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Message Publié : 30 Nov 2006 17:46 
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Thucydide
Thucydide
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Inscription : 21 Jan 2006 15:17
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Je crois que les effectifs de l'armée du Dahomey sont flatteurs. N'oublions pas que ce sont les observations des Français qui font foi : le général Dodds qui commandait l'expédition ainsi que son état-major avaient tout intérêt à grossir un peu les nombres pour le prestige de la victoire. Mais l'histoire elle-même nous indique qu'il faut s'en méfier : comment un corps expéditionnaire d'à peine 3000 personnels combattants aurait pu tenir contre une armée quatre à cinq fois supérieure en nombre et équipée d'armes à feu ? De même il m'est assez difficile de croire au nombre de 5000 amazones, qui auraient constitué le tiers voire la moitié de la population d'Abomey, la capitale du royaume ! Comment se ferait-il alors que les Français n'aient été inquiétés que par quelques accrochages dont les pertes assez modestes peuvent témoigner ? Ajoutons de plus, que celles-ci sont essentiellement dues au paludisme et à la typhoïde. La guerre décrite dans les livres d'histoire aurait causé des pertes beaucoup plus sensibles. Mais comment reconsidérer les nombres quand ils sont unilatéraux ?


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 Sujet du message : Campagne du Dahomey
Message Publié : 30 Nov 2006 22:51 
Bonsoir,

Je tombe fortuitement sur votre intervention à deux mois de distance.

Les chiffres donnés pour les forces armées de Béhanzin sont des estimations que la présence de quatre mille fusils modernes et semi modernes et de six mille fusils à pierre, tend à confirmer.

Une artillerie de campagne présente lors de la plupart des engagements, soutenue par plusieurs mitrailleuses montre qu’il ne s’agit pas d’une expédition punitive contre des bandes armées irrégulières mais d’une guerre moderne contre une armée organisée, (pour au moins le tiers des combattants).



Citer :
Comment se ferait-il alors que les Français n'aient été inquiétés que par quelques accrochages dont les pertes assez modestes peuvent témoigner ? Ajoutons de plus, que celles-ci sont essentiellement dues au paludisme et à la typhoïde. La guerre décrite dans les livres d'histoire aurait causé des pertes beaucoup plus sensibles.



Les combats ont été violents et meurtriers, loin des quelques accrochages que vous évoquez, et les pertes TRES LOURDES subies par les Français en témoignent :

Citer :
Total 113 officiers et 3.338 hommes (3.451)

Pertes : 10 officiers tués et 25 blessés ; troupe : 67 tués et 436 blessés.


Il s’agit bien ici de tués et de blessés au combat et non de décès dus aux maladies.

Il est parfaitement loisible de discuter des estimations données de 11.600 à 12.600 hommes, mais les arguments que vous avancez ne correspondent par à la réalité chiffrée.


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Message Publié : 01 Déc 2006 9:50 
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Thucydide
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Inscription : 21 Jan 2006 15:17
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J'en conviens, le nombre de fusils livrés est relativement important. Mais beaucoup d'entre-eux étaient des armes européennes (notamment allemandes) complètement obsolètes et inadaptées au climat subtropical extrêmement humide de la partie littorale du Golfe de Guinée. Se pose aussi le problème des munitions dont l'approvisionnement est aléatoire. Et il est permis de douter de la standardisation des munitions dans l'armée dahoméenne... Donc lorsqu'un fusil sur deux fonctionne, mieux vaut prévoir une bonne marge.

Les 3 mitrailleuses reçues par les Dahoméens ne fonctionnaient qu'avec l'aide de mercenaires belges et allemands qui ont été capturés et exécutés assez rapidement par les Français. En ce qui concerne les canons : une armada de vieilles pièces de marine complètement statiques (sans poser là encore la question des projectiles et de la poudre).

Quant à la campagne en général, j'appuie mes remarques essentiellement sur deux récits concordants (mais j'avoue que c'est insuffisant et j'aimerais beaucoup les comparer avec d'autres) qui décrivent les opérations au Dahomey comme une longue suite de marches exténuantes pour la troupe, où les seuls coups de feux proviennent surtout de tireurs isolés dahoméens. A quelques reprises également des attaques nocturnes contre des positions avancées.

Le bilan de 67 morts au combat et moins de 500 blessés est dérisoire comparé aux pertes subies en Algérie ou en Indochine quelques décennies plus tôt (il ne déshonnore en rien les troupes qui ont combattu dans des conditions extrêmes). La moindre bataille contre une armée organisée cause d'ordinaire des pertes cinq à dix fois supérieures.
C'est ce qui me permet de penser que la campagne du Dahomey fut sans doute davantage une guerre de harcellement et d'embuscades qu'un conflit de réelle ampleur.


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 Sujet du message : Dahomey (suite)
Message Publié : 01 Déc 2006 23:56 
Bonsoir,

Je n’ai aucune compétence militaire, et ma seule expérience se limite à une année passée sous les drapeaux.

Disposant d’une source détaillée, je m’étais permis de compléter les messages de Géopolis et de Loïc de quelques données chiffrées. Celles-ci n’avaient pas alors fait l’objet de critique, même de la part des vigilants Afrocentristes qui nient, par esprit de système, l’existence de souverains noirs esclavagistes.

Vos remarques, au sujet de l’armement des Dahoméens, sont tout à fait justes : sept types différents de fusils modernes ou semi-modernes (Peabodys, Winchester, Chassepots, Albini, Snider, Spencer et Dreyse) sont recensés ce qui doit poser des problèmes d’approvisionnement. A noter que l’essentiel des livraisons se sont effectuées entre 1890 et 1892, ce qui limite les effets du climat sur les munitions.

Les remarques concernant l’artillerie sont plus discutables : les pièces dahoméennes ont été engagées lors des combats du pont d’Adegon, le 6 octobre, lors de l’attaque des lignes du Koto, les 14 et 15 octobre, lors de la poursuite de la colonne Dodds rétrogradant sur Akpa, les 20 et 21 octobre, lors du passage du Koto le 27 et, associées à une mitrailleuse, lors des combats devant Cana, le 2 novembre : performance singulière pour ‘’ de vieilles pièces de marine complètement statiques’’.

Le bouquin consulté n’en faisant pas mention, j’ignorais totalement avant de vous lire, l’épisode des mercenaires belges et allemands servant les mitrailleuses, ‘’capturés et exécutés assez rapidement par les Français’’ : à supposer que les maisons de commerce Wolber & Brohm, Richter & Buss, Witt et Barth et Joss aient fourni des instructeurs pour enseigner le maniement des armes vendues aux Dahoméens, on a du mal à saisir la raison pour laquelle ceux-ci se contentèrent de servir les mitrailleuses et non les pièces d’artillerie d’un maniement plus délicat ; l’hypothèse d’une élimination discrète des dits servants relève du roman et d’une méconnaissance des usages diplomatiques de l’époque. (A titre de comparaison, entre 1862 et 1864 en Chine, de nombreux occidentaux furent pris dans les rangs des rebelles Tai Ping où ils servaient et furent remis à leurs consulats respectifs pour rapatriement, sans qu’il leur soit fait aucun mal).

Résumer les opérations de la colonne Dodds à une marche militaire harcelée par des titreurs isolés et dont les avants postes essuyèrent quelques attaques nocturnes, me fait douter de la pertinence de vos sources :

- Le 19 septembre 1892, entre 5 heures et 10 heurs du matin, le bivouac à Dogba fut attaqué par 4.000 Dahoméens qui laissèrent 130 morts sur le terrain ; la colonne eu cinq tués et 27 blessés ;
- Le 4 octobre à Poguessa, entre 8 heures et 11h30, la colonne donna dans une embuscade qui lui causa huit tués et 35 blessés ; 150 corps (dont 17 amazones) furent laissés par les Dahoméens en retraite ;
- Le 6, entre 14 et 18 heures, les Dahoméens opposèrent deux pièces d’artillerie aux Français qui attaquaient le pont d’Adegon, leur causant six tués et 32 blessés ;
- Le 12, le combat d’Oumbouemedi se déroula entre 8 et 11 heures et reprit entre 13 et 15 heures, tuant quatre Français et en blessant 28 ;
- Le 13 à Akpa, huit tués et 36 blessés ;
- Le 14 octobre, Dodds attaque sans succès les lignes du Koto et doit rétrograder sous le feu de l’artillerie ennemie, laissant un tué et 14 blessés ;
- Le lendemain, une contre attaque des Dahoméens provoque la mort de six hommes et en blesse 25 ;
- En retraite vers Akpa, Dodds est attaqué les 20 et 21, laissant onze tués et 41 blessés ;
- Les 26 et 27 octobre, les Français passent le Koto au prix de quatre tués et 36 blessés ;
- Enfin, devant Cana, les 2, 3 et 4 novembre, seize Français sont tués et 129 blessés.

(La suite au prochain numéro)


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Message Publié : 02 Déc 2006 16:11 
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Thucydide
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Inscription : 21 Jan 2006 15:17
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Localisation : Paris
Merci pour ce rappel des pertes très précis. Elles sont finalement très étalées sur toute la durée de la campagne, soit un bon mois de combats. Les pertes attestent bien entendu de réels engagements entre les forces françaises et dahoméennes. Mais je maintiens qu'il m'est très difficile de croire à l'engagement de milliers de guerriers dahoméens et notamment ce corps pléthorique de 4000 à 5000 amazones. Je rappelle que la capitale de Béhanzin comptait probablement 15000 habitants avant son grand incendie lors de la fuite du roi. Il faut également rappeler que le déclin du commerce d'esclaves dans la seconde moitié du XIXe siècle a porté un coup sévère à l'économie du Dahomey, et probablement à son armée. J'ose croire que 5000 guerrières d'élite face à un corps expéditionnaire français de 3000 hommes aurait laissé sa peau pour un peu plus cher... Simple remarque personnelle.

Concernant les canons, mes remarques se fondaient surtout sur le parc d'artillerie amassé par les souverains d'Abomey depuis le XVIIIe siècle dans le cadre (notamment ?) du commerce des esclaves. Ces pièces d'artillerie de marine figurent d'ailleurs toujours dans les différentes cours du palais royal d'Abomey (pièces portugaises, hollandaises, françaises, etc.). Pour ce qui concerne les pièces plus récentes, j'ignore complètement leur origine et leur nature. Leur mise en oeuvre a peut-être moins posé de problèmes que celle des mitrailleuses pour la simple raison que l'armée du Dahomey possédait déjà de nombreux canons auparavant ?

Concernant les Belges et les Allemands, leur exécution est mentionnée au musée d'Abomey. Ils ont pu l'être à titre de mercenaires, un simple conseil de guerre suffisant légalement à les faire passer par les armes. Mais effectivement s'il était d'usage de les faire remettre à leurs ambassades, on peut effectivement douter de leur exécution.


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 Sujet du message : Dahomey
Message Publié : 02 Déc 2006 22:36 
Mes salutations vespérales.

Vous le matin et moi le soir, on va finir par se faire une idée assez juste de la campagne du Dahomey, à mi-chemin entre des embuscades isolées et des batailles rangées se succédant à mesure de la progression de la colonne.

Il semble que la tactique employée par Dodds, tant lors de ses mouvements qu’au bivouac, ait mis en échec les forces dahoméennes qui lui étaient opposées : celles-ci tenues à distance par des feux de salve et des tirs de boites à mitraille n’ont jamais pu aborder les Français au corps à corps, ce qui leur aurait permis de les submerger sous le nombre. D’où des pertes modérées pour chaque engagement, mais dont l’addition sur deux mois et demi de campagne finit par peser lourd, obligeant notamment Dodds à rétrograder le 15 octobre, ne disposant alors plus que de 1.700 hommes valides.
(Il est d’ailleurs important de souligner que les officiers ont fait l’objet d’une attention particulière des troupes de Béhanzin, puisque le tiers d’entre eux fut tué ou blessé, contre des pertes de un sur sept pour la troupe).

(P.S. Je n’avais pas avancé de chiffre concernant les fameuses Amazones : 5.000 me paraît aussi beaucoup trop élevé).

J’ai recherché, à titre de comparaison, le bilan des pertes lors d’engagements dans des campagnes coloniales ; il m’est difficile d’en tirer des conclusions mais deux points me semblent notables : l’importance des pertes lors de l’attaque de retranchements (forts, lignes de défense, ou Tatas), et celle de la qualité de l’armement opposé aux Occidentaux.

Campagne de Chine 1860.
Attaque des forts du Pei ho, 21 août 1860 menée par 1.500 Français et 1.500 Britanniques : 1.000 Chinois tués, 500 blessés, 2.000 prisonniers, 519 pièces capturées. 17 tués et 162 blessés chez les Britanniques, respectivement 17 et 140 chez les Français. (40 et 170 selon d’autres sources).
Bataille du pont de Palikao, 21 septembre, 50.000 Chinois tenus à distance par l’artillerie ne parviennent pas à aborder les lignes alliées : 1.000 à 2.000 tués contre 3 tués et 17 blessés pour les Français et 2 tués et 29 blessés pour les Anglais.

Campagne du Tonkin

Siège de Tuyên quang (16 janvier – 3 mars 1885) : 298 tués et blessés sur une garnison de 604 hommes.
Dégagement de Tuyên quang, combat de Hoa doc, le 3 mars, par la colonne Brière de l’Isle forte de 86 officiers et 2.348 hommes : tués 6 officiers et 76 hommes , blessés 21 officiers et 387 hommes.

Combats autour de Dong dang :
Prise de trois forts chinois le 23 mars 1885 : 4 tués et 25 blessés.
Le 24 un quatrième fort est attaqué de façon décousue par un bataillon du 111ème régiment qui est isolé par une sortie des Chinois et doit être dégagé par le 143ème et la Légion. Les Français doivent reculer devant un assaut généralisé. Pertes : 111ème : 31 tués et 58 blessés ; 143ème 17 et 48 ; Légion : 24 et 102.
Les Français abandonnent alors Dong dang et établissent une ligne de défense à Ky lua où ils reçoivent l’assaut chinois le 28 : les Chinois sont repoussés au prix de 3 tués et 37 blessés. (La blessure du général Négrier amène le colonel d’Etat-major à ordonner une retraite qui prend des allures de débandade avec l’abandon de Lang son).


Campagne de Chine de 1900-1901
Un mois de combats à Tientsin où les Impériaux avaient établi leur point principal de résistance : 14.000 réguliers des généraux Nieh et Mâ équipés et exercés à l’européenne, soutenus par 10.000 Boxeurs et opposés à 8.000 alliés, leur causent 900 tués et blessés (Japonais 402 ; Français 118 ; Russes 180 ; Américains 150 ; Britanniques 50).

(A suivre)


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 Sujet du message : Dahomey encore
Message Publié : 02 Déc 2006 22:38 
Re bonsoir,

Pour les campagnes africaines, j’ai quelques chiffres concernant d’abord les expéditions militaires menées au Sénégal :

Prise de Fanaye, le 21 juillet 1849 par le gouverneur Baudin.
Expédition de 350 soldats d’infanterie, 30 artilleurs avec 4 obusiers de montagne, 44 Spahis, 250 laptots et volontaires soutenus par trois vapeurs. Quarante ennemis tués au prix de quatre tués et dix-neuf blessés.

Prise de Dialmath, le 6 mai 1854.
Dialmath, capitale du Dimar, peuplée de 5.000 habitants, défendue par 2.000 hommes et deux canons.
Attaque de 600 hommes de l’infanterie de marine, de matelots débarqués, de laptots et de volontaires de Saint Louis, soutenus par quatre obusiers, dirigés par le gouverneur Protet et le capitaine Faidherbe. 25 tués et 150 blessés.

Combat vers Cayar le 13 mai 1857, prise du camp de Sidi, fils du roi des Trarzas : 700 soldats épaulés par 1200 volontaires et guerriers d’Ovalu et trois obusiers : un seul volontaire blessé contre 30 tués, 42 prisonniers et 2.000 fuyards.

Prise de Kana Makhounou au Kaarta, le 17 août 1857 par le commandant Duroch à la tête de 900 hommes soutenus par 1.500 alliés : deux tués et trois blessés.

Prise de Guemou, 25 octobre 1859, par le commandant Faron à la tête de 1.200 hommes soutenus par 1.000 alliés : 150 tués et 1.000 prisonniers contre 40 tués et 70 blessés (var : 67 et 180).

Au Cayor, le 23 décembre 1863, colonne du capitaine Lorans anéantie à N’golgol : 27 rescapés sur 140 hommes.

Combat de Louga, 15 et 16 septembre 1869. Un convoi de ravitaillement sous les ordres du colonel Le Camus fort de 440 hommes et de deux pièces d’artillerie bute sur les retranchements du village de Louga : une reconnaissance de 150 hommes dirigée par le capitaine Bois est attaquée par 700 hommes et laisse 100 hommes sur le terrain ; le lendemain, la troupe en se retirant amène l’ennemi à quitter ses retranchements et le fusille à découvert : 700 tués.

Enfin deux engagements plus contemporains de la campagne du Dahomey :

Combat de Youri, le 3 janvier 1891 (Aux environs de Nioro, Soudan français, campagne du général Archinard)

Colonne forte de 34 officiers, 84 soldats européens, 305 tirailleurs sénégalais des 3ème et 7ème compagnies et de 358 auxiliaires, accrochée à Youri par les troupes d’Ahmadou dirigées par Aly Bouri. Assaut des Toucouleurs repoussé par des feux de salve laissant vingt morts sur le terrain. Neuf blessés chez les Français. Retour offensif de 300 ennemis pendant la nuit repoussé également : trois blessés.


Missions Foureau-Lamy, Joalland-Meynier et Gentil-Bretonnet.

Le 17 juillet 1899, le détachement du capitaine Bretonnet, fort de 51 hommes est anéanti à Togbao.
Le 29 octobre 1899, attaque par Gentil du tata de Kouno où s’est retranché Rabah avec 2.700 hommes et trois obusiers : les Français ne parviennent pas à prendre d’assaut le tata et se retirent, laissant 46 tués et 106 blessés dans l’affaire sur un total de 344 hommes.
Le 22 avril 1900, sous les murs de Kousseri, les trois missions réunies battent les forces de Rabah. Pertes :
Joalland, sept tués et quinze blessés sur 174 hommes ;
Gentil, dix tués et 27 blessés sur 340 hommes ;
Lamy, deux tués et onze blessés sur 274 hommes.

Cordialement


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