L'Armée Vietnamienne semble ici se baser sur la structure (Division, Régiment) pour les distinguer par la numérologie, c'est une logique qui en vaut une autre
on peut trouver des combinaisons voire des fantaisies à l'infini dont il n'est parfois pas facile de trouver la logique,


l'Armée Hondurègne a ses Bataillons numérotés tout à fait conventionnellement, 1er 2e 3e etc,
par contre ses Brigades sont les 101a 105a 110a 115a 120a Brigada de Infantería plus la 201a Brigada de Artillería
apparemment un amateur des multiples de 5 à l'Etat-Major Hondurègne sauf qu'il commence par la 101 et 201


l'Armée Nicaraguayenne, l'Armée Populaire Sandiniste cubano-soviétisée (1979-1994), alors là attention,
des Brigades numérotées normalement avec des numéros vacants 1a 2a 8a 9a puis on saute à 30a 32a 33a puis 51a à 56a, 61a 62a
la 1ère Région Militaire mobilisait en outre les 311a à 314a (bon là on se dit n° de brigade ou groupement majoré de 300)
la 6e Région Militaire 361a à 365a, plus les 366a et 369a Brigada en 7e Région Militaire

les Bataillons sont à 4 chiffres j'en ai vu de série 2000 3000 4000 5000 6000 8000 jusqu'au "9532"
mais les 21 Bataillons Légers de Chasseurs (BLC) et les 13 Bataillons de Lutte Irrégulière (BLI) eux ne sont pas numérotés mais nommés (une pratique courante en Amérique Latine) ex : "Simon Bolivar" "Farabundo Martí"...

je pense que pour décoder l'Enigma de l'Ejército Popular Sandinista il faudrait s'intéresser à l'Armée Cubaine castriste et Soviétique, pas trop ma tasse de thé les armées communistes

dans le genre un pays qui se croit très cartésien avec ses numéros bis et ter Révolution-Empire, une deuxième couche sur l'Armée Française qui numérote ses Divisions d'Infanterie de la 1ère à 170e DI avec des numéros vacants, beaucoup de ces Divisions sont reprises dans la numérotation à la Mobilisation de 1939, jusque là rien à redire
mais alors pourquoi avoir créé de nouvelles Divisions Légères d'Infanterie (DLI) en 1940 : "235e à 241e"???
si il s'agissait de débuter une nouvelle série de Divisions, pourquoi pas, mais ce serait plus logiquement 201e etc...pourquoi commencer par 235

là encore mystère et boule de gomme, on a toujours pas la réponse, un autre mystère de 1940 pas le plus primordial naturellement

_________________
"A moi Auvergne"

Je soupçonne votre 235e DI d'avoir été une reconstruction après Dunkerque d'une 35e DI?

Fonctionne pas du tout, on ne perçoit aucun rapport entre les 35e à 41e DI et les 235e-241e DLI :

la 35e DI est une Division d'active puis de réserve de 1875 à 1940 totalement liée à la 18e Région Militaire Aquitaine (division où servait alors l'acteur girondin Jacques Dufilho)
elle finit encerclée dans l'Est fin juin 1940 parmi ce demi-million d'hommes capturés dans les Vosges

elle existe encore tandis que la 235e DLI comme les autres DLI sont formées fin mai/début juin avec des reliquats de divisions étrillées, ou, c'est le cas de la 235e DLI des jeunes réservistes et conscrits des bataillons d'instruction de toute provenance de diverses régions, il y'a même à la 235e 3 bataillons de troupes alpines qui sont numérotés "108e RIA" , jusque là vacant, au mépris des traditions puisque c'était un régiment de tradition du Périgord (Bergerac depuis 1874, dissous en 1923) et non des Alpes

de plus pour enfoncer le clou n'ont même pas été réactivées à la Mobilisation de 1939-1940 les 37e 38e DI (de la 19e Région Algérie-Tunisie) ni 39e ni (ou presque de peu) 40e DI (6e/20e Région Est)
cette dernière étant toutefois réactivée de justesse grâce aux éléments rapatriés de Scandinavie en même temps que s'organise la 240e DLI, donc pas de connexion non plus ici aussi

les divisions étrillées, plutôt à Sedan et sur la Meuse, qui sont fondues et amalgamées dans ces nouvelles DLI (pas toutes numérotées en série 200 d'ailleurs) sont les 5e 18e 22e 55e 71e DI...
celles étrillées et rescapées de Dunkerque qui débarquent en Bretagne et Normandie conservent plutôt leurs numéros

_________________
"A moi Auvergne"