Ce que je peux ajouter sur les cavaliers de la remonte pour l'armée impériale française en 1870:
Comme je le disais plus haut, les chevaux étaient achetés dans des régions bien spécifiques. La Normandie fournissait par exemple des montures pour la cavalerie lourde (cuirassiers) et celle de ligne (dragons et lanciers), tandis que la Bretagne était la région de prédilection pour les montures de trait destinées à l'artillerie et au train des équipages et le Sud-Ouest celle pour les petits chevaux de la cavalerie légère (hussards, chasseurs à cheval). L'Algérie devait fournir quant à elle les régiments de spahis et de chaseurs d'Afrique...
Les dépôts étaient servis par des hommes détachés de leur régiment d'origine ou bien ayant terminé leur temps de service militaire. En 1852, les cavaliers de la remonte générale étaient organisés en 4 compagnies de vétérans comptant chacune 5 officiers et 196 sous-officiers et hommes du rang. En juin 1854, le nombre de compagnies passa à 6 (avec 274 officiers et soldats chacune). Cette même année, 3 autres compagnies furenet levées en Algérie. En 1856, une compagnie supplémentaire fut créée pour le service de l'équitation à l'Ecole de St-Cyr et l'Ecole d'application de Saumur. Le nombre des compagnies fut réduit à 8 en 1862, dont 3 toujours présentes en Algérie.Tout au long du 2nd Emlpire, il y eut sans cesse un manque évident de chevaux de qualité. En 1870, les montures françaises étaient bien inférieures en qualité à leurs homologues allemands...
Sources utilisées: "The French Army 1870-1871" (Franco-Prussian War), dans la série "Men-at-Arms" de Osprey Publishing (N° 233).
Cordialement.
_________________ "Vous êtes de la merde dans un bas de soie" (Napoléon à Talleyrand).
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