Pourquoi les soldats blessés étaient-ils laissés dans si un mauvais état durant les guerres napoléoniennes au point que la mortalité était extrêmement forte dans les hôpitaux ?
Les sous-officiers et les officiers blessés étaient-ils mieux traités ?
Etait ce une situation que l'on retrouvait dans l'ensemble des armés européennes ?

Merci.

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Le souvenir ne disparait pas, il s'endort seulement.
Epitaphe trouvée dans un cimetière des Alpes

La science de l'histoire est une digue qui s'oppose au torrent du temps.
Anne Comnène, princesse byzantine (1083-1148)

Le passé fait plus de mal que le présent
Proverbe Albanais

Campagne d'Egypte :
http://www.napoleon.org/fr/salle_lectur ... ndant1.asp

Vous trouverez des informations (et des descriptions peu recommandées aux âmes sensibles) dans : Jean-Claude Damamme, Les Soldats de la Grande Armée.

Ces hôpitaux étaient ni plus ni moins que des mouroirs malgré les efforts du chirurgien Percy. Trop de blessés, pénurie permanente de tout et notamment de nourriture, détournement d'une partie des maigres moyens affectés, et naturellement médecine encore fort peu équipée, contribuaient à une situation déplorable, qui devait être à peu près identique en face...

Et oui, il faut bien constater que les soins aux blessés n'étaient pas terrible à l'époque dans l'armée française. Toutefois, c'est l'armée française qui était en pointe grâce à quelques bonnes idées. (j'imagine difficilement le carnage en face) Les ambulances volantes ont été inventés par un chirurgien français (Larrey je pense ) (avant c'était les amis qui portaient ou il fallait attendre la fin des combats). L'armée anglaise à Waterloo cessa le feu pour laisser passer Larrey et ses blessés ce qui montre à quel point ils respectaient l'homme et l'idée (avant qu'il ne faillisse être fusillé...c'est une autre histoire). Ensuite, l'amputation quasi systèmatique mise au point par le même Larrey est un progrès notable car bien " désinfecté " cela limite le mal (quelques secondes pour une jambe). Enfin, il y avait dans l'idée qu'il fallait aérer les " hôpitaux " pour améliorer les guérisons.
Après, il est certain que faute de moyens ces bonnes idées ne fûrent pas suivit de beaucoup d'effets

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Pour moi la vie va commencer

Le livre dont je parle rend à César ce qui lui appartient : si Larrey est plus connu, étant le supérieur de Percy, c'est ce dernier qui a initié et porté à bout de bras son projet d'ambulances.

Il eut, raconte-t-il, une belle récompense à l'entrevue de Tilsit où le Tsar le salua par son nom.