Jusqu'ici, il n’a rien été dit sur le vin et autres boissons alcoolisées consommées en mer.
Du temps de Colbert (ordonnance du 4 juillet 1670) la ration par homme était de 70 cl par jour. Le vin était additionné d’eau pour les hommes d’équipage, servi pur aux officiers-mariniers.
A défaut de vin, dans les ports entre St Malo et Dunkerque, il pouvait être embarqué de la bière ou du cidre à raison de 1,5 l par jour.
Le vin devait être d’excellente qualité,
franc de pourriture, pousse et aigreur : question de conservation. Il se conservait mal, mais l’eau encore plus.
En outre, sur les vaisseaux envoyés sous les tropiques, était distribué à l’équipage de l’
eau de vie de France.
A lire :
http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1998_num_86_317_4590A la différence de ce qui se pratique dans les marines américaine et britannique, il a toujours été consommé du vin à bord des bâtiments de la marine française. Jusque dans les années 1960, le vin était embarqué en vrac dans des cuves qui pouvaient être connectées au navire ravitailleur lors de ravitaillements à la mer, la documentation OTAN précisant :
French Navy only.