Bonjour
Les encyclopédies sur les marines de guerre indiquent des profondeurs telles que :
Pour la seconde guerre mondiale :
- le U Boot VIIc allemand, parmi les plus répandus de l'U Boot Waffe, tout comme son successeur le type IX, ont une plongée opérationnelle max de 230m et des profondeurs de destruction calculées de 250 à 290m.
- les Class T, Gato et Balao américains qui firent la guerre du Pacifique étaient conçus pour des profondeurs opérationnelles max de 91m puis 122m sur des variantes, mais il purent souvent supporter plus dans les faits !
De nos jours :
- la classe nucléaire d'attaque Alpha soviétique à coque titane a été donnée pour avoir une plongée opérationnelle à 600m et pouvoir tenir jusqu'à 900m, mais il a été supplanté par les Akula alors que ses prédécesseurs les Victor sont encore en service également, il ne fut pas une réussite, 4 unités décommissionnées/perdues sur 6 pour défaut du réacteur nucléaire, retiré du service depuis
- la classe nucléaire d'attaque soviéto-russe Akula, la plus moderne pleinement en service, a 450m de plongée opérationnelle, donnée pour tenir un peu au delà de 550m
- la classe nucléaire d'attaque soviéto-russe Victor III a 400m de plongée opérationnelle, donnée pour tenir jusqu'à 500m
- la classe nucléaire d'attaque Seawolf américaine aurait 600m de plongée maximale, mais se limite à 3 exemplaires car trop coûteuse, la nouvelle classe Virginia lui succède (avec env 500m de plongée maximale supposée) comme relève de la classe Los Angeles
- la classe nucléaire d'attaque Los Angeles, cheval de bataille de l'arme sous-marine US, a 300m de plongée opérationnelle et 450m de plongée maximale
- la classe nucléaire d'attaque Rubis française a 300m de plongée opérationnelle et censée résister à un peu plus
Voilà ce que j'ai pu trouver de récent.
Il en effet amusant de voir ce que les suppositions dans les années 1980's sur les matériels dernier cri d'alors aux caractéristiques largement classifiées, faisaient écrire parmi les spécialistes, depuis de nouvelles générations de matériels arrivent et la communication officielle sur les anciens maintenant en milieu ou fin de vie opérationnelle se fait plus réaliste et les relevés publiés se font plus sûrs...