Merci de m'avoir fait prendre conscience qu'il était toujours vivant, mais à 98 ans on peut manquer un peu plus de punch!

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Giap, un des rares généraux connus sous son prénom; son nom de famille est Vo. A Dien Bien Phu il était plus un commissaire politique assisté de conseillers chinois qu'un général. Sa première préoccupation était d'avoir un PC avec une belle vue.

Je crois qu'on peut ajouter Jean Tzimiskès dans la liste.

Je ne trouve pas de défaite dans la trentaine d'années de sa carrière militaire avant qu'il ne s'empare de l'empire (en 969). Elle est par contre émaillée de nombreuses victoires (au moins sept en tout cas). Une fois qu'il fut devenu basileus, l'armée byzantine continua à être victorieuse s'il se trouvait à sa tête. Les rares revers militaires sous son rêgne peuvent difficilement lui être attribués. Et il est mort dans son lit.

La Bérésina, ça ne vous dit rien? Waterloo non plus!

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Bonjour!

Je connais très mal l'histoire byzantine. Pourriez-vous nous en dire plus sur ce personnage?

Cordialement!

je crois que guillaume le conquérant est invincu.

Sans oublier Leipzig..

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"VAE VICTIS"

« Enfin, Monsieur, avouez que vous, Français, vous battiez pour l'argent tandis que nous, Anglais, nous battions pour l'honneur… » Surcouf lui répondit d'un ton calme : « Certes, Monsieur, mais chacun se bat pour acquérir ce qu'il n'a pas. »

J'insiste pour Baybars, Khaled Ibn al Walid mais aussi Amilcar Barca (eh oui...)

Effectivement, ce dernier a un très jolie parcours.

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"VAE VICTIS"

« Enfin, Monsieur, avouez que vous, Français, vous battiez pour l'argent tandis que nous, Anglais, nous battions pour l'honneur… » Surcouf lui répondit d'un ton calme : « Certes, Monsieur, mais chacun se bat pour acquérir ce qu'il n'a pas. »

Mais il meurt vaincu par les Ibères d'Orisson.
Hasdrubal le vengera dès la campagne suivante; il n'empêche qu'il finit sur un échec sanglant.

Napoléon n'est certes pas invaincu, mais la Bérézina est une victoire militaire.

aussi étonnant que ça puisse paraître, c'est en effet le cas. Une victoire militaire coûteuse, mais qui a permis de sauver l'armée. Les russes avaient coincé Napoléon contre la rivière, et tenaient les ponts de borissov, mais grâce aux pontonniers du général Eblé, Napoléon a put faire jeter 2 ponts qui ont permis de passer, malgré les russes.

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

Thersite, j'ai parcouru les différentes sources : Polybe, Tite-Live, Appien, Cornelius Nepos et à aucun moment il n'est question de defaite.
Appien et Nepos disent qu'il est mort au combat ; Polybe evoque sa mort heroique au cours de ce meme combat.
L'histoire romancée quant à elle evoque un piege ds lequel il serait tombé et duquel il a reussi a sauver son armée en assurant sa retraite (il serait mort noyé à la suite du siege d'Elchè).

En tous cas, il n'est pas fait mention de defaite. Amilcar est mort comme mourra Marcellus plus tard finalement

godefroy de bouillon est aussi invaincu.

Pourtant Appien, Frontin, et Diodore sont clairs même si les récits varies, ils signalent une déroute punique ; les autres sont simplement imprécis.

Appien, Ibérique, 5 :
Ceci continua jusqu'à ce que certains rois espagnols et d'autres chefs de clan s'unissent et le missent à mort de la façon suivante. Ils chargèrent beaucoup de chariots de bois et les firent avancer avec des bœufs, suivant derrière, prêts au combat. Quand les Africains virent cela, ils se mirent à rire, sans s'apercevoir du stratagème. Quand ils en virent aux mains, les Espagnols mirent le feu aux chariots, et chassèrent les bœufs vers l'ennemi. Le feu, porté dans toutes les directions par les bœufs en fuite, jeta la confusion chez les Africains. Leurs rangs ainsi rompus, les Espagnols s'élancèrent sur eux et tuèrent Hamilcar lui-même ainsi que beaucoup d'autres venus à son aide.

Frontin, II.4.15 :
15. Les Espagnols, contre Hamilcar, couvrirent leur front de bataille de chariots chargés de suif, de soufre, et d'autres matières combustibles, et y mettant le feu, les chassèrent vers les ennemis sitôt qu'on eut sonné la charge. Ils furent épouvantés et défaits.

Diodore XXV.10 :
Mais ayant assiégé ensuite une autre ville nommée Helice, il se fixa dans les environs, en renvoyant la plus grande partie de son armée et ses éléphants, au Roc-blanc pour y prendre leur quartier d’hiver. Mais Orisson Roi dans le pays faisant semblant de prendre le parti d’Amilcar contre les assiégés, se tourna tout à coup contre l’assiégeant, et l’ayant attaqué, il le mit en fuite : et sauva ainsi ses fils mêmes, et les amis qu’il avait dans cette ville; après quoi il se retirait par un autre chemin. Amilcar voulant le poursuivre entreprit de traverser un grand fleuve à gué sur son cheval, qui en se cabrant le jeta dans l’eau où il se noya.

Polybe II.1 :
Il eut une mort digne des exploits accomplis au cours de sa vie : il tomba les armes à la main au cours d’une rencontre avec une de ces peuplades, la plus belliqueuse et la plus puissante de toute, tandis qu’il payait de sa personne avec un courage extraordinaire.
Cornélius Népos, Hamilcar 4
Il méditait de porter la guerre en Italie, quand, la neuvième année de son arrivée en Espagne, il fut tué dans un combat contre les Vettons .
Justin XLIV.5.4 :
tandis qu'il se confie inconsidérément à sa chance, il est tué dans une embuscade.