Le problème de cette série est qu'elle est très mal écrite.
Pour écrire les dialogues, l'auteur a fait le copier coller d'une encyclopédie. Il fait prononcer aux personnages un cours d'histoire comme on en lit sur Wikipédia. Si demain vous voyez un ami que vous n'avez pas vu depuis vingt ans, vous n'allez pas commencer par lui faire un résumé de la " COP 27 qui est une conférence internationale de l'Organisation des Nations unies qui se déroule du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh au bord de la mer Rouge en Égypte, l’Égypte dont le président est Abdel Fattah al-Sissi au pouvoir depuis 8 ans ".
Ce type de dialogue n'a aucun sens.
A ce titre, appeler Diane de Poitiers, par son nom et prénom ne fait pas sens non plus. Quand on s'adresse à vous, on prononce votre prénom, ou Monsieur ou Madame untel. Or, sans cesse, dans la série, Diane de Poitiers se fait appeler "Diane de Poitiers" au lieu de Madame la Comtesse, par exemple. Ça rend la série très encyclopédique. Dans la série
The Crown, Diana est appelée la
Princesse de Galles, ou
Diana, mais jamais
Diana Spencer (sinon de façon exceptionnelle).
En conséquence de ce fourre-tout encyclopédique, il n'y a pas de développement de personnage : Anne de Pisseleu est la méchante de la série. Sans nuance aucune. et sans raison valable surtout. Car il n' y a pas de raison que Diane de Poitiers soit reconnue comme une beauté inaltérable. Ca, c'est de la légende romantique du 19e siècle et qui se moque de la chronologie...
Il n'y a pas de développement dans l'intrigue non plus. Par exemple, c'est au pied du lit conjugal, le soir de ses noces seulement que le futur Henri II se met à "serrer" Diane et ... devant tout le monde. C'est "rushé".
Et enfin, pour que le spectateur éprouve de la compassion pour l'héroïne de la fiction, on invente une intrigue grotesque avec l'inquisiteur
Le
Lol d'or de l'anachronisme est attribué à ...
la scène du début où Marguerite de Navarre fait la promotion des prêches de Calvin.
et qui prononce cette phrase : "L'épouse catholique se soumet à Dieu et donc à son mari alors que la femme protestante est appelée à se libérer.."
Cette phrase aurait bien fait rire Catherine de Médicis qui aimait à se moquer régulièrement du masculinisme puritain des protestants (ou du moins des protestants adeptes de Calvin).