Rico Ratso a écrit :
Les milieux compétents évoquent un rapport de dix contre un dos solitaire. Trois contre un, c'est de l'héroïsme vain, enfin !
cf. ma signature
(trouvé dans un vieux numéro du magazine "Casus Belli", donc authenticité douteuse et source inconnue - même si je trouve ça parfaitement juste ! "A vaincre sans péril, on triomphe sans danger"
)
bourbilly21 a écrit :
le long du Rhin, on avait aperçu tout un Etat Major Allemand en inspection officielle avec hauts gradés (bande rouge sur pantalon)
et bien le piou piou qui voulait faire des cartons sur eux a vainement attendu l'autorisation (c'est remonté/redescendu jusqu'au général) et puis ils sont repartis tranquillement
On a su ensuite que c'était Keitel...
(je vais rechercher mes notes plus précises)
Si le général français n'a pas donné l'autorisation, est-ce que ce ne serait pas aussi parce que "ça ne se fait pas" de flinguer un général ? Ou j'ai l'esprit mal tourné...
Pierma a écrit :
Dans le même genre, on a des films d'archives, tournés fin 1914 ou peut-être encore plus tard, où l'on voit, sur une plaine plate comme la main, Français et Allemands peut-être à deux cent mètres l'un de l'autre, pioches et pelles à la main, ayant posé fusils et vareuses, en train de creuser les tranchées qui vont leur servir d'abris. Quelques sentinelles en armes, peut-être, je ne m'en souviens plus, mais la scène est saisissante : on s'installe face à face, sans y trouver motif à se fusiller.
Ce serait intéressant de savoir d'où vient ce film. Parce qu'il n'existe AUCUN film tourné sur le front en 14-18, en conditions réelles : les caméras de l'époque ne le permettent pas.
Donc soit il s'agit d'une reconstitution, comme beaucoup de films de l'époque prétendant montrer le front ;
Soit c'est tourné en conditions réelles : dans ce cas, cela signifierait que l'endroit était réellement "pacifié" - mais j'ai des doutes, cela impliquerait l'accord de la hiérarchie qui n'approuvait pas vraiment ce genre de situation...