Un sujet ouvert sur les batailles de 1914 a mis en lumière ( sous la plume du CneEMB ) les carences de la cavalerie française en 1870.
Je suis intéressé par ces errances de notre belle cavalerie que je résume hâtivement ainsi
-1 er empire : des cavaliers motivés, une bonne doctrine avec une claire séparation ( en théorie ) entre lourde et légère , une bonne coopération interarmes ( avec l'artillerie à cheval en particulier) même s'il y a eu des ratés ( Waterloo ) MAIS une insuffisance qualitative et quantitative de montures ( d'ou la création des haras)
- 1870 : des cavaliers motivés mais une doctrine absurde non seulement dépassée mais ignorant même les leçons du Ier empire
- 1914 : des cavaliers motivés mais une doctrine dépassée même si quelques leçons avaient été tirées de 1870 ( mais obsolètes en 1914)
- 1940 : la mécanisation partielle conduit à placer des unités montées et des chars légers face aux panzers en 1 ère ligne sans volonté de résister ( les unités de reconnaissance devant seulement "tester" les intentions de l'ennemi puis se replier s'il es déterminé ...)
- guerre froide : la France conserve un volume important de chars légers ( ÉBR à partir d 1960, AMX 10 RC à partir de 1980 par exemple) qui ont la même mission qu en 14 ou 40 alors que le pacte place en tête des unités lourdes ( avec chars et BMP). En cas de guerre nos chars légers auraient ils peser lourds face aux T 62 ?
Je crois que nous sommes les seuls à avoir conserver une telle doctrine ( avec les anglais qui ont aussi des unités de cavaleries légère ).
N'avons nous pas un problème fondamental de doctrine de la reconnaissance ? Ou suis je à côté éd. La plaque ?
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