En réponse à André Sanphrapé : les établissements n'étaient pas mixtes et on s'appelait par le patronyme, comme plus tard à l'armée.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

Merci beaucoup !

Je confirme! Et dès la classe de Sixième, les professeurs nous vouvoyaient (ce qui n'était évidemment pas réciproque...).
Mes élèves m'ont toujours vouvoyé (j'ai pris ma retraite en 2003) ; quand il m'arrive de renouer avec un(e) ancien(ne) élève devenu(e) adulte, je lui propose souvent de me dire "tu" : certains s'y mettent tout de suite, d'autres (surtout les filles) n'y parviennent pas... mais cela n'a aucune importance!

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Bien que peu à l'aise en anglais, je suis actuellement en train de lire une traduction des Lyriques grecs, dans une édition de 1922 (Loeb). J'ai constaté l'emploi récurrent de thou / thee et autres. Or, d'une part il s'agit d'une traduction en prose, d'autre part une large part des extraits ne sont pas en vers à l'origine.
Par conséquent, je m'interroge quant à son emploie aussi tardif : est-ce un choix traditionnel lié au thème (consacré à des poètes, peu importe que ce soit en prose ou en vers) ? est-ce une habitude littéraire un peu snob cantonnée au sein des éditions universitaires ? En tout cas leur poésie est loin d'être biblique...
Ce n'est d'ailleurs pas le seul archaïsme, il me semble y trouver également d'étranges déclinaisons, en particulier pour have.

Rien d'étonnant à cela! On conjugue logiquement :
I am, thou art, he/she is, we are, you are, they are.
I have, thou hast, he/she hath, we have, you have, they have.
De même : thou shalt, thou comest... he cometh, etc.

Archaïsme, certes... "Un peu snob" : pas forcément! Beaucoup de proverbes s'y tiennent également.

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"Le doute est le premier pas vers la conviction" (al-Ghazali, mort en 1111).

Dans le "lycée de jeunes filles de Lyon" (telle était la dénomination de l'actuel Edouard Herriot), les professeurs nous vouvoyaient et nous appelaient "Mademoiselle X", mais nous nous appelions par nos prénoms.

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Il est beau de suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant . André Gide .

C'est curieux car je n'ai pas vraiment l'impression que le tutoiement se banalise tant que ça. J'ai bossé dans pas mal de boîtes comme intérimaire quand j'étais plus jeune et les gens se vouvoyaient la majorité du temps.

Le patronyme dans tous les cas et puis ça continuait à l'armée.L'enseignement n'étant pas mixte, je crois que les filles s'appelaient entre elles, par le prénom dans leurs établissements. J'avais découvert l'usage du prénom au contact des anglo-saxons. Même maintenant quand je retrouve d'anciens camarades, cela me fait drôle de ne plus les appeler par leur patronyme, car bien sûr, la mode obligeant,nous sommes passés à l'usage du prénom.

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "