Pierma a écrit :
("la Marne", "1918", offensifs, ça me fait sourire.
Ben oui, ce sont des offensives. En 1914 Joffre déclenche la bataille de la Marne par l'attaque de Maunoury et c'est finalement l'attaque de d'Esperey qui forcera la décision et en 1918 il y a bien eu les offensives de Foch de Juillet à Novembre. Pendant la face défensive de 1918, les allemands avaient l'avantage.
Pierma a écrit :
Mais le sommet, c'est Rossbach qui devient une bataille défensive : l'armée française, commandée par un triste incapable, surprise en plein déplacement, marchant en colonne sous les yeux de l'ennemi, au pied d'une colline, et qui s'enfuit en courant, voilà qui fait une belle défensive ! - Madame, comprenez-vous ?)
Elle a été surprise et attaquée. Mais si Rossbach ne vous convient pas, il y a aussi Ramillies, Turin, Blenheim qui sont de bons exemples de batailles défensives perdues par les français...
Pierma a écrit :
Et où donc êtes-vous allé chercher que l'armée anglaise était défensive par nature ? (Michael Howard, dans "la guerre dans l'histoire de l'occident" notait que l'armée anglaise est restée peu ou prou ce qu'elle était à l'époque de Wellington, à savoir une juxtaposition de régiments indépendants, assemblés en fonction des besoins.)
En me basant de ce que je connais sur son histoire.
L'armée anglaise a toujours été très solide pour défendre une position et beaucoup moins efficace pour attaquer.
Par exemple, Wellington faisait une guerre défensive. Pendant des années, il n'a cherché qu'à se maintenir au Portugal.
Pierma a écrit :
Tiens, vous devriez le lire, avant de parler de "l'âme militaire" des nations.
Je parle pas d'âme mais plutôt de culture militaire.