Les premiers antidepresseurs commercialisés sont les Inhibiteur de la mono-amine oxydase (IMAO) ancienne classe thérapeutique bien connue pour ses effets secondaire par interaction médicamenteuses. (par exemple IMAO+ergotamine = gangrène, unpeu comme lme cas de l'intoxication à l'ergot de seigle dans la fameuse dance de St Gui )

cette classe a été découverte en 1951 fortuitement avec l'iproniazide, un IMAO non sélectif, utilisé à l'époque comme antituberculeux. On s'est apperçu que les patients déprimés allaient mieux lorsqu'ils étaient traités par cette molécule. Et c'est là que l'on a commencé à parler d'antidépresseur.

Mais l'harmal ou rue de Syrie (Peganum harmala) ainsi que la passiflore officinale (qui contiennent des IMAO) ont été utilisé partout comme anxiolytiques et sédatif et ceci depuis les temps les plus anciens. Mais en phytothérapie les quantité de principes actifs ne sont pas suffisante pour atteindre un effet escompté sur la crise de mélancolie. Par contre lorsque les chamans utilisaient l'interraction de plusieurse drogues, couplé avec des états de transes ils pouvaient avoir certains résultats.

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Lietz her heidine man. Obar seo lidan.
Thiot urancono. Manon sundiono.
(Il permit que les païens traversassent la mer, Pour rappeler aux Francs leurs péchés)

C'est le problème, jusqu'à un certain point ce n'est pas une maladie. Quand on devient incapable de penser à autre chose ou que cela nous handicape dans la vie, c'est une maladie.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

On parlait des mots utilisés avant qu'on parle de dépression, le mot "cafard" en est un, certainement.

Les médecins considèrent qu'il y a dépression lorsqu'on observe au moins 3 symptômes parmi une liste de 6 ou 7, que je ne connais pas par coeur, mais où on trouve :
- troubles du sommeil,
- troubles de l'appétit,
- envies suicidaires,
- épuisement ou sensation de forte fatigue,
etc...

Evidemment, je ne saurais pas trancher le cas de ces prisonniers de guerre. Il me semble qu'il peut y avoir un facteur traumatique supplémentaire : le fait de s'être laissé prendre, et la culpabilité qui va avec. Ce qui en ferait un trouble spécifique. Mais ce n'est pas une opinion médicale. (En fait un psychiatre spécialisé sur les détenus pourrait avoir des idées plus précises sur les effets de la détention chez les prisonniers de guerre.)

Le mot "cafard" a refait son apparition parmi les soldats en Indochine (il existait sans doute avant, outre-mer) avec suffisamment de force pour que je le retrouve sous la plume d'un officier de Marines au Vietnam, qui parlait de "la cafard" comme du sentiment qu'il éprouvait, et dont parlaient déjà les soldats français dans la même situation de cibles qui ne voyaient jamais l'ennemi.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)

D'accord en grande partie, mais certains symptômes restent, comme l'irritabilité ou les problèmes de concentration. (j'ai trouvé cette information dans Traumatismes psychiques de guerre de Louis Crocq)

EDIT: le texte est disponible online http://books.google.ch/books?id=8nIR_TL ... 9s&f=false (p. 171 sq.)

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Comme disaient les Kennedy, "faut pas se laisser abattre"

Ce que nous nommons, actuellement, "dépression" a été décrit (énumération des symptômes) depuis un certain temps, dont, effectivement, les grecs.
Idem a été identifiée la dépression post-partum, mais aussi les dépression post traumatiques, les états dits actuellement "bipolaires".

Dire qu'il n'y avait pas de médicaments, serait un rien exagéré. Effectivement, il n'y avait pas, jusque assez récemment, des médicaments à molécules synthétisées. Il faut quand même savoir (et retenir..) que les premières molécules à action pharmacologique sont les COPIES de molécules existant dans la nature...le plus célèbre étant l'aspirine qu'on retrouve dans le saule, la reine des prés, la gaulthérie couchée (entre autres).
Des plantes à action psychotrope existent dans la nature et sont connues depuis... longtemps! Et, NON, cela ne concerne pas QUE le chanvre, médicinal mais aussi et surtout: fourragère et textile!
On a cité la passiflore (exotique chez nous), on a aussi la valériane (anti-stress) et le millepertuis perforatum (anti-dépressif). L'usage du millepertuis demande le même temps, pour faire son action, que les médicaments de synthèse! Le pavot à opium est connu des grecs, des romains et au Moyen Age.