Normand Calvé a écrit :
Je ne veux pas remettre d'huile sur le feu, mais d'après ma définition du concept de la guerre, la "guerre des 6 jours" aurait dû s'appelée la "bataille des 6 jours". Elle n'a rien rien réglée sur le fond du problème israélo-arabe et se poursuit encore aujourd'hui
[b]
Votre définition ne coïncide pas avec le sens commun que les dictionnaires lui donnent. C'est peut-être votre problème.
D'un manière générale, les conflits ne règlent pas nécessairement des problèmes. C'est à la diplomatie, et à l'effort de reconstruction de le faire. Si les conflits larvés se poursuivent, les escarmouches, puis
in fine, la repris des conflits, c'est souvent que le dialogue diplomatique est rompu. Le sentiment d'injustice et d'humiliation du vaincu en effet, est un élément qui compte dans l' échec de la normalisation des relations bilatérales.
Ici, je ne sais plus quel responsable palestinien disait " Nous sommes devenus les victimes des victimes".
Le problème demeure non pas à cause d'une je ne sais quelle théorie de survivance des Croisades, mais plutôt par la non reconnaissance de la Palestine comme un Etat, l'occupation des Territoires, la gestion de l'eau sous contrôle israelien, et pour les fanatiques, une opposition irréductible entre 2 religions, mais que l'on ne peut rattacher à l'histoire des Croisades, ce qui serait un non sens.