Que recouvre exactement le terme « à la suédoise » en matière d’artillerie ? Cela désigne-t-il simplement les pièces légères de 3 ou 6 livres affectées à un bataillon (selon la pratique introduite par Gustave Adolphe) ? Ou cela qualifie-t-il une manière d’atteler ou de déplacer à bras d’hommes les canons en question ?

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Pro Gloria et Patria

La consultation de l'Histoire universelle des armées, traitant de l'artillerie de Gustave-Adolphe confirme vos dires. Il y avait des pièces légères à ames de cuivre et frettée de bois, ou bien des pièces tout en métal. Celles ci plus lourdes étaent trainées par deux chevaux ou bien trois hommes.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

si mes souvenirs sont exacts les piéces à "la suédoise" se référent au roi Gustav wasa qui fut un des premiers stratéges à concevoir une artillerie légére et mobile à l'inverse de l'artillerie impériale lourde et composé de piéces de calibres assez anarchiques.
Il est aussi un des premier a avoir utilisé des gargouses de poudre pré-pesées. Mais il aurait aussi été un peu loin avec des "canons en cuir" cerclées de fer qui étaient plus dangereux pour leur utilisateurs que pour leur adversaire (mais est ce une réalité, ou un essai non concluant?).
Le terme de à la suédoise s'est maintenu tout au long du 18eme siécle puisque que Maurice de Saxe voulait que des piéces de ce types soient rattachées aux bataillons d'infanterie de louis XV. Dans ce cas la terme devient un terme générique qui designe en europe des piéces légéres de 4 livres.