Peut être bien, mais une armure ou une épée d'époque ne sont pas si lourdes. Les stéréotipes du stile pour monter à cheval il fallait un pallant, ou encore un chevalier en armure XV° a terre ne peut pas se relever, me font franchement rire. Sur la mobilité était moindre comparativement à la maille. Je peux vous dire qu'avec une armure on peut danser, courir, tomber et ce relever, faire le poirier...
Même moi qui suis une femme j'arrive à manier une épée faite comme à l'époque.

Sincèrement vôtre

Aislinn

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Oncques ne rebrousse

Je suis d'accord avec Aislinn, les chevaliers qui ne peuvent pas se relever, cela se voyait seulement aux joutes, parce que les armures des joutes étaient plus lourdes que la normale, pour plus de sécurité, et puis de toute façons le chevalier restait à cheval et s'il en tombait, il perdait!!

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"Savoir, c'est se souvenir."

Les batardes à une main et demie du XVème sont beaucoup moins lourdes une fois en main,que certaines épées à une main des périodes précedentes, la longueur de la poignée et la grosseur du pommeau équilibrant le poids de la lame. Les épées normandes, 5OO ans auparavant, étaient très mal équilibrées car leurs longues lames étaient mal adapté à la poignée destinée à être saisie à une seule main.
Ensuite, il ne faut pas oublier toute la symbolique qui entoure l'épée d'un chevalier. Plus qu'une simple arme, c'est un objet quasi-sacré, symbole du statut et de la fonction du chevalier. Donc même si ce dernier pouvait en avoir plusieurs, l'une d'elle, celle reçue lors de l'adoubement (de plus en plus rare au XVème), restait son arme principale.

Il n'est pas utopique de penser qu'il était possible d'utiliser deux armes en même temps. par exemple, il existe des planches montrant des duel judiciaire où sont utilisées conjointement la lance et l'épée à une main et demi.




Source : "Alte Armatur und Ringkunst" 1459 - Hans Talhoffer

J'ai lu avec attention et interêt les contributions

Il me semble qu'un aspect important a été néglige: la mystique de l'epee du Chevalier...

N'oublions pas qu'une épee de Chevalier n'est pas seulement une simple arme...

C'est un 'être' a part entiere qui porte un nom et qui contient souvent une relique...

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"FORTUNA PERIT, FAMA MANET"

C'est un point de vue intéressant. Serait-il possible de le développer plus ? Parce que j'ai un peu de mal à en saisir le véritable sens.
Une épée de chevaliers doit avant tout être considérée comme une arme, si elle est défaillante, on la jette pour une autre. Le côté prestigieux des épées vient certes de la symbolique de l'adoubement et de la défense de son seigneur, mais il date surtout du XVIIIe, voire du XIXe. C'est à dire lorsque l'épée devient un véritable symbole d'autorité et non plus une arme. Ce passage d'armes de combat à symbole d'autorité est à mettre en relation avec le développement des armes à feu, et donc de l'inutilité croissante des armes courtes.

Il y a une mystique de l'épée avant ces siècles, au Moyen Age: Excalibur, Durandal...

Cela signifie-t-il que le chevalier "lambda" possède une arme symbolique ou est-elle considérée comme un simple outil, seuls les Héros de Contes ayant une épée personnalisée?