ( et pardonnez moi pour ces chinoiseries
), il me vient à l'esprit an film de l'an passé,
le pont des espions de Spielberg. J'ai l'impression qu'il n'a pas vraiment eu un grand sucés, il faut bien reconnaitre que ce n'est pas la plus fine lecture historique de la période (il ne peut rivaliser avec ces véritables plongées dans la logique de la RDA que peuvent être un film comme
Barbara que citait Faget, film que j'avais trouvé magnifique, ) et que le héros américain reste trop parfait mais à mon sens l'ambiance y était, si l'on peut dire. Il y bien a le jeu des subtilités diplomatiques, la tension dans Berlin qu'on ressent de l'intérieur et le poids de la compétition idéologique.
Voici un résumé concis de wikipédia:
En pleine guerre froide, James B. Donovan, un avocat américain, accepte de défendre Rudolf Abel (qui est en fait William Fischer se faisant passer pour lui, même si cela n'est pas précisé dans le film) un espion soviétique installé depuis des années aux États-Unis. Malgré ses réticences et ses craintes pour sa carrière, il accepte cette mission à la demande des autorités et de son cabinet d'avocats, pour montrer la supériorité d'un État de droit sur le système soviétique. Alors que pour le juge chargé de l'affaire, la condamnation à mort ne fait aucun doute, Donovan parvient à obtenir une peine de prison. Une partie de la population désapprouve ce verdict et la famille de Donovan est victime d'une agression et sa femme et ses enfants regrettent son engagement. Pourtant, l'évolution de la situation donne raison à Donovan, lorsque la CIA accepte une avance soviétique : les Russes suggèrent en effet qu'un échange de prisonniers serait possible. Donovan accepte de négocier cet échange entre Abel et Francis Gary Powers, un pilote de la CIA dont l'avion espion a été abattu au-dessus de l'Union soviétique. L'avocat doit pour cela se rendre à Berlin-Est, contrôlé par les Soviétiques, sans protection diplomatique. Il y découvre une situation complexe, dans laquelle Soviétiques et Allemands de l'Est essaient de prendre l'avantage les uns sur les autres. Sa mission se complique lorsqu'il décide de son propre chef de ramener non pas un prisonnier, mais deux. En effet, alors que le gouvernement américain veut récupérer son pilote de peur qu'il coopère avec les Soviétiques, James B. Donovan fera tout ce qui est en son pouvoir pour libérer également Frederic Pryor, un jeune étudiant américain innocent arrêté par l'Allemagne de l'Est sous un prétexte fallacieux, quitte à prendre le risque de faire échouer le seul échange poursuivi par la CIA : Abel contre Powers.