Marc Mailly a écrit :
Ma visite du musée Plantin-Moretus à Anvers est utilement complétée par la lecture de ce sujet. Mais une question : comment la vapeur, au XIXe siècle, a-t-elle modifiée ou non les techniques d'édition du livre ? Quelle a été son impact sur l'imprimerie artisanale, telle que j'ai pu la voir à Anvers ?
c'est d'abord la fabrication du papier qui a été bouleversée par la mécanique, exit les les maillets et la pile hollandaise pour déchiqueter les chiffons de lin, surtout lorsque l'on introduit le bois dans la fabrication du papier...
Ces papiers "mécaniques" sont épouvantables : ils jaunissent et se cassent très facilement, car le bois est une matière acide qui supporte mal le temps qui passe.
Comparez un livre imprimé au XVIIe siècle avec un livre XIXè, le papier du premier est d'une remarquable fraicheur, tandis que l'autre présente des taches rousses (foxing), ou les pages sont devenues jaunes, le papier est très friable.