Dans l'Armée Française, avant la généralisation des moyens de transmission modernes ,depuis les guerres d'Italie au cours desquelles François Premier introduisit les premiers musiciens 'reglementaires": fifres et tambours , des sonnerie de trompettes servaient a donner des ordres .

Chaque sonnerie a une appellation particulière et correspond a un ordre qui doit entrainer une action précise

Ces sonneries pouvaient etre 'personnalisée' pour un destinataire : c'est l'origine des refrains des Regiments .

En sonnant tel refrain de tel regiment puis la sonnerie correspondant à l'ordre correspondant à l'action que l'on souhaitait voir executée par cette unité...

Des paroles , le plus souvent scatologiques ou ordurières, adaptées aux sonneries permettaient de les mémoriser , toujours tres courtes et quelquefois peu differentes.

Ce site etant suceptible d'etre lu par des personnes sensibles ou des jeunes gens je m'abstient de donner quelques exemples de refrains et sonneries particulierement 'salés de la Cavalerie ou des Bataillons de Chasseurs...

Ces sonneries , notament les 'sonneries de quartier' sont toujours en usage ,souvnet sous forme d'enregistrement audio dans beaucoup d'unités..surtout celles qui sont fieres de leur Tradition...

Autre moyen de transmettre des ordres le pigeon voyageurs qui meriteraient a eux seuls de longs developpement..
Etant précisé que des pigeons voyageurs existent toujours dans un des regiments de transmission de la region parisienne....et pas pour des raisons gastronomiques mais tout simpllement que l'Arméese doit d'etre prevoyante et pouvoir parer la destruction des moyens modernes (on se souvient de la Hantise des années 70 avec l'IEM..)
On ne sait jamais...

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"FORTUNA PERIT, FAMA MANET"

Rassurez-vous. Même s'ils n'ont plus l'occasion d'apprendre ces douces mélopées lors de leur service militaire, ils regardent la télévision, ça remplace largement, en plus vulgaire...

Déplacé

Je viens de voir sur ARTE la "Bataille des Nations" .
Il est question d'un ordre au niveau "armée" transmis lors du siège de Leipzig .

Durée de la transmission de l'ordre à qui de droit : plusieurs dizaines d'heures .

Je n'avais jamais pensé à celà ,mais l'affaire est sensiblement différente "maintenant" :
L'ordre est transmis et reçus pratiquement de façon instantannée,et l'ordre correspond grosso modo avec la situation militaire "réelle" au moment où l'officier la reçois .
Grosso modo,mais plus grosso que modo ...


"Avant" ,si il fallait calculer en dizaines d'heures,la sitiuation pouvait avoir totalement changé .
Des unités ennemies être apparues .
Des unités amies avoir disparu .*
Des unités avoir subis des pertes matérielles ou humaines telles qu'elles n'existaient plus au moment de la réception de l'ordre .

"Maintenant" ,l'ordre est "grosso modo" très clair;telle unité se déplacera d'ici à là en rencontrant sur son passage telle unité en appui et s'emparera de tel objectif qu'elle conservera jusqu'à ce que telle unité la relève .

Mais comment faisait-on "avant" ?

Vu le flou artistique semblable au smog londonien de la grande époque qui devait rêgner sur un champ de bataille extrapolé des dizaines d'heures au paravent sur base de renseignemen,déjà eux même partiels,tronqués et tardifs ?

Les ordres devaient être beaucoup moins "directifs" ?

Une très grande liberté de manoeuvre devait être donnée aux "subalternes" ?

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

Avec nos moyens modernes , on a de la difficulté pour imaginer les conditions de jadis. Tout d'abord, comment mesurer le temps ? Les montres ne devaient pas être très répandues dans les armées du XVIII° siècle ou dans celles de la révolution et de l'Empire. Ensuite les cartes, elles étaient à quel niveau et quelle était leur fiabilité. Les aides à l'observation, tel que la lorgnette, même question que précédemment. Ce sont ces "accessoires" qui permettent de donner un ordre qui répond aux questions : qui ?, fait quoi , où ? , quand?, comment ?
Pour leurs transmissions, sujet du post, Napoléon utilisaient des officiers aides de camp qui portaient les ordres au galop de leur monture.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Avec un gros bémol pour l’observation de l’adversaire avec la poudre noire après quelques décharges l’un des deux camps était dans le brouillard de la guerre et au sens propre.

j'ai lu une biographie sur Alexandre le Grand, et si je me souviens bien, mais cela remonte j'en suis désolé, Alexandre utilisait des estafettes pour diriger son armées et avoir les informations quand il ne menait pas la charge de cavalerie.
Après je me trompe peut être comme dit, ma lecture remonte, mais je suis curieux de voir si qqun confirme ou non ?.

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"je suis nouveau mais pas idiot"
de moi-même

Oui,oui ,tout celà est tout à fait concevable tant que l'ordre peut être acheminé ou perçu dans un délai raisonable .

Mais quand il ne peut pas l'être ?

Je pense par exemple aux flottes que l'on envoyait "au loin" : des semaines de navigation,
donc des semaines sans que l'ordre soit actualisé au vu de l'évolution des circonstances .

Ce devait arriver "souvent".

Qu'est ce qu'on donnait comme consignes dans un cas pareil ?
"Faites pour le mieux" ?

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A Berthold le Noir,
Et Hiram Maxim ,

L'Humanité reconnaissante !

Non bien sur, mais dans le cas de la flotte, je pense que leur rôle est bien définis,
et qu'ils leur est donné une grande liberté de mouvement !

Dans l'antiquité on ne pouvait gérer plusieurs armées éparpillées sur son empire !
On avait pour cela des généraux qui avait des grandes lignes à suivre et
qui s'occupaient des détaille !

non ?

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"je suis nouveau mais pas idiot"
de moi-même