Pour bien désinfecter il faut de l'alcool à 70°C trés cher avant le 19ème. Au VIème siécle on retrouve dans les abbaye des recette d'eau vulnéraire. Il s'agit d'alcoolat de plante : d'absinthe, de sauge, de romarin, de lavande, par macération de végétaux dans de l'alcool. suivit d'une extraction dans un alambic (inventé par Jâbir ibn Hayyân (ou Geber en latin) aux VIIIe siècle). Les terpènes présent dans la plante (thymol, menthol, eucalyptol) sont également de puissant désinfectant.
Ensuite on les appelle « Eau d’arquebusier » ou « eau d’arquebusade » le roi François Ier donne l’ordre à quelques moines de développer un remède pour soigner les blessures causées par les arquebuses, dont les plaies se cicatrisaient difficilement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eau_vuln%C3%A9raire Aprés l'utilisation de l'eau bouillante ou de la congélation qui sont découvert pendant les temps préhistoriques, les agents chimiques utilisés était plutot le souffre (pour désinfecter l'air dans l'Odyssée Ulysse demande du souffre pour désinfecter sa maison), le mercure sous forme de sel de chlorure (pas mal d'effet secondaire, Mozart entre autre), le cuivre, les alcalii comme la chaux, trés connus dans les revêtements et pour traiter les cadavres et même se laver les mains (temps de contact cours et bien rincer sinon bobo
), l'ammoniac aussi.
En fait ce n'est pas l'alcool mais le vinaigre de vin qui est plus désinfectant à une moindre concentration que le vin. ça picote un peu, ça décape les marbres (trés utile pour nétoyer la domus aprés une bonne orgie
). Les embaumeurs égyptiens l'utilisent pour rincer l'interieur des momies il s'agit du vinaigre de vin de palme.
La premiere observation microscopique des microbes et leur inactivation par le vinaigre est démontrée par Antoni van Leeuwenhoek en 1676.
Sinon on a aussi utilisé des agents biologiques, homis la bouses de vache et la fiente de pigeons qui ne devait pas être trés efficace il faut noter les "boues d'arquebuse" Ces boues que l'on collecte au griffons des sources thermales sont constitué essentiellement de bactéries filamenteuses vivant sur la chimie du soufre ou du fer des sources chaudes à odeur d'oeuf pourris. Elles sont complétement inofensive. Le tartinage sur les plaies de cette crème de bactérie empêche les bactéries pathogènes de s'implanter et de gangréner la plaie et permet de stimuler les défances immunitaires. C'est le cas des eaux d'Abano en Italie décrite par Montaigne.
Elle ont eu moins de succés que les eaux d'arquebuses à cause de l'odeur d'oeuf pourris associée au diable
.
Il faut notter l'imprtance des odeurs au moyen age sur la thérapeutique, d'ou le succés de l'alcoolat de lavande sur l'ammoniac et le souffre par exemple.