Hugues de Hador a écrit :
Hanks a écrit :
Pour les arcs composites les archers ont besoin de munition spécifiquement adapté à leur arc. Ce qui n'est pas le cas de l'arc long.
C'est faux. Tous les arcs, selon leur puissance, ont besoin, théoriquement, de flèches spécifiques (en fait c'est le fût de la flèche qui est important).
C'est le "spine" du fût de la flèche.
Je dis en théorie car dans les armées médiévales, les milliers de flèches utilisées étaient fabriquées par des artisans spécialisés et en série.
Bien à vous.
C'est que j'ai à l'esprit de nombreux film avec des scène de bataille ou des sièges, ou archers et arbalétrier ont constamment besoin d'être ravitaillé, j'imagine donc qu'il avaient besoin d'une certaine norme.
Du coup si les arcs sont adapté à la force des Archers ils ont souvent besoin d'en changer. Lorsque quelqu’un en ramassait un sur un champs de bataille, il n'était pas sûr de pouvoir s'en servir de manière optimale.
J'ai vu dans wikipédia un article sur l'arc long : je vous le site:
Introduction:L’arc long anglais, (en anglais longbow), également appelé arc droit1, est une évolution de l’arc gallois. Il s’agit d’un arc médiéval très puissant, d’environ 2 mètres de long, très utilisé par les Anglais, à la fois pour la chasse et la guerre.
Son utilisation par l’armée anglaise naît de ses déconvenues lors des guerres en Pays de Galles et en Écosse. Les Anglais décident alors d’y recourir massivement, ce qui permet de vaincre les piquiers gallois, puis écossais. Cette arme se révèle encore décisive pendant la plus grande partie de la guerre de Cent Ans (particulièrement lors des batailles de Crécy, de Poitiers et d’Azincourt).
De nombreuses solutions sont essayées par les Français pour neutraliser cette arme redoutée : mise à pied des combattants montés, augmentation de la surface protégée par des plates dans les armures, protection des chevaux, neutralisation des archers ou création des compagnies d’ordonnances et des francs-archers. Les Français doivent longtemps se résoudre purement et simplement à éviter de combattre les Anglais de front en rase campagne et réorientent leur stratégie vers une guerre de siège, utilisant la tactique de la terre déserte qui laisse les chevauchées anglaises libres de piller le pays. La stratégie défensive qu’implique l’utilisation de l’arc long est seulement battue en brèche par l’apparition de l’artillerie de campagne : l’armée anglaise est alors écrasée à Formigny et à Castillon après avoir été défaite à la bataille de Patay où les archers n'ont pu se retrancher à temps et ont été anéantis par la cavalerie lourde française.
Au xvie siècle, les archers sont définitivement supplantés par les arquebusiers particulièrement par ceux de l'armée espagnole qui combattent au sein des Tercios.
Description:L'étude des 137 arcs longs retrouvés dans l'épave du navire Mary Rose, coulé en 1545, a permis d’enrichir la connaissance de cette arme2. Il s'agit d’un arc simple, façonné d’une seule pièce dans de l'if, bois dont les qualités intrinsèques font qu'il se comporte comme un arc composite. D’autres bois d'arc de substitution (par efficacité décroissante : orme, frêne, noisetier, voire chêne) peuvent être utilisés, mais au prix d’une perte notable d’efficacité3. Il mesure entre 1,70 m et 2,10 m4. Sa section est circulaire au niveau de la poignée et en forme de D aux extrémités4. Les largeurs sont de 1,8 à 3 cm en tête de branche, de 3 à 4 cm en milieu de branche et de 5 à 6 cm au niveau de la poignée4. La forme de l’arc devant suivre les nervures du bois, l’arc peut parfois avoir une forme bosselée (l’efficacité primant sur l’esthétique)4. Il ne comporte pas de repose flèche : en position de tir, celle-ci repose sur la main d’arc de l’archer.
L’arc en if présente cette particularité paradoxale d’être un arc simple, façonné dans un matériau d’une seule pièce, tout en se comportant comme un arc composite. En effet, l’if est mis en forme de telle sorte qu’il comprend une partie d’aubier (au dos) et une partie de cœur (ventral), le duramen. L’aubier travaille en traction et le cœur en compression. Leurs propriétés se complètent et confèrent à cette arme des qualités balistiques bien supérieures aux arcs simples tirés d’autres essences5.
À partir du début du xive siècle, le longbow est équipé d’extrémités en corne dotées d’une échancrure où est fixée la corde. Ceci sert d’amortisseur et d’arrêt de corde et accentue la propulsion de la flèche, tout en limitant ses vibrations. 3. La fabrication de l’arc demande environ une journée de travail.
La corde est un élément noble tissé en chanvre et parfois en soie3. Son coût compte pour la moitié du coût total d’un arc. Elle est cirée pour être prémunie contre la pluie. D’après les encoches des flèches trouvées sur l’épave de la Mary Rose, on déduit que la corde devait mesurer environ 3,2 mm de diamètre3.
La fabrication des arcs, des flèches et des cordes d’arc était du ressort d’ouvriers spécialisés, qui bénéficiaient de franchises fiscales et même de remises de dettes.
Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arc_long_anglais