Jean-Marc Labat a écrit :
L'église a toujours combattu, sans succès, le plaisir de la chair, y compris dans le mariage et l'assimile à de la fornication. Pour elle, celui-ci est destiné à la perpétuation de l'espèce. Les interdictions de consommation de celui-ci sont légion, les carêmes, les vendredis, les dimanches. Mais il suffit de consulter les registres des baptêmes pour constater que les naissances se produisent aussi nombreuses neuf mois après un carême.
La chair est faible
Je me demande même si pendant le carême catholique, il y a(vait) interdiction de procréer!
Quelqu'un a-t-il une référence à ce sujet?
Sinon, je fais le même constat que vous en ce qui concerne le carême, par contre il y a bien une variation saisonnière...
Dans le graphique ci-dessous, les deux courbes correspondent à deux bases différentes:
Serie 1 : 2 700 naissances pris en compte sur la période de 1693 à 1699 d'une ville bretonne de 10 000 habitants, mais dont une bonne partie sont des laboureurs.
Série 2: 4 832 naissances pris en compte sur une période beaucoup plus large de 1650 à 1792, de plusieurs paroisses de campagne, toujours en Bretagne.
Ces deux séries ont été ramenés sur une base de 100, pour comparer les deux courbes
Une conception en fevrier/mars pendant le carême, donne des enfants nés en novembre ou décembre.
Ces deux mois sont dans la moyenne de l'année.
Par contre, une baisse notable des naissances pendant les mois de juin et juillet (pratiquement 2 X moins que le mois de mars), qui correspondent aussi aux mois de moissons. Est-ce la raison? Etait-ce prémédité de la part de nos ancêtres?
Mais peut-être que l'être humain est soumis comme les ancimaux, à des périodes favorables à la reproduction.
Une étude semble démontrer qu'à l'automne la fertilité est au plus bas, ce qui donnerait moins d'enfant en juin et juillet...
http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag ... ntemps.htm