VascodeGama a écrit :
Bonjour,
Souvent, on considère à postériori, que le résultat de telle ou telle guerre était inévitable.
A titre d'exemples, j'ai souvent lu que l'Allemagne ou le Japon n'avaient aucune chance de gagner contre les alliés durant la SGM. Que le Sud des États-Unis n'avaient aucune chance contre le Nord, etc. Mais est-ce vraiment le cas?
Avez-vous des exemples de guerres qui auraient dû être perdues et qui ont été gagnées par le plus faible?
Je vais en donner deux:
Les États-Unis en 1776. Normalement, cette guerre aurait dû être gagnée par la Grande-Bretagne. Elle avait la meilleure armée, une flottte de combat solide, moyens financiers supérieures et démographiquement, elle avait beaucoup plus d'hommes. En 1776, les Insurgés étaient seuls, la France ne s'étant pas encore engagé dans le conflit. Et pourtant, elle a perdu!
Le Viet Nam du nord dans les années 1960. Sur le papier, le Nord Vietnam n'avait aucune chance contre la première puissance militaire et économique du monde. Et pourtant, ce petit pays a gagné la guerre.
Je crois qu'il faut faire attention sur nos à postériori. Je ne crois pas à la prédestination des conflits, même s'il y a désiquilibre des forces. L'exemple du conflit au Liban l'été dernier nous a en montré un bel exemple.
Avez-vous d'autres exemples de conflits qui auraient dû être gagnée par une plus forte puissance et qui fut perdue? Et pourquoi selon vous?
Vasco de Gama
Si je me réfère à "L'Art de la Guerre" de Sun Tzu pour analyser les conflits et en déterminer la NATURE (IL y a 5 types de Guerre selon Sun Tzu), je ne peux être d'accords avec la formulation de votre question.
Sans élaborer dans le détail, la guerre d'Indépendance américaine et celle du Vietnam , d'Irak, et du Liban, étaient , du point de vue des défenseurs, des "GUERRES JUSTES"; c.à-d. des guerres populaires, supportées par les habitants du territoire agressé. Elles supposent que le PAYS NE SERA CONQUIS QUE PAR L'OCCUPATION TOTALE DU TERRITOIRE PAR LE NOMBRE DES AGRESSEURS. Et encore, sous condition que cette occupation soit LONGUE ET ACCEPTÉE. Sinon, c'est la guerre qui sommeille à coup sûr, car ELLE N'EST PAS FINIE.
Partant, les Américains et les Vietcongs ne pouvaient perdre.
C'est là une interprétation qui va à l'encontre du facteur (déterminant aussi) du NOMBRE ou de la QUALITÉ des armes de l'envahisseur.
Votre interprétation ne considère pas le facteur MORAL des combattants, alors qu'il doit être DÉTERMINANT dans l'équation d'une bataille.