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cela dit si vous disposez d'un ouvrage recensant d'autres récits de femmes particulièrement épanouie dans l'armée rouge je serai ravi d'en prendre connaissance
À part quelques rares cas), je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de récits, issus d'hommes ou de femmes, disant que la seconde guerre mondiale a été un grand épanouissement. Surtout sur le front de l'Est... Donc là encore, est-ce une question de genre ?
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Demandez aux femmes...
Hé bien justement, si certaines femmes ressortent le discours de la "mère", d'autres, non. C'est loin d'être universel (encore heureux).
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Les vêtements trop larges ainsi que les chaussures trop grandes n'étaient pas adaptées aux mensurations féminines...cela vous étonne?
Les femmes ne disposaient pas de quoi faire face aux cycles menstruels.
Votre remarque désobligeante sur l'offensive en jupette montre que vous ne voulez pas comprendre qu'il est plus facile monter à l'assaut et de vivre en campagne avec une tenue adaptée à votre morphologie et non pas être un objet de raillerie et de curiosité alors que vous devez faire plus vos preuves que le camarade lambda. Voilà d'ailleurs bien une remarque purement masculine.
Il est certain qu'il vaut mieux avoir des vêtements "adaptés à sa morphologie". Cependant, il faudra que vous m'expliquiez en quoi un pantalon (porté aujourd'hui par de nombreuses femmes) ou même une veste de l'Armée Rouge (qui n'a rien d'un vêtement cintré) sont inadaptés à la morphologie féminine. Comme je le disais, je ne vois qu'un seul vêtement qui y soit vraiment "adapté" et "utile", c'est le soutien-gorge ; et encore, certaines femmes n'en mettent pas et ne s'en portent pas plus mal.
Vous avez l'air de considérer que les morphologies masculine et féminine sont très différentes, ce qui me semble peu valide dans un contexte où les vêtements n'ont rien de moulant. La taille des vêtements ou des chaussures, d'accord ; il est probable qu'une femme a moins de chances d'avoir des chaussures à sa taille. Cependant, là encore, vous semblez considérer que pour les hommes, tout était parfait. Je n'étais pas sur le front de l'Est (ouf), mais je doute que ça soit le cas, et il est assez probable que, en tout cas au début de la guerre, si vous aviez des chaussures même trop grandes, vous aviez déjà de la chance.
Par contre, pour ce qui est de la prise en compte des menstruations, là on a quelque chose. Ce serait à étudier en fonction des conceptions d'un certain communisme assez puritain (voir aussi les positions du PCF des années 50-60 sur la sexualité...).
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Je constate comme vous, que les librairies regorgent d'ouvrages sur les femmes: les femmes pendant l'occupation, les femmes tondues de la Libération, les femmes partisans, les femmes etc...
C'est peut être justement parce que leur sort est bien différent des hommes pendant les guerres qu'elle méritent un éclairage bien particulier.
Dommage que vous n'ayez pas pu mettre en doute le viol des femmes-soldats dans l'armée rouge...peut être parce que jusqu'à preuve du contraire ce sont les hommes qui violent les femmes et pas l'inverse...Comme pour le reste on peut se demander si cela nécessite une argumentation et une source ou même un livre.Peut être encore faut il étudier cette question sous l'angle de vue masculin ou féminin comme vous dites: certaines ont certainement du y prendre du plaisir...
Inutile d'aller jusque-là dans la provocation, mon cher.
Non, par contre, j'ai déjà lu un témoignage de femmes allemandes disant que les femmes-soldats soviétiques encourageaient les hommes au viol des Allemandes. Cela ne prouve évidemment rien, on peut faire plein de théories : occasion de reporter sur d'autres la violence dont elles-mêmes avaient pu être victimes ? Mais en tout cas, c'est plus compliqué que "hommes contre femmes".
D'ailleurs, puisque vous évoquez les tondues, phénomène auquel je me suis pas mal intéressé, vous noterez qu'on voit aussi des femmes prendre part à la tonte d'autres femmes. Évidemment le genre intervient (quoiqu'il y ait eu aussi quelques hommes tondus, il ne faut pas l'oublier même si c'est marginal) mais cela croise d'autres clivages, d'autres manières de caractériser l'individu. C'est un peu plus compliqué que nombre des ouvrages que vous évoquez ne veulent bien le dire.