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Les films sur la mafia et le crime organisé. http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?f=69&t=9585 |
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Auteur : | Serendipity [ 18 Août 2006 7:15 ] |
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Et Certains l'aiment chaud, un des chefs-d'oeuvre de Billy Wilder ?! |
Auteur : | Obiwan Kenobi [ 18 Août 2006 13:15 ] |
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mes postes sont en constructions, je ne compte oublier ni les grand ancien (Borgart James Cagney etc) Mais le crime Italo americain ayant pris la main mise ,sur le crime organisé, malgrés l'intrusion ses 10 dernières année des gangs Russes des triades chinoises des gangs streete ethnichques portoriquains black et anglais. Donc ne vous inquiétez pas tout les films seront évoqués a la rentré. Obiwan |
Auteur : | Erostrate [ 18 Août 2006 19:05 ] |
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Oui, d'ailleurs je tenais à m'excuser auprès de vous d'avoir été le premier à ouvrir la brêche, alors que jusqu'ici il n'y avait que vous qui postiez sur ce topic (et c'est d'autant plus stupide de ma part que ce topic était plutôt bien construit et qu'il prenait une bonne voie). |
Auteur : | Vladtepes [ 18 Août 2006 19:09 ] |
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Cocardier : "Borsalino". Vlad |
Auteur : | Obiwan Kenobi [ 26 Août 2006 5:11 ] |
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André Sanphrapé a écrit : Il y a aussi le premier Scarface de Howard Hawks (1932), qui s'inspire de l'histoire d'Al Capone.
[img=http://img293.imageshack.us/img293/7870/scarfacezs9.gif] Scarface contre Scarface "Scarface", d’Howard Hawks (Rio Bravo avec john wayne entre autre) Lorsque le scénariste Ben Hecht et le réalisateur Howard Hawks conçoivent "Scarface", à l’orée des années 1930, la Prohibition bat son plein. C’est donc tout naturellement qu’ils prennent modèle sur Al Capone, alors au firmament de sa gloire, pour le caïd balafré qu’interprète Paul Muni. Inquiète de la fascination malsaine que pourrait exercer ce film sur le public, la censure, après avoir différé sa sortie pendant un an, exige que "Scarface" soit assorti du sous-titre moralisateur "la Honte d’une nation". La postérité se chargera de l’effacer. Tourné en 1931 à Los Angeles, ce film, produit par le magnat Howard Hughes (qui en bloquera les droits jusqu’à sa mort), reprend l’intrigue de "Macbeth" et laisse libre cours à de nombreuses interprétations psychanalytiques et esthétiques – Tony Camonte (Muni) entretenant des relations ambiguës avec sa propre sœur (Ann Dvorak) et son garde du corps (George Raft). Sur le plan formel, "Scarface" pose les bases de ce qui deviendra le film noir. En 1983, Brian De Palma s’attaque au remake du film en en transposant l’histoire dans les années 1980. Au générique : Al Pacino, Steven Bauer et Michelle Pfeiffer. Les studios Action nous proposent de comparer les deux versions. Etats-Unis - 1932 Noir et blanc Avec : Paul Muni (Tony Camonte), Ann Dvorak (Cesca Camonte), Karen Morley (Poppy), Osgood Perkins (John 'Johnny' Lovo), C. Henry Gordon (Inspector Ben Guarino), George Raft (Guino Rinaldo), Vince Barnett Publisher), Tully Marshall (Managing Editor), Inez Palange (Tony's Mother), Edwin Maxwell (Chief of Detectives) Le film de Hawks est un portrait du célèbre gangster Al Capone, dit Scarface, (Camonte dans le film). Il fut tourné en 1931, et sortit en 1932, à une période où le film de gangster est une source d'inspiration majeure pour les cinéastes d'Hollywood. Mais Scarface va profondément renouveler le genre en y incorporant plusieurs influences. Dépeignant la vie de Capone en "héros tragique d'une épopée urbaine", le film évoque avec fidélité les événements qui ont constitué la lutte des gangs de Chicago, à savoir l'exécution de Big Jim Colosimo, l'attaque de Capone par le clan O'Bannion, le massacre de la Saint-Valentin, et l'exécution des traîtres pendant un banquet. Autant d'épisodes qui jalonnent la carrière de Camonte/Capone, dépeint ici comme le héros d'une épopée moderne, dont on suit l'ascension fulgurante marquée par des fusillades sanglantes, et la chute tragique, conséquence de ses pulsions autodestructrices. Toutes les stars de Hollywood étant à l'époque sous contrat, c'est un inconnu, Paul Muni, repéré par Hawks au théâtre, qui incarnera le Balafré. Son style de jeu, instinctif et impulsif, en accord avec la violence animale du personnage, fera le succès du film. Le choix des personnages secondaires sera également déterminant, notamment celui de George Raft, qui inaugure dans ce film son fameux "lancer de pièce", devenu un classique du film de gangster (et repris notamment dans Certains l'aiment chaud de Billy Wilder). Le film, par la violence de son contenu, mais aussi par le traitement du gangster en héros romantique, fut jugé amoral par les censeurs, et sortit trois mois plus tard, et modifié (ajout d'un texte moralisateur, tournage de trois fins différentes, etc.). Le succès auprès du public fut immédiat, et légitime, car le film, tout en respectant à la lettre tous les poncifs du film de gangster, fusillades nocturnes, scènes d'action rythmées, constituait une véritable tragédie moderne, conformément aux ambitions du metteur en scène et de son scénariste. . Avec Scarface, Hawks a voulu décrire les "Borgias des temps modernes", les gangsters amoraux et désorientés du Chicago des années 1930. Le film se veut d'abord la description de l'agonie d'une société, par l'évocation d'un cas clinique de mégalomanie. Dès la scène d'ouverture, plan-séquence mémorable de trois minutes, filmé en ombres chinoises, dont la durée a une valeur symbolique, est évoquée l'exécution d'un dirigeant de l'ordre établi, abattu par une ombre anonyme, qui sifflote un air de Verdi. Le premier de la longue série d'assassinats manifeste l'intrusion d'une nouvelle autocratie, qui va imposer ses pulsions destructrices à la société entière. Le film se veut la radioscopie d'une société malade, menacée de destruction par les illusions anarchistes inquiétantes de Camonte. L'individualisme mégalomane du héros est le symptôme de la maladie de la société. Quand le fantôme du premier plan sort de l'ombre, le spectateur découvre Camonte, force issue du peuple, dont les pulsions destructrices sapent la hiérarchie et le pouvoir. Les ambitions de Camonte ne peuvent mener le personnage qu'au suicide, car celui-ci ne pourra atteindre le pouvoir absolu dont il rêve qu'en se détruisant lui-même. Chaque plan du film évoque cette ambivalence du héros, entre pulsions destructrices et ambition démesurée. Si le film fit scandale, c'est sans doute par la nouveauté de la caractérisation psychologique des personnages, dépourvue de tout manichéisme. Le personnage de Camonte, comme celui des autres gangsters, témoigne d'une volonté d'humaniser les "monstres", sans rien leur enlever de leur dimension inquiétante. Les gangsters sont le reflet d'une nation infantile. Aux pulsions meurtrières se juxtapose ainsi l'évocation de la nostalgie de l'enfance, d'un monde, parfois esthétiquement proche de la bande dessinée, où les mitraillettes ressemblent à des jouets mis entre les mains d'enfants inconscients. Les fusillades s'accumulent, en une dynamique infernale, renvoyant à l'infantilisme des gangsters, qui se placent à l'extérieur des contingences sociales. Ces personnages puérils sont ainsi caractérisés de façon évidente, par des insignes, cicatrice, pièce lancée en l'air, prolongements naturels de leurs états d'âme. Camonte, quand à lui, exhibe les signes visibles de sa réussite, vamp, voiture, etc. Sans cesse est mis en avant son désir effréné de fuir la réalité, qu'il tente de modeler selon des poncifs romanesques ; l'enseigne au néon indiquant "le monde est à vous" représente l'émergence parodique de son désir infantile de posséder le monde. Au théâtre, Camonte commente les effets spéciaux, montrant qu'il connaît les artifices de la mise en scène, et rêve de se mettre en scène lui-même dans un univers façonné par lui. Ce mélange de puérilité et de violence, d'aspirations romantiques et de pragmatisme, dans le personnage principal, (servi par le jeu instinctif de Muni), confère à ce film de gangster sa dimension tragique. La particularité de Scarface, outre le nombre spectaculaire de meurtres, et la rapidité de leur enchaînement, est la cohabitation d'un réalisme méticuleux, et d'une dimension tragique servie par une symbolique expressive. Le réalisme tient comme on l'a vu à la reconstitution précise d'événements historiques, situés dans un contexte quotidien. Il est d'ailleurs attesté par... Al Capone lui-même, qui possédait plusieurs copies du film et en louait la rigueur réaliste. Mais le contraste est grand entre ce matériau de base, tout droit tiré des gros titres de la presse de caniveau de l'époque, et l'esthétique travaillée du film. Outre la portée satirique, à attribuer sans doute à la plume de Ben Hecht, le scénariste, qui met sur le même plan les gangsters et les policiers, comme l'endroit et l'envers d'une société corrompue, le film prend une dimension qui le place au-delà des films de gangsters antérieurs. Le traitement expressionniste de la séquence d'ouverture évoque le monde fantastique de l'Underworld de Sternberg. Tout au long du film transparaît la célèbre "technique du X", ou symbolique des croix qui, dessinées par des jeux de lumière, ou formées par des ombres, accompagnent chaque meurtre (notamment sur l'enseigne de pompes funèbres, le tableau noir du bowling, etc.) Hawks justifiait ces croix par le fait que les journaux qui publient la photo d'un meurtre indiquent tous "X marque l'emplacement du condamné". Mais les croix participent aussi d'une dimension tragique perceptible dans la structure du film, construit suivant un engrenage inexorable. Cette structure tragique se retrouve au niveau des séquences, notamment dans l'utilisation de "plans-bouclés", montrant que tout est joué d'avance, et dont la tuerie de la Saint-Valentin constitue un bon exemple ; la caméra montrant d'abord les sept croix, puis la mitraillette, avant de revenir aux croix suivant un mouvement circulaire. L'ensemble s'accorde avec l'ambition du cinéaste de présenter des Borgias modernes, prisonniers de leurs désirs incestueux et meurtriers, constituant un "opéra satanique" marqué par le mélange des tons, du burlesque (voir les réactions du "secrétaire" personnel de Scarface) à la tragédie. Quant à la modernité du film, elle tient d'abord à l'économie de la démarche, qui joue du non-dit, des ombres et de l'opacité, favorisant le son au détriment de l'image pour exprimer les impulsions sauvages de Scarface, et au refus d'imposer un commentaire, ou une morale sur la société évoquée, malgré les aléas de la censure. |
Auteur : | Gevaudan [ 11 Oct 2006 23:19 ] |
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Il existe aussi un film récent d'il y a 10 ans environ sur la maffia irlandaise à New-York. On y retrouve Sean Penn et Ed Harris. Le film est assez nul et violent seul la scène finale avec le son de la cornemuse donne un peu de piment au film. Si il existe d'autres films sur cette communauté, merci de me le rappeller. |
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