Robert Spierre a écrit :
Jefferson a écrit :
Pitié pour ce pauvre Perrault. Disney n'est plus qu'une machine à billets.
Certes.
Mais les films produits par Disney sont d'un haut niveau technique/artistique.
(...)
Ces films sont l'oeuvre d'un travail collectif de 200/300 personnes, des gens qui sont des références dans leur domaine (scénario, animation etc.).
Les studios hollywoodiens n'ont jamais cherché à investir à perte (et son origine est le souhait d'industriels de l'Est désirant investir dans le Cinéma, notamment Cecil B. DeMille).
Le mercantilisme de la société Walt Disney irrite les Européens (allons, soyons juste :
certains Européens)...
Sauf que, effectivement, Walt Disney ne gagne pas son argent en le volant ou par le biais de certaines machineries financières alambiquées.
Les pleurnicheries européennes, depuis des années, me font rire, car on cherche à faire croire que - pour des sordides raisons d'argent - il serait impossible de concurrencer l'horrible Ogre américain... A croire que l'Europe serait devenue un sous-continent économiquement sinistré, et où le talent artistique se serait évaporé.
La vérité est surtout à chercher dans un manque de volonté à concurrencer Disney... Investir dans le cinéma (surtout d'animation), créer et soutenir des structures locales solides dans le domaine, dénicher des talents européens (et pas des gars débauchés à prix d'or aux États-Unis ou en Corée), cela réclame de la volonté et un minimum de courage pour prendre des risques...
Apparemment, les investisseurs européens préfèrent miser sur du sûr, du certain, du bénéfice garanti sur facture... En conséquence, ils investissent à Hollywood, puisque c'est une machinerie conçue pour pondre aussi bien des produits culturels que des gros revenus.
En ce qui me concerne, je suis certain que l'Europe a largement les moyens de fonder des studios équivalent à ceux de Walt Disney...
Le problème est que ce genre d'aspiration semble avoir totalement disparu, ici, depuis des décennies.